Poeme : Le Train Du Temps
Le Train Du Temps
Des pas fanés vers un voyage inattendu.
Yeux effrayés, visages pâles et oblongs.
Et pensée confuse par des regards perdus.
Courtes mémoires traquées habillées trop long.
Train branlant, démarrait luttant contre le temps
Étant seul parmi les rails fourchus et les gares,
Ses wagons trébuchés, l’avaient rendu plus lent,
Dernier arrêt, il reprit l’esprit, bien que tard.
Ma vieillesse est face à face avec mon printemps.
Tenant entre son fin tremblement un miroir,
De derrière la fenêtre du train du temps.
Qui court follement, épuisant pour la mémoire.
L’imparfait fut face à face avec mon parfait.
Le silence grandit et ses rides parlèrent.
Regrettant parfois le temps pour ce qu’il m’a fait.
Les mots se perdirent sur le chemin de fer.
Le train du temps passa d’ici, devant ma porte.
Un accès insensé à la laideur des rides.
Récolta toutes mes feuilles, vertes et mortes.
Des cheveux gris courts et un cœur brisé aride.
Des erreurs détaillées d’un sentiment qui tue.
Jetées entre la mort et les lignes soudées.
Des mots mal interprétés d’un discours foutu.
Cherchant le sort d’une station évadée.
Temps passager échappé des griffes de l’heure.
Veines noircies, comme les voies ferroviaires.
Mains froides malgré cette énorme tiédeur.
Vent soufflant à travers le vide des artères.
J’hésite encore, mais le train fou est parti,
Prenant mes souvenirs et rien pour l’avenir.
L’asthénie et les maux occupent mes parties.
Et les mots nus se déchaînent dans mes soupirs.
Yeux effrayés, visages pâles et oblongs.
Et pensée confuse par des regards perdus.
Courtes mémoires traquées habillées trop long.
Train branlant, démarrait luttant contre le temps
Étant seul parmi les rails fourchus et les gares,
Ses wagons trébuchés, l’avaient rendu plus lent,
Dernier arrêt, il reprit l’esprit, bien que tard.
Ma vieillesse est face à face avec mon printemps.
Tenant entre son fin tremblement un miroir,
De derrière la fenêtre du train du temps.
Qui court follement, épuisant pour la mémoire.
L’imparfait fut face à face avec mon parfait.
Le silence grandit et ses rides parlèrent.
Regrettant parfois le temps pour ce qu’il m’a fait.
Les mots se perdirent sur le chemin de fer.
Le train du temps passa d’ici, devant ma porte.
Un accès insensé à la laideur des rides.
Récolta toutes mes feuilles, vertes et mortes.
Des cheveux gris courts et un cœur brisé aride.
Des erreurs détaillées d’un sentiment qui tue.
Jetées entre la mort et les lignes soudées.
Des mots mal interprétés d’un discours foutu.
Cherchant le sort d’une station évadée.
Temps passager échappé des griffes de l’heure.
Veines noircies, comme les voies ferroviaires.
Mains froides malgré cette énorme tiédeur.
Vent soufflant à travers le vide des artères.
J’hésite encore, mais le train fou est parti,
Prenant mes souvenirs et rien pour l’avenir.
L’asthénie et les maux occupent mes parties.
Et les mots nus se déchaînent dans mes soupirs.
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Poème en Phonétique
dε pa fane vεʁz- œ̃ vwajaʒə inatɑ̃dy.
iøz- efʁεje, vizaʒə paləz- e ɔblɔ̃ɡ.
e pɑ̃se kɔ̃fyzə paʁ dε ʁəɡaʁd pεʁdys.
kuʁtə- memwaʁə tʁake-abije tʁo lɔ̃.
tʁɛ̃ bʁɑ̃lɑ̃, demaʁε lytɑ̃ kɔ̃tʁə lə tɑ̃
etɑ̃ səl paʁmi lε ʁaj fuʁʃysz- e lε ɡaʁə,
sε waɡɔ̃ tʁebyʃe, lavε ʁɑ̃dy plys lɑ̃,
dεʁnje aʁε, il ʁəpʁi lεspʁi, bjɛ̃ kə taʁ.
ma vjεjεsə ε fasə a fasə avεk mɔ̃ pʁɛ̃tɑ̃.
tənɑ̃ ɑ̃tʁə sɔ̃ fɛ̃ tʁɑ̃bləmɑ̃ œ̃ miʁwaʁ,
də dəʁjεʁə la fənεtʁə dy tʁɛ̃ dy tɑ̃.
ki kuʁ fɔlmɑ̃, epɥizɑ̃ puʁ la memwaʁə.
lɛ̃paʁfε fy fasə a fasə avεk mɔ̃ paʁfε.
lə silɑ̃sə ɡʁɑ̃di e sε ʁidə paʁlεʁe.
