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Poeme : L’autonme



L’autonme

La nuit pointe son nez doucement.
Fini la douce chaleur des nuits d’été.
Assis à la terrasse du continent.
Ce matin l’automne est arrivé.

Les feuilles des arbres vont tomber.
Mon bronzage si durement gagné s’effacera.
La porte du jardin devra être fermé.
C’est clair ce matin l’automne est arrivé.

Pulls, manteaux devront être enfilés.
Chauffage de la maison enclenché.
Ciel gris et pluies vont s’installer.
Mon Dieu, l’automne est arrivé.

Quelques mois à patienter,
Une heure à l’horloge à changer,
Pour dormir une heure en plus de gagné.
Rien à faire l’automne est arrivé.
Ovidpetrolier

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Poème en Phonétique

la nɥi pwɛ̃tə sɔ̃ ne dusəmɑ̃.
fini la dusə ʃalœʁ dε nɥi dete.
asiz- a la teʁasə dy kɔ̃tine.
sə matɛ̃ lotɔmnə εt- aʁive.

lε fœjə dεz- aʁbʁə- vɔ̃ tɔ̃be.
mɔ̃ bʁɔ̃zaʒə si dyʁəmɑ̃ ɡaɲe sefasəʁa.
la pɔʁtə dy ʒaʁdɛ̃ dəvʁa εtʁə fεʁme.
sε klεʁ sə matɛ̃ lotɔmnə εt- aʁive.

pyl, mɑ̃to dəvʁɔ̃ εtʁə ɑ̃file.
ʃofaʒə də la mεzɔ̃ ɑ̃klɑ̃ʃe.
sjεl ɡʁiz- e plɥi vɔ̃ sɛ̃stale.
mɔ̃ djø, lotɔmnə εt- aʁive.

kεlk mwaz- a pasjɑ̃te,
ynə œʁ a lɔʁlɔʒə a ʃɑ̃ʒe,
puʁ dɔʁmiʁ ynə œʁ ɑ̃ plys də ɡaɲe.
ʁjɛ̃ a fεʁə lotɔmnə εt- aʁive.