Texte : Jack L’éventreur.
A Propos
Un de mes plus anciens poèmes.
Jack L’éventreur.
Je marchai seul dans la pénombre,
un soir dans Londres.
Sur les pavés se reflétait mon ombre,
il était vingt heures à ma montre.
Un fin brouillard m’enveloppait
de son humidité vespérale,
quand, soudain, je croisai
un grand homme au regard glacial.
Il était bien éclairé par le réverbère,
qui se trouvait juste derrière.
Il portait un haut-de-forme,
il paraissait énorme.
Il traînait derrière lui l’immense ombre
de son long manteau sombre.
Il devait être un peintre en bâtiment,
il avait les mains rouges sang.
Les gens choisissent n’importe quoi
pour garnir leurs murailles !
Il avait un regard glacial,
comme le temps qui était très froid.
Soudain, je vis un attroupement.
Des policiers repoussaient les gens
amassés autour d’une femme allongée,
manifestement ayant été égorgée.
Soudain, je pris peur,
je venais de croiser « Jack l’éventreur ».
J’avais bien vu son visage d’assassin,
mais je préférai courir bien loin.
un soir dans Londres.
Sur les pavés se reflétait mon ombre,
il était vingt heures à ma montre.
Un fin brouillard m’enveloppait
de son humidité vespérale,
quand, soudain, je croisai
un grand homme au regard glacial.
Il était bien éclairé par le réverbère,
qui se trouvait juste derrière.
Il portait un haut-de-forme,
il paraissait énorme.
Il traînait derrière lui l’immense ombre
de son long manteau sombre.
Il devait être un peintre en bâtiment,
il avait les mains rouges sang.
Les gens choisissent n’importe quoi
pour garnir leurs murailles !
Il avait un regard glacial,
comme le temps qui était très froid.
Soudain, je vis un attroupement.
Des policiers repoussaient les gens
amassés autour d’une femme allongée,
manifestement ayant été égorgée.
Soudain, je pris peur,
je venais de croiser « Jack l’éventreur ».
J’avais bien vu son visage d’assassin,
mais je préférai courir bien loin.
Poldereaux
PostScriptum
OK.
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Poème en Phonétique
ʒə maʁʃε səl dɑ̃ la penɔ̃bʁə,
œ̃ swaʁ dɑ̃ lɔ̃dʁə.
syʁ lε pave sə ʁəfletε mɔ̃n- ɔ̃bʁə,
il etε vɛ̃ œʁz- a ma mɔ̃tʁə.
œ̃ fɛ̃ bʁujaʁ mɑ̃vəlɔpε
də sɔ̃n- ymidite vεspeʁalə,
kɑ̃, sudɛ̃, ʒə kʁwazε
œ̃ ɡʁɑ̃t- ɔmə o ʁəɡaʁ ɡlasjal.
il etε bjɛ̃ eklεʁe paʁ lə ʁevεʁbεʁə,
ki sə tʁuvε ʒystə dəʁjεʁə.
il pɔʁtε œ̃-o də fɔʁmə,
il paʁεsε enɔʁmə.
il tʁεnε dəʁjεʁə lɥi limɑ̃sə ɔ̃bʁə
də sɔ̃ lɔ̃ mɑ̃to sɔ̃bʁə.
il dəvε εtʁə œ̃ pɛ̃tʁə ɑ̃ ba=ti=mɑ̃,
il avε lε mɛ̃ ʁuʒə sɑ̃.
lε ʒɑ̃ ʃwazise nɛ̃pɔʁtə kwa
puʁ ɡaʁniʁ lœʁ myʁajə !
il avε œ̃ ʁəɡaʁ ɡlasjal,
kɔmə lə tɑ̃ ki etε tʁε fʁwa.
sudɛ̃, ʒə vis œ̃n- atʁupəmɑ̃.
dε pɔlisje ʁəpusε lε ʒɑ̃
amasez- otuʁ dynə famə alɔ̃ʒe,
manifεstəmɑ̃ εjɑ̃ ete eɡɔʁʒe.
sudɛ̃, ʒə pʁi pœʁ,
ʒə vənε də kʁwazəʁ « ʒak levɑ̃tʁəʁ ».
ʒavε bjɛ̃ vy sɔ̃ vizaʒə dasasɛ̃,
mε ʒə pʁefeʁε kuʁiʁ bjɛ̃ lwɛ̃.
œ̃ swaʁ dɑ̃ lɔ̃dʁə.
syʁ lε pave sə ʁəfletε mɔ̃n- ɔ̃bʁə,
il etε vɛ̃ œʁz- a ma mɔ̃tʁə.
œ̃ fɛ̃ bʁujaʁ mɑ̃vəlɔpε
də sɔ̃n- ymidite vεspeʁalə,
kɑ̃, sudɛ̃, ʒə kʁwazε
œ̃ ɡʁɑ̃t- ɔmə o ʁəɡaʁ ɡlasjal.
il etε bjɛ̃ eklεʁe paʁ lə ʁevεʁbεʁə,
ki sə tʁuvε ʒystə dəʁjεʁə.
il pɔʁtε œ̃-o də fɔʁmə,
il paʁεsε enɔʁmə.
il tʁεnε dəʁjεʁə lɥi limɑ̃sə ɔ̃bʁə
də sɔ̃ lɔ̃ mɑ̃to sɔ̃bʁə.
il dəvε εtʁə œ̃ pɛ̃tʁə ɑ̃ ba=ti=mɑ̃,
il avε lε mɛ̃ ʁuʒə sɑ̃.
lε ʒɑ̃ ʃwazise nɛ̃pɔʁtə kwa
puʁ ɡaʁniʁ lœʁ myʁajə !
il avε œ̃ ʁəɡaʁ ɡlasjal,
kɔmə lə tɑ̃ ki etε tʁε fʁwa.
sudɛ̃, ʒə vis œ̃n- atʁupəmɑ̃.
dε pɔlisje ʁəpusε lε ʒɑ̃
amasez- otuʁ dynə famə alɔ̃ʒe,
manifεstəmɑ̃ εjɑ̃ ete eɡɔʁʒe.
sudɛ̃, ʒə pʁi pœʁ,
ʒə vənε də kʁwazəʁ « ʒak levɑ̃tʁəʁ ».
ʒavε bjɛ̃ vy sɔ̃ vizaʒə dasasɛ̃,
mε ʒə pʁefeʁε kuʁiʁ bjɛ̃ lwɛ̃.