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Texte : Les Petits Chats.



A Propos

Un poème.

Les Petits Chats.

Couchés sur leurs coussins dorés
dans la corbeille en osier,
les petits chats s’amusent, se dorlotent,
s’emberlificotent à démêler la pelote.

Ils se donnent des coups de patte,
ils se battent,
mais seulement pour jouer,
car ils sont nés de la même portée.

Leurs journées sont insouciantes,
ils s’amusent, ils se détendent.
Un soir, ils virent passer la petite boule grise,
celle que leur maman attrape, méprise.

Mais leur maman est partie rejoindre
les gros matous du quartier.
Ils vont devoir seuls se débrouiller,
l’utile à l’agréable joindre.

Ce sera pour eux une façon d’apprendre.
L’un d’eux sort de la corbeille, s’élance pour la prendre.
Mais la boule est allée se refugier sous le plancher.
Alors, le petit chat, très fâché

rentre bredouille auprès des autres,
entre lesquels il se vautre.
Ce n’est que partie remise,
Attendez qu’elle repasse dans la remise.

Puis, les petits chats s’endorment,
et, pour moi, les regarder ainsi,
les uns contre les autres blottis,
c’est une joie énorme.
Poldereaux

PostScriptum

OK.


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Poème en Phonétique

kuʃe syʁ lœʁ kusɛ̃ dɔʁe
dɑ̃ la kɔʁbεjə ɑ̃n- ozje,
lε pəti ʃa samyze, sə dɔʁlɔte,
sɑ̃bεʁlifikɔte a demεle la pəlɔtə.

il sə dɔne dε ku də patə,
il sə bate,
mε sələmɑ̃ puʁ ʒue,
kaʁ il sɔ̃ nes də la mεmə pɔʁte.

lœʁ ʒuʁne sɔ̃t- ɛ̃susjɑ̃tə,
il samyze, il sə detɑ̃de.
œ̃ swaʁ, il viʁe pase la pətitə bulə ɡʁizə,
sεllə kə lœʁ mamɑ̃ atʁapə, mepʁizə.

mε lœʁ mamɑ̃ ε paʁti ʁəʒwɛ̃dʁə
lε ɡʁo matus dy kaʁtje.
il vɔ̃ dəvwaʁ səl sə debʁuje,
lytilə a laɡʁeablə ʒwɛ̃dʁə.

sə səʁa puʁ øz- ynə fasɔ̃ dapʁɑ̃dʁə.
lœ̃ dø sɔʁ də la kɔʁbεjə, selɑ̃sə puʁ la pʁɑ̃dʁə.
mε la bulə εt- ale sə ʁəfyʒje su lə plɑ̃ʃe.
alɔʁ, lə pəti ʃa, tʁε faʃe

ʁɑ̃tʁə bʁədujə opʁε dεz- otʁə,
ɑ̃tʁə lekεlz- il sə votʁə.
sə nε kə paʁti ʁəmizə,
atɑ̃de kεllə ʁəpasə dɑ̃ la ʁəmizə.

pɥi, lε pəti ʃa sɑ̃dɔʁme,
e, puʁ mwa, lε ʁəɡaʁde ɛ̃si,
lεz- œ̃ kɔ̃tʁə lεz- otʁə- blɔti,
sεt- ynə ʒwa enɔʁmə.