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Texte : Il Faudra Plus D’un Million D’années.



A Propos

Un poème en hommage à ma mère, dont je fus l’unique enfant, décédée à l’âge de 93 ans en 2005.

Il Faudra Plus D’un Million D’années.

Il faudra toute une éternité
pour parvenir à ta bonté.
Celle d’une femme ordinaire,
très dévouée à la prière.

Tu ne faisais aucune différence,
entre les plus aisés,
et ceux ayant eu moins de chance.
Tous tu les respectais.

Ton cœur était rempli de compassion.
Tu écoutais les gens avec attention,
que ce soient les plus nantis,
que ce soient les plus petits.

Il faudra, maman, plus d’un million d’années
pour atteindre ton immense gentillesse.
Et je suis fier d’être né
du ventre d’une femme d’une telle noblesse.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

il fodʁa tutə ynə etεʁnite
puʁ paʁvəniʁ a ta bɔ̃te.
sεllə dynə famə ɔʁdinεʁə,
tʁε devue a la pʁjεʁə.

ty nə fəzεz- okynə difeʁɑ̃sə,
ɑ̃tʁə lε plysz- εze,
e søz- εjɑ̃ y mwɛ̃ də ʃɑ̃sə.
tus ty lε ʁεspεktε.

tɔ̃ kœʁ etε ʁɑ̃pli də kɔ̃pasjɔ̃.
ty ekutε lε ʒɑ̃z- avεk atɑ̃sjɔ̃,
kə sə swae lε plys nɑ̃ti,
kə sə swae lε plys pəti.

il fodʁa, mamɑ̃, plys dœ̃ miljɔ̃ dane
puʁ atɛ̃dʁə tɔ̃n- imɑ̃sə ʒɑ̃tijεsə.
e ʒə sɥi fje dεtʁə ne
dy vɑ̃tʁə dynə famə dynə tεllə nɔblεsə.