Poème-France.com

Poeme : Les Oiseaux Du Parc



Les Oiseaux Du Parc

Soleil, froid ou vent,
Du matin au soleil couchant,
Vous offrez au présent,
Plumages colorés et chants

Sédentaires ou migrateurs,
Bouvreuils, merles moqueurs,
Dévalisent avec bonheur,
Baies sucrées, offrandes de promeneurs.

Nids cachés au secret des houx verts,
A l’abri de prédateurs pervers.
Leurs larges becs ouvert,
Les oisillons voraces engouffrent larves et vers.

Parade amoureuse de pigeons tapageurs,
Sur les branches du saule pleureur.
Ajoncs souples bercés par le vent rieur
Vol rapide du martin pêcheur.

Une cane et ses rejetons,
S’ébattent sur le sauvage cresson.
Une poule d’eau montre son croupion,
Et rejoint vite les frondaisons.

Des étourneaux à la livrée métalisée,
Ont entrepris de dévaliser le vieux cerisier.
En quelques heures, ces chevaliers ailés,
Que des noyaux ont laissé.

Un couple de cygnes blancs,
Glissent sur l’eau calme de l’étang.
Dans un majestueux basculement,
Me montrent leurs derrières blancs.

Les oiseaux colorés, chantent l’harmonie,
De ce bout de nature, ce petit paradis.
Perdu entre les immeubles aux murs gris
Poumons sains de nos vies.

Cet havre de paix grisant
Apporte aux petis et grands,
La découverte d’un monde apaisant,
Où planent nos souvenirs d’enfants
Patric

PostScriptum

Poème écrit en souvenir d’un parc où j’ai travaillé longtemps, où je me suis investi pour le garder le plus naturel possible (c’était aussi un stade) j’y ai beaucoup aimé la faune et la flore. Mon endroit préféré est cette petite rivière qui traverse ce parc


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

sɔlεj, fʁwa u vɑ̃,
dy matɛ̃ o sɔlεj kuʃɑ̃,
vuz- ɔfʁez- o pʁezɑ̃,
plymaʒə kɔlɔʁez- e ʃɑ̃

sedɑ̃tεʁəz- u miɡʁatœʁ,
buvʁəj, mεʁlə- mɔkœʁ,
devalize avεk bɔnœʁ,
bε sykʁe, ɔfʁɑ̃də də pʁɔmənœʁ.

nid kaʃez- o sεkʁε dεz- u vεʁ,
a labʁi də pʁedatœʁ pεʁve.
lœʁ laʁʒə- bεkz- uvεʁ,
lεz- wazijɔ̃ vɔʁasəz- ɑ̃ɡufʁe laʁvəz- e vεʁ.

paʁadə amuʁøzə də piʒɔ̃ tapaʒœʁ,
syʁ lε bʁɑ̃ʃə dy solə pləʁœʁ.
aʒɔ̃k suplə bεʁse paʁ lə vɑ̃ ʁjœʁ
vɔl ʁapidə dy maʁtɛ̃ pεʃœʁ.

ynə kanə e sε ʁəʒətɔ̃,
sebate syʁ lə sovaʒə kʁesɔ̃.
ynə pulə do mɔ̃tʁə sɔ̃ kʁupjɔ̃,
e ʁəʒwɛ̃ vitə lε fʁɔ̃dεzɔ̃.

dεz- etuʁnoz- a la livʁe metalize,
ɔ̃ ɑ̃tʁəpʁi də devalize lə vjø səʁizje.
ɑ̃ kεlkz- œʁ, sε ʃəvaljez- εle,
kə dε nwajoz- ɔ̃ lεse.

œ̃ kuplə də siɲə blɑ̃,
ɡlise syʁ lo kalmə də letɑ̃ɡ.
dɑ̃z- œ̃ maʒεstɥø baskyləmɑ̃,
mə mɔ̃tʁe lœʁ dəʁjεʁə blɑ̃.

lεz- wazo kɔlɔʁe, ʃɑ̃te laʁmɔni,
də sə bu də natyʁə, sə pəti paʁadi.
pεʁdy ɑ̃tʁə lεz- iməbləz- o myʁ ɡʁi
pumɔ̃ sɛ̃ də no vi.

sεt-avʁə də pε ɡʁizɑ̃
apɔʁtə o pətiz- e ɡʁɑ̃,
la dekuvεʁtə dœ̃ mɔ̃də apεzɑ̃,
u plane no suvəniʁ dɑ̃fɑ̃