Poème-France.com

Texte : Liège, Mon Amour.



A Propos

Danc mon coeur, moi pourtant le fils du flamand et de la napolitaine, oui, dans mon cœur, cette ville dans laquelle je vis depuis ma naissance le 12 février 1959, est… la plus belle du monde.

Liège, Mon Amour.

Ne vous intéressez pas à moi.
Avec une cuillère d’argent
je ne naquis pas.
Un destin pas très brillant.

Laissez-moi tranquille,
isolé, seul dans cette ville.
Une solitude qui me sied,
dans cette « ville d’acier ».

Les jeunes femmes y sont très belles,
provocantes elles s’affichent,
dans cette ville très riche,
toujours la même ritournelle.

Moi, je suis le « perdant d’office »,
ni une femme ni un fils,
car elles veulent des « gagnants »,
tout en haut de leur tour d’argent.

Mais s’il n’y avait pas de perdants,
où seraient donc les gagnants ?
Du haut de leur tour un jour elles tomberont.
Et ça leur servira de leçon.
Poldereaux

PostScriptum

OK.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

nə vuz- ɛ̃teʁese pa a mwa.
avεk ynə kɥjεʁə daʁʒe
ʒə nə naki pa.
œ̃ dεstɛ̃ pa tʁε bʁijɑ̃.

lεse mwa tʁɑ̃kjə,
izɔle, səl dɑ̃ sεtə vilə.
ynə sɔlitydə ki mə sjε,
dɑ̃ sεtə « vilə dasjəʁ ».

lε ʒənə faməz- i sɔ̃ tʁε bεllə,
pʁɔvɔkɑ̃təz- εllə safiʃe,
dɑ̃ sεtə vilə tʁε ʁiʃə,
tuʒuʁ la mεmə ʁituʁnεllə.

mwa, ʒə sɥi lə « pεʁdɑ̃ dɔfisə »,
ni ynə famə ni œ̃ fis,
kaʁ εllə vəle dəs « ɡaɲɑ̃ts »,
tut- ɑ̃-o də lœʁ tuʁ daʁʒe.

mε sil ni avε pa də pεʁdɑ̃,
u səʁε dɔ̃k lε ɡaɲɑ̃ ?
dy-o də lœʁ tuʁ œ̃ ʒuʁ εllə tɔ̃bəʁɔ̃.
e sa lœʁ sεʁviʁa də ləsɔ̃.