Poeme : Des Envies De Rouge

Petite Rouge, mes lunes t’attirent,
Hélas, souvent tu en as rêvé.
Un jour, jusqu’à ce que tu expires,
Aux rondeurs de nuit tu as pensé…

Qu’est-ce qui pouvait te faire changer ?
J’ai tout essayé : larmes, androïdes, acide…
As-tu seulement eu, Rouge, de la volonté ?
Des douces courbes nocturnes tu étais avide,

Mais regarde-toi à présent !
Plus rouge que le sang, petite desséchée,
Tu ne m’as pas écoutée, j’avais fait serment,
Mes remords d’onde, je te les aurais donnés !

pətitə ʁuʒə, mε lynə tatiʁe,
ela, suvɑ̃ ty ɑ̃n- a ʁεve.
œ̃ ʒuʁ, ʒyska sə kə ty εkspiʁə,
o ʁɔ̃dœʁ də nɥi ty a pɑ̃se…

kε sə ki puvε tə fεʁə ʃɑ̃ʒe ?
ʒε tut- esεje : laʁmə, ɑ̃dʁɔidə, asidə…
a ty sələmɑ̃ y, ʁuʒə, də la vɔlɔ̃te ?
dε dusə kuʁbə- nɔktyʁnə- ty etεz- avidə,

mε ʁəɡaʁdə twa a pʁezɑ̃ !
plys ʁuʒə kə lə sɑ̃, pətitə deseʃe,
ty nə ma pa ekute, ʒavε fε sεʁme,
mε ʁəmɔʁd dɔ̃də, ʒə tə lεz- oʁε dɔne !