ʁəɡʁεtɑ̃ paʁfwa lə tɑ̃ puʁ sə kil ma fε.
lε mo sə pεʁdiʁe syʁ lə ʃəmɛ̃ də fεʁ.
lə tʁɛ̃ dy tɑ̃ pasa disi, dəvɑ̃ ma pɔʁtə.
œ̃n- aksεz- ɛ̃sɑ̃se a la lεdœʁ dε ʁidə.
ʁekɔlta tutə mε fœjə, vεʁtəz- e mɔʁtə.
dε ʃəvø ɡʁi kuʁz- e œ̃ kœʁ bʁize aʁidə.
dεz- eʁœʁ detaje dœ̃ sɑ̃timɑ̃ ki tɥ.
ʒətez- ɑ̃tʁə la mɔʁ e lε liɲə sude.
dε mo mal ɛ̃tεʁpʁete dœ̃ diskuʁ futy.
ʃεʁʃɑ̃ lə sɔʁ dynə stasjɔ̃ evade.
tɑ̃ pasaʒe eʃape dε ɡʁifə də lœʁ.
vεnə nwaʁsi, kɔmə lε vwa feʁɔvjεʁə.
mɛ̃ fʁwadə malɡʁe sεtə enɔʁmə tjedœʁ.
vɑ̃ suflɑ̃ a tʁavεʁ lə vidə dεz- aʁtεʁə.
ʒezitə ɑ̃kɔʁə, mε lə tʁɛ̃ fu ε paʁti,
pʁənɑ̃ mε suvəniʁz- e ʁjɛ̃ puʁ lavəniʁ.
lasteni e lε moz- ɔkype mε paʁti.
e lε mo nys sə deʃεne dɑ̃ mε supiʁ.
iøz- efʁεje, vizaʒə paləz- e ɔblɔ̃ɡ.
e pɑ̃se kɔ̃fyzə paʁ dε ʁəɡaʁd pεʁdys.
kuʁtə- memwaʁə tʁake-abije tʁo lɔ̃.
tʁɛ̃ bʁɑ̃lɑ̃, demaʁε lytɑ̃ kɔ̃tʁə lə tɑ̃
etɑ̃ səl paʁmi lε ʁaj fuʁʃysz- e lε ɡaʁə,
sε waɡɔ̃ tʁebyʃe, lavε ʁɑ̃dy plys lɑ̃,
dεʁnje aʁε, il ʁəpʁi lεspʁi, bjɛ̃ kə taʁ.
ma vjεjεsə ε fasə a fasə avεk mɔ̃ pʁɛ̃tɑ̃.
tənɑ̃ ɑ̃tʁə sɔ̃ fɛ̃ tʁɑ̃bləmɑ̃ œ̃ miʁwaʁ,
də dəʁjεʁə la fənεtʁə dy tʁɛ̃ dy tɑ̃.
ki kuʁ fɔlmɑ̃, epɥizɑ̃ puʁ la memwaʁə.
lɛ̃paʁfε fy fasə a fasə avεk mɔ̃ paʁfε.
lə silɑ̃sə ɡʁɑ̃di e sε ʁidə paʁlεʁe.
ʁəɡʁεtɑ̃ paʁfwa lə tɑ̃ puʁ sə kil ma fε.
lε mo sə pεʁdiʁe syʁ lə ʃəmɛ̃ də fεʁ.
lə tʁɛ̃ dy tɑ̃ pasa disi, dəvɑ̃ ma pɔʁtə.
œ̃n- aksεz- ɛ̃sɑ̃se a la lεdœʁ dε ʁidə.
ʁekɔlta tutə mε fœjə, vεʁtəz- e mɔʁtə.
dε ʃəvø ɡʁi kuʁz- e œ̃ kœʁ bʁize aʁidə.
dεz