Poeme : Le Jardin Africain
Le Jardin Africain
Dans un jardin d’Abyssinie,
Aux lourdes senteurs de jasmin,
Sous le soleil, ta peau brunie,
Frissonnait en sentant ma main.
Et sous ta robe, comme deux grenades,
Dégoupillées, gisaient tes seins,
Tes gros tétons, sous mes œillades,
Insolents, perçaient le satin.
A tes pieds rampaient des chenilles,
Et sous les arbres, des papillons,
Décollant depuis les ramilles,
Taquinaient les fleurs en boutons.
De ta bouche au goût de verveine,
De tes lèvres couleur vermillon,
Comme du vent fusaient ton haleine
Et ta voix qui me disait non.
Aux lourdes senteurs de jasmin,
Sous le soleil, ta peau brunie,
Frissonnait en sentant ma main.
Et sous ta robe, comme deux grenades,
Dégoupillées, gisaient tes seins,
Tes gros tétons, sous mes œillades,
Insolents, perçaient le satin.
A tes pieds rampaient des chenilles,
Et sous les arbres, des papillons,
Décollant depuis les ramilles,
Taquinaient les fleurs en boutons.
De ta bouche au goût de verveine,
De tes lèvres couleur vermillon,
Comme du vent fusaient ton haleine
Et ta voix qui me disait non.
Poete83
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Poème en Phonétique
dɑ̃z- œ̃ ʒaʁdɛ̃ dabisini,
o luʁdə- sɑ̃tœʁ də ʒasmɛ̃,
su lə sɔlεj, ta po bʁyni,
fʁisɔnε ɑ̃ sɑ̃tɑ̃ ma mɛ̃.
e su ta ʁɔbə, kɔmə dø ɡʁənadə,
deɡupije, ʒizε tε sɛ̃,
tε ɡʁo tetɔ̃, su mεz- œjladə,
ɛ̃sɔlɑ̃, pεʁsε lə satɛ̃.
a tε pje ʁɑ̃pε dε ʃənijə,
e su lεz- aʁbʁə, dε papijɔ̃,
dekɔlɑ̃ dəpɥi lε ʁamijə,
takinε lε flœʁz- ɑ̃ butɔ̃.
də ta buʃə o ɡu də vεʁvεnə,
də tε lεvʁə- kulœʁ vεʁmijɔ̃,
kɔmə dy vɑ̃ fyzε tɔ̃-alεnə
e ta vwa ki mə dizε nɔ̃.
o luʁdə- sɑ̃tœʁ də ʒasmɛ̃,
su lə sɔlεj, ta po bʁyni,
fʁisɔnε ɑ̃ sɑ̃tɑ̃ ma mɛ̃.
e su ta ʁɔbə, kɔmə dø ɡʁənadə,
deɡupije, ʒizε tε sɛ̃,
tε ɡʁo tetɔ̃, su mεz- œjladə,
ɛ̃sɔlɑ̃, pεʁsε lə satɛ̃.
a tε pje ʁɑ̃pε dε ʃənijə,
e su lεz- aʁbʁə, dε papijɔ̃,
dekɔlɑ̃ dəpɥi lε ʁamijə,
takinε lε flœʁz- ɑ̃ butɔ̃.
də ta buʃə o ɡu də vεʁvεnə,
də tε lεvʁə- kulœʁ vεʁmijɔ̃,
kɔmə dy vɑ̃ fyzε tɔ̃-alεnə
e ta vwa ki mə dizε nɔ̃.