Précieuse @precieuse

Présentation de l'auteur / poète

Ton cous blanc,
Noyé entre mes anneaux.
Telle une anaconda,
J'ai envie de m'y enrouler,
Pour serrer,
Resserrer,
Jusqu'à que tu ne t'étouffes,
Entre le creux de mes seins.
Sentir ton pouls se taire,
Te voire blêmir,
Et t'élire premier roi des morts,
Et de mes délires,
Pendu par le noeud coulant que formera mes courbes,
Toutes autour de ta nuque.

La haine n'est pas mon alibi,
Mais la possession de ton esprit,
Collectionner ton âme.
Il n'y a que cette fortune que j'aime.

Je suis précieuse,
Et j'aime les belles lettres.
Le savoir,
Je l'avale profondément,
Dans ma gueule,
Pour l'obtenir dans ma chaire,
Dans mes veines.

Ma chère,
Moi je n'ai rien à t'offrir,
À toi même qui me vue naître.
Je n'ai pas d'héritage à te concéder,
Lorsque l'égoïsme me tuera.