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Poeme : Les Corbeaux



Les Corbeaux

Les corbeaux rentrent et la lumière s’enfuit.
Puis le chat joue dans les lueurs étranges.
Entre le jour, la nuit et bientôt les anges.
C’est la fin de la journée. Il va faire nuit.

Plus d’histoires vraies, plus de brouillard.
Plus rien à voir, à couper au couteau.
Ce monde s’arrange pour plomber l’eau.
Il est minuit à mon horloge en retard.

Les corbeaux sont rentrés et la lune luit.
Le chat ne joue plus, il chasse les anges.
Peut-être que dans un souffle qui dérange,
L’avenir se contracte en un brin de vie.

Les heures s’écoulent tels des navires perdus.
Des ombres floues s’incorporent dans le décor.
Et au large, on voit revenir les souvenirs émus,
De la vie qu’on aimait à présent loin du port.
Pascal-G

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Poème en Phonétique

lε kɔʁbo ʁɑ̃tʁe e la lymjεʁə sɑ̃fɥi.
pɥi lə ʃa ʒu dɑ̃ lε lɥœʁz- etʁɑ̃ʒə.
ɑ̃tʁə lə ʒuʁ, la nɥi e bjɛ̃to lεz- ɑ̃ʒə.
sε la fɛ̃ də la ʒuʁne. il va fεʁə nɥi.

plys distwaʁə vʁε, plys də bʁujaʁ.
plys ʁjɛ̃ a vwaʁ, a kupe o kuto.
sə mɔ̃də saʁɑ̃ʒə puʁ plɔ̃be lo.
il ε minɥi a mɔ̃n- ɔʁlɔʒə ɑ̃ ʁətaʁ.

lε kɔʁbo sɔ̃ ʁɑ̃tʁez- e la lynə lɥi.
lə ʃa nə ʒu plys, il ʃasə lεz- ɑ̃ʒə.
pø tεtʁə kə dɑ̃z- œ̃ suflə ki deʁɑ̃ʒə,
lavəniʁ sə kɔ̃tʁaktə ɑ̃n- œ̃ bʁɛ̃ də vi.

lεz- œʁ sekule tεl dε naviʁə pεʁdys.
dεz- ɔ̃bʁə- flu sɛ̃kɔʁpɔʁe dɑ̃ lə dekɔʁ.
e o laʁʒə, ɔ̃ vwa ʁəvəniʁ lε suvəniʁz- emys,
də la vi kɔ̃n- εmε a pʁezɑ̃ lwɛ̃ dy pɔʁ.