Poème-France.com

Poeme : Usine À Gaz



Usine À Gaz

Poème contemporain

Quoi qu’on dise,
Quoi qu’on fasse,
On mange tous
Du papier.

Sans arrêt
Nous créons
Des cimetières
Forestiers.

Jacques à dit :
« Tue les arbres ! »
Jacques, mort,
Tue encore.

Incessante
Diablerie,
Crève donc !
Laisse-nous vivre !

Tourment blanc,
Violent,
Laisse-nous, Je t’en prie !

J’aime voir
S’envoler
La plateur
De la feuille.

Vas-t-en ! Vis !
Fuis ce monde
Imbécile
Et heureux !

La révolte
Douloureuse
Du papier
Se prépare !
Paul Ochon

PostScriptum

J’ai écris ce poème en écriture automatique donc d’une traite et sans retouche.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

pɔεmə kɔ̃tɑ̃pɔʁɛ̃

kwa kɔ̃ dizə,
kwa kɔ̃ fasə,
ɔ̃ mɑ̃ʒə tus
dy papje.

sɑ̃z- aʁε
nu kʁeɔ̃
dε simətjεʁə
fɔʁεstje.

ʒakz- a di :
« tɥ lεz- aʁbʁə ! »
ʒak, mɔʁ,
tɥ ɑ̃kɔʁə.

ɛ̃sesɑ̃tə
djabləʁi,
kʁεvə dɔ̃k !
lεsə nu vivʁə !

tuʁme blɑ̃,
vjɔle,
lεsə nu, ʒə tɑ̃ pʁi !

ʒεmə vwaʁ
sɑ̃vɔle
la platœʁ
də la fœjə.

va te ɑ̃ ! vis !
fɥi sə mɔ̃də
ɛ̃besilə
e œʁø !

la ʁevɔltə
duluʁøzə
dy papje
sə pʁepaʁə !