Poeme : Oui, Mais Les Anges

Oui, mais les anges, eux, en veulent toujours plus
Et ce n’est jamais assez pour eux. Des enfants
En pagaille, pour leurs jolis jeux élégants ;
Vol-au-vent, saute nuages et encore plus.

Ils vont avec leurs sourires bouclés, puiser
La marmaille toute fraîche des condamnés.
Remplir leur paradis vide d’aucun été,
Petits enfants de la nuit, pour l’éternité.

Oui, mais les anges, eux, en veulent toujours plus.
Ils prennent amoureusement les petits cœurs
Sans arme, sans cri, sans larme, tout en douceur.
Sont-ils vraiment heureux ? Vrai, ils ne pleurent plus !

Oui, mais les anges, eux, en veulent toujours plus…

ui, mε lεz- ɑ̃ʒə, ø, ɑ̃ vəle tuʒuʁ plys
e sə nε ʒamεz- ase puʁ ø. dεz- ɑ̃fɑ̃
ɑ̃ paɡajə, puʁ lœʁ ʒɔli ʒøz- eleɡɑ̃,
vɔl o vɑ̃, sotə nɥaʒəz- e ɑ̃kɔʁə plys.

il vɔ̃ avεk lœʁ suʁiʁə bukle, pɥize
la maʁmajə tutə fʁεʃə dε kɔ̃damne.
ʁɑ̃pliʁ lœʁ paʁadi vidə dokœ̃ ete,
pətiz- ɑ̃fɑ̃ də la nɥi, puʁ letεʁnite.

ui, mε lεz- ɑ̃ʒə, ø, ɑ̃ vəle tuʒuʁ plys.
il pʁεne amuʁøzəmɑ̃ lε pəti kœʁ
sɑ̃z- aʁmə, sɑ̃ kʁi, sɑ̃ laʁmə, tut- ɑ̃ dusœʁ.
sɔ̃ til vʁεmɑ̃ œʁø ? vʁε, il nə pləʁe plys !

ui, mε lεz- ɑ̃ʒə, ø, ɑ̃ vəle tuʒuʁ plys…