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Poeme : J’ai Vu…



J’ai Vu…

J’ai vu pleurer des fleurs.
J’ai vu chuter des arbres.
Leurs souches exsudaient une liqueur âcre
Et sur leurs pommettes suait la douleur.
Incarné

J’ai vu flétrir des pétales.
J’ai vu se dessécher des branches.
Fanées sur La Rose par des rafales.
Effondrées sur l’humus, ayant eues brin de chance.
Dans nos yeux,

J’ai vu trépasser le jour.
Puis j’ai vu s’éteindre la nuit.
Excommuniant celle qui vient avant lui
Ajournant de son succédant, tout les discours.
L’Enfer c’est l’autre.

J’ai vu le Feu, vagabonder la nuit.
Rarement seul. Escorté, presque toujours.
Simulacres qui prospèrent sans bruit.
Ils affluent même le jour,
Concluant nos destinées.

Incarné
Dans nos yeux,
L’Enfer c’est l’autre.
Concluant nos destinées.
Roi Tavel

PostScriptum

In donoye, Lecela conodé


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Poème en Phonétique

ʒε vy pləʁe dε flœʁ.
ʒε vy ʃyte dεz- aʁbʁə.
lœʁ suʃəz- εksydε ynə likœʁ akʁə
e syʁ lœʁ pɔmεtə sɥε la dulœʁ.
ɛ̃kaʁne

ʒε vy fletʁiʁ dε petalə.
ʒε vy sə deseʃe dε bʁɑ̃ʃə.
fane syʁ la ʁozə paʁ dε ʁafalə.
efɔ̃dʁe syʁ lymys, εjɑ̃ ø bʁɛ̃ də ʃɑ̃sə.
dɑ̃ noz- iø,

ʒε vy tʁepase lə ʒuʁ.
pɥi ʒε vy setɛ̃dʁə la nɥi.
εkskɔmynjɑ̃ sεllə ki vjɛ̃ avɑ̃ lɥi
aʒuʁnɑ̃ də sɔ̃ syksedɑ̃, tu lε diskuʁ.
lɑ̃fe sε lotʁə.

ʒε vy lə fø, vaɡabɔ̃de la nɥi.
ʁaʁəmɑ̃ səl. εskɔʁte, pʁεskə tuʒuʁ.
simylakʁə- ki pʁɔspεʁe sɑ̃ bʁɥi.
ilz- aflɥe mεmə lə ʒuʁ,
kɔ̃klɥɑ̃ no dεstine.

ɛ̃kaʁne
dɑ̃ noz- iø,
lɑ̃fe sε lotʁə.
kɔ̃klɥɑ̃ no dεstine.