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Poeme : Incroyable Pardon De L’animal



Incroyable Pardon De L’animal

Non je ne te veux pas de mal ! Regarde-moi
Je pensais heureux, venir jouer avec toi.
Quand j’ai ressenti de si grandes douleurs
Tes piques n’ont pourtant pas déchaîné ma fureur
J’aimerais que tu m’expliques pourquoi ?
Tellement de haine tu as contre moi !
Il faut faire frémir toute cette foule de gens
C’est donc ainsi que tu nourris tous tes enfants ?
Il va falloir me tuer
Pour te voir ovationner !
Mais que se passe t-il en me regardant ?
Tu découvres que je ne suis pas méchant
Tu as honte les yeux dans les miens !
Tu seras un homme meilleur demain.

Agnès Rivière (inspirée de cette magnifique photo ! )

Cette image m’a fait pleurer d’émotion !
Rivière

PostScriptum

En plein combat, il s’est effondré de remords quand il s’est rendu compte qu’il incitait cette douce bête à se battre.
A ce moment-là, il devint un farouche adversaire de la tauromachie.
Le regard du taureau sur cette photo en dit long.

Même péniblement blessé par les picadors, cet animal n’a pas attaqué le toréador.
Alvaro Munera a déclaré :
« Soudainement, j’ai regardé le taureau. Il avait cette innocence que tous les animaux ont dans leurs yeux et il m’a imploré du regard.
Ce regard fut pour moi comme un cri pour la justice qui retentit au plus profond de moi.
Ce ressenti déclencha en moi comme une prière, car si on avoue, souhaitons-le, nous seront pardonnés.
J’eus l’impression d’être la pire merde sur la terre. [… ]
Les bovins sont parmi les plus douces créatures qui respirent ; personne ne montre plus de tendresse passionnée à leur jeune lorsqu’ils sont privés d’eux.
Bref, je n’ai pas honte de professer un amour profond pour ces paisibles créatures. »
Voici un extrait d’interview où ce toréador explique comment il est devenu végétarien et militant contre la tauromachie :
« Et soudain le taureau m’a regardé, son regard qui reflétait l’innocence de tous les animaux me suppliait.
C’était le combat contre l’injustice non explicable, l’ultime requête avant la cruauté inutile.
Cette fois il m’a enseigné la pitié et j’eus l’impression d’être la pire ordure du monde. »


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Poème en Phonétique

nɔ̃ ʒə nə tə vø pa də mal ! ʁəɡaʁdə mwa
ʒə pɑ̃sεz- œʁø, vəniʁ ʒue avεk twa.
kɑ̃ ʒε ʁəsɑ̃ti də si ɡʁɑ̃də dulœʁ
tε pik nɔ̃ puʁtɑ̃ pa deʃεne ma fyʁœʁ
ʒεməʁε kə ty mεksplik puʁkwa ?
tεllmɑ̃ də-εnə ty a kɔ̃tʁə mwa !
il fo fεʁə fʁemiʁ tutə sεtə fulə də ʒɑ̃
sε dɔ̃k ɛ̃si kə ty nuʁʁi tus tεz- ɑ̃fɑ̃ ?
il va falwaʁ mə tɥe
puʁ tə vwaʁ ɔvasjɔne !
mε kə sə pasə te il ɑ̃ mə ʁəɡaʁdɑ̃ ?
ty dekuvʁə- kə ʒə nə sɥi pa meʃɑ̃
ty a ɔ̃tə lεz- iø dɑ̃ lε mjɛ̃ !
ty səʁaz- œ̃n- ɔmə mεjœʁ dəmɛ̃.

aɲε ʁivjεʁə (ɛ̃spiʁe də sεtə maɲifikə fɔto ! )

sεtə imaʒə ma fε pləʁe demɔsjɔ̃ !