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Prose : L’éducation Nationale Ouvre Le Parapluie.



L’éducation Nationale Ouvre Le Parapluie.

Si tu es un enseignant prend bien garde à toi
A tout moment de viol, l’enfant peut t’accuser
Et sur ta hiérarchie ne compte surtout pas
Il n’y a pas pour toi d’innocent présumé
Avec sanction disciplinaire, suspendu
Sans aucun remords le rectorat te livrera
Sans dire pourquoi cette longue garde à vue
Ta famille dans le plus profond désarroi.
Pas le droit à un appel pour les rassurer
Te voila en maison d’arrêt maintenant.
Car monsieur le juge d’instruction l’a décidé.
Sache qu’est sacrée la parole d’un enfant.
Tant pis pour toi, si elle protège un parent.

Si tu es seul adulte dans ta classe enseignant
Tu es à la merci d’une parole d’enfant.
Il importe peu que par précaution ultime
Tu n’aurais jamais été seul avec cette « victime »
Tu serviras de bouc émissaire à quelqu’un
Dont jamais sauf miracle, tu ne sauras rien.
Le rectorat, L’académie, la justice te brisera
Ton innocence, en prison on ne l’entend pas.
Enseignant crois-moi « les risques du métier ».
Plus que jamais n’appartient pas au passé
Il faut se remuer, chercher des solutions
Pour que jamais un innocent soit en prison.
il peut être ton père, ton frère, ou ton enfant
Réveillons nous ! il est j’espère encore temps.
Outreau n’a pas servi de leçon.
On met des innocents en prison
Rivière

PostScriptum

Un enseignant en prison 4 mois et une semaine, quand l’expertise prouve que c’est le père le coupable. (Sperme en grande quantité dans la culotte) Pourtant l’enseignant reste le SEUL ACCUSE ? ) Alors cette poésie pour mettre en garde TOUS les enseignants des graves dérives de la justice. Cet enseignant était avec une autre enseignante TOUTE la journée… une chance et pourtant on s’acharne sur lui. Alors je me pose une question
-Comment ferait un ou une enseignante toute la journée SEUL avec sa classe qui serait accusé par un enfant (Dans notre cas on sait que les parents sont derrière elle)


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Poème en Phonétique

si ty ε œ̃n- ɑ̃sεɲɑ̃ pʁɑ̃ bjɛ̃ ɡaʁdə a twa
a tu mɔmɑ̃ də vjɔl, lɑ̃fɑ̃ pø takyze
e syʁ ta jeʁaʁʃi nə kɔ̃tə syʁtu pa
il ni a pa puʁ twa dinɔse pʁezyme
avεk sɑ̃ksjɔ̃ disiplinεʁə, syspɑ̃dy
sɑ̃z- okœ̃ ʁəmɔʁd lə ʁεktɔʁa tə livʁəʁa
sɑ̃ diʁə puʁkwa sεtə lɔ̃ɡ ɡaʁdə a vɥ
ta famijə dɑ̃ lə plys pʁɔfɔ̃ dezaʁwa.
pa lə dʁwa a œ̃n- apεl puʁ lε ʁasyʁe
tə vwala ɑ̃ mεzɔ̃ daʁε mɛ̃tənɑ̃.
kaʁ məsjø lə ʒyʒə dɛ̃stʁyksjɔ̃ la deside.
saʃə kε sakʁe la paʁɔlə dœ̃n- ɑ̃fɑ̃.
tɑ̃ pi puʁ twa, si εllə pʁɔtεʒə œ̃ paʁɑ̃.

si ty ε səl adyltə dɑ̃ ta klasə ɑ̃sεɲɑ̃
ty ε a la mεʁsi dynə paʁɔlə dɑ̃fɑ̃.
il ɛ̃pɔʁtə pø kə paʁ pʁekosjɔ̃ yltimə
ty noʁε ʒamεz- ete səl avεk sεtə « viktimə »
ty sεʁviʁa də buk emisεʁə a kεlkœ̃
dɔ̃ ʒamε sof miʁaklə, ty nə soʁa ʁjɛ̃.
lə ʁεktɔʁa, lakademi, la ʒystisə tə bʁizəʁa
tɔ̃n- inɔsɑ̃sə, ɑ̃ pʁizɔ̃ ɔ̃ nə lɑ̃tɑ̃ pa.
ɑ̃sεɲɑ̃ kʁwa mwa « ləs ʁisk dy metjəʁ ».
plys kə ʒamε napaʁtjɛ̃ pa o pase
il fo sə ʁəmɥe, ʃεʁʃe dε sɔlysjɔ̃
puʁ kə ʒamεz- œ̃n- inɔse swa ɑ̃ pʁizɔ̃.
il pø εtʁə tɔ̃ pεʁə, tɔ̃ fʁεʁə, u tɔ̃n- ɑ̃fɑ̃
ʁevεjɔ̃ nu ! il ε ʒεspεʁə ɑ̃kɔʁə tɑ̃.
utʁo na pa sεʁvi də ləsɔ̃.
ɔ̃ mεt dεz- inɔsɑ̃z- ɑ̃ pʁizɔ̃