Poeme : Le Montagnard
Le Montagnard
Il guerroyait sur les Alpes,
Était un aventurier,
Et était un voyou à l’envers des montagnes.
Il avait au dessus de l’âme une lame d’abir qui lui pesait contre la gorge, à ce qu’on disait,
Et il taillait des ablais dans les prés ciselés.
Il abalanciait le coeur et la plume,
Et il pillait des piliers de mairie.
Il baisait la paupière droite de la juvénile,
Et il jouait de sa parade à gauche, aux pâturages.
Il buvait le sang du Christ et mangeait sa chaire,
Et il rongeait les os du Malin.
Il échalassait avec des pieux les odieux et secourait des riches radieuses,
Et il abiennait des chars de charognes.
Ses lèvres brutes honoraient la collision charnelle par un corps achali, du cordon jusqu’à l’antre,
Et se changeaient en abruptes pour goûter ses sœurs à l’entre.
Il inspirait le calumet de la paix,
Et respirait l’accalmie sur les museaux de ces chiens, dressés à quatre pattes, sous sa botte,
Sans besoin de crachat sur leur nez pour les eschelait en rang,
La mort leur faisant peine.
S’était la Main Droite du Créateur,
Et l’Artiste du Pied Gauche de la Discorde.
Il était un ange,
Celui qui a chuté.
Était un aventurier,
Et était un voyou à l’envers des montagnes.
Il avait au dessus de l’âme une lame d’abir qui lui pesait contre la gorge, à ce qu’on disait,
Et il taillait des ablais dans les prés ciselés.
Il abalanciait le coeur et la plume,
Et il pillait des piliers de mairie.
Il baisait la paupière droite de la juvénile,
Et il jouait de sa parade à gauche, aux pâturages.
Il buvait le sang du Christ et mangeait sa chaire,
Et il rongeait les os du Malin.
Il échalassait avec des pieux les odieux et secourait des riches radieuses,
Et il abiennait des chars de charognes.
Ses lèvres brutes honoraient la collision charnelle par un corps achali, du cordon jusqu’à l’antre,
Et se changeaient en abruptes pour goûter ses sœurs à l’entre.
Il inspirait le calumet de la paix,
Et respirait l’accalmie sur les museaux de ces chiens, dressés à quatre pattes, sous sa botte,
Sans besoin de crachat sur leur nez pour les eschelait en rang,
La mort leur faisant peine.
S’était la Main Droite du Créateur,
Et l’Artiste du Pied Gauche de la Discorde.
Il était un ange,
Celui qui a chuté.
Précieuse
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Poème en Phonétique
il ɡeʁwajε syʁ lεz- alpə,
etε œ̃n- avɑ̃tyʁje,
e etε œ̃ vwaju a lɑ̃vεʁ dε mɔ̃taɲə.
il avε o dəsy də lamə ynə lamə dabiʁ ki lɥi pəzε kɔ̃tʁə la ɡɔʁʒə, a sə kɔ̃ dizε,
e il tajε dεz- ablε dɑ̃ lε pʁe sizəle.
il abalɑ̃sjε lə kœʁ e la plymə,
e il pijε dε pilje də mεʁi.
il bεzε la popjεʁə dʁwatə də la ʒyvenilə,
e il ʒuε də sa paʁadə a ɡoʃə, o patyʁaʒə.
il byvε lə sɑ̃ dy kʁist e mɑ̃ʒε sa ʃεʁə,
e il ʁɔ̃ʒε lεz- os dy malɛ̃.
il eʃalasε avεk dε pjø lεz- ɔdjøz- e səkuʁε dε ʁiʃə ʁadjøzə,
e il abjεnε dε ʃaʁ də ʃaʁɔɲə.
sε lεvʁə- bʁytəz- onoʁε la kɔlizjɔ̃ ʃaʁnεllə paʁ œ̃ kɔʁz- aʃali, dy kɔʁdɔ̃ ʒyska lɑ̃tʁə,
e sə ʃɑ̃ʒε ɑ̃n- abʁyptə puʁ ɡute sε sœʁz- a lɑ̃tʁə.
il ɛ̃spiʁε lə kalymε də la pε,
e ʁεspiʁε lakalmi syʁ lε myzo də sε ʃjɛ̃, dʁesez- a katʁə patə, su sa bɔtə,
sɑ̃ bəzwɛ̃ də kʁaʃa syʁ lœʁ ne puʁ lεz- εʃəlε ɑ̃ ʁɑ̃,
la mɔʁ lœʁ fəzɑ̃ pεnə.
setε la mɛ̃ dʁwatə dy kʁeatœʁ,
e laʁtistə dy pje ɡoʃə də la diskɔʁdə.
il etε œ̃n- ɑ̃ʒə,
səlɥi ki a ʃyte.
etε œ̃n- avɑ̃tyʁje,
e etε œ̃ vwaju a lɑ̃vεʁ dε mɔ̃taɲə.
il avε o dəsy də lamə ynə lamə dabiʁ ki lɥi pəzε kɔ̃tʁə la ɡɔʁʒə, a sə kɔ̃ dizε,
e il tajε dεz- ablε dɑ̃ lε pʁe sizəle.
il abalɑ̃sjε lə kœʁ e la plymə,
e il pijε dε pilje də mεʁi.
il bεzε la popjεʁə dʁwatə də la ʒyvenilə,
e il ʒuε də sa paʁadə a ɡoʃə, o patyʁaʒə.
il byvε lə sɑ̃ dy kʁist e mɑ̃ʒε sa ʃεʁə,
e il ʁɔ̃ʒε lεz- os dy malɛ̃.
il eʃalasε avεk dε pjø lεz- ɔdjøz- e səkuʁε dε ʁiʃə ʁadjøzə,
e il abjεnε dε ʃaʁ də ʃaʁɔɲə.
sε lεvʁə- bʁytəz- onoʁε la kɔlizjɔ̃ ʃaʁnεllə paʁ œ̃ kɔʁz- aʃali, dy kɔʁdɔ̃ ʒyska lɑ̃tʁə,
e sə ʃɑ̃ʒε ɑ̃n- abʁyptə puʁ ɡute sε sœʁz- a lɑ̃tʁə.
il ɛ̃spiʁε lə kalymε də la pε,
e ʁεspiʁε lakalmi syʁ lε myzo də sε ʃjɛ̃, dʁesez- a katʁə patə, su sa bɔtə,
sɑ̃ bəzwɛ̃ də kʁaʃa syʁ lœʁ ne puʁ lεz- εʃəlε ɑ̃ ʁɑ̃,
la mɔʁ lœʁ fəzɑ̃ pεnə.
setε la mɛ̃ dʁwatə dy kʁeatœʁ,
e laʁtistə dy pje ɡoʃə də la diskɔʁdə.
il etε œ̃n- ɑ̃ʒə,
səlɥi ki a ʃyte.