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Poeme : Abel, Mon Ami (Hommage)



Abel, Mon Ami (Hommage)

D’un rêve j’ai vu, l’aigle blanc survoler,
Ô, le chaste zénith, ciel ouvert j’ai prié ?
L’ineffable sourire, à l’écho passionnel,
D’une image de bronze, un camée sans modèle.
A l’affût de tes mots, doux vitraux de ton cœur,
Sable fin de ton âme, aux nuées de couleur,
Ton image fleurit dans de saints éternels,
Tu es roi patriarche aux fruits sourds d’un autel.
Hiérarchique lumière, à mes yeux j’aperçois,
Oui, la célestre fièvre, un eden en émoi ;
Séraphique substance à l’usuelle émotion,
Purs chérubins te jouent l’allègre chant de Sion.
Mon Abel, tendre ami, mémorial de nos joies,
Une stèle je pose, embaumée de ta voix,
Sur l’illustre amitié, Toi et Moi, deux en croix,
Nos sanglots éternels sècheront, je le crois.

A Taynara, la fille d’Abel
Rosnoir

PostScriptum

Rien de plus douloureux que de perdre un ami !
J’ai souvent pensé que le suicide ètait une forme de faiblesse ;
Je pense aujourd’hui que le suicide peut être une forme de courage.
Abel était un homme simple, soigneux de sa personne.
Chemise blanche, très bien vêtu !
De l’eden aux enfers, il n’a pas supporté :
Trop fier, c’est sur !

Je ne demande pas pas de commentaires sur ma poèsie,
Juste de sympathiques commentaires pour sa fille « Taynara » qu’il aimait tant.
Merçi pour votre soutien auprès d’elle
Amitiés !


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Poème en Phonétique

dœ̃ ʁεvə ʒε vy, lεɡlə blɑ̃ syʁvɔle,
o, lə ʃastə zenit, sjεl uvεʁ ʒε pʁje ?
linefablə suʁiʁə, a leʃo pasjɔnεl,
dynə imaʒə də bʁɔ̃zə, œ̃ kame sɑ̃ mɔdεlə.
a lafy də tε mo, du vitʁo də tɔ̃ kœʁ,
sablə fɛ̃ də tɔ̃n- amə, o nye də kulœʁ,
tɔ̃n- imaʒə fləʁi dɑ̃ də sɛ̃z- etεʁnεl,
ty ε ʁwa patʁjaʁʃə o fʁɥi suʁd dœ̃n- otεl.
jeʁaʁʃikə lymjεʁə, a mεz- iø ʒapεʁswa,
ui, la selεstʁə fjεvʁə, œ̃n- ədɛ̃ ɑ̃n- emwa,
seʁafikə sybstɑ̃sə a lyzɥεllə emɔsjɔ̃,
pyʁ ʃeʁybɛ̃ tə ʒue lalεɡʁə ʃɑ̃ də sjɔ̃.
mɔ̃n- abεl, tɑ̃dʁə ami, memɔʁjal də no ʒwa,
ynə stεlə ʒə pozə, ɑ̃bome də ta vwa,
syʁ lilystʁə amitje, twa e mwa, døz- ɑ̃ kʁwa,
no sɑ̃ɡloz- etεʁnεl sεʃəʁɔ̃, ʒə lə kʁwa.

a tεnaʁa, la fijə dabεl