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Texte : Triste Indifférence.



A Propos

Un poème.

Triste Indifférence.

Vous avez vu le pauvre,
sans rien ni guenilles,
de ceux qu’on oublie,
parce-qu’il est pauvre.

Vous avez croisé ce pauvre sans guenilles,
et vous l’avez ignoré,
car il est de ceux qu’on oublie,
en passant, un jour d’été.

Et puis vous êtes rentrés
chez vous vous goinfrer
de caviar et de bon vin,
alors que lui crevait de faim.

Ce pauvre c’était le Seigneur Jésus,
attendant un geste d’amour,
un geste, tout court,
et vous ne l’avez pas vu.

La vie est courte, plus courte que l’Aurore.
et trop vite vient la mort.
Vous avez ignoré cet enfant,
couché par terre, sous le froid grelottant.
Poldereaux

PostScriptum

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Poème en Phonétique

vuz- ave vy lə povʁə,
sɑ̃ ʁjɛ̃ ni ɡənijə,
də sø kɔ̃n- ubli,
paʁsə kil ε povʁə.

vuz- ave kʁwaze sə povʁə sɑ̃ ɡənijə,
e vu lavez- iɲɔʁe,
kaʁ il ε də sø kɔ̃n- ubli,
ɑ̃ pasɑ̃, œ̃ ʒuʁ dete.

e pɥi vuz- εtə ʁɑ̃tʁe
ʃe vu vu ɡwɛ̃fʁe
də kavjaʁ e də bɔ̃ vɛ̃,
alɔʁ kə lɥi kʁəvε də fɛ̃.

sə povʁə setε lə sεɲœʁ ʒezys,
atɑ̃dɑ̃ œ̃ ʒεstə damuʁ,
œ̃ ʒεstə, tu kuʁ,
e vu nə lave pa vy.

la vi ε kuʁtə, plys kuʁtə kə loʁɔʁə.
e tʁo vitə vjɛ̃ la mɔʁ.
vuz- avez- iɲɔʁe sεt ɑ̃fɑ̃,
kuʃe paʁ teʁə, su lə fʁwa ɡʁəlɔtɑ̃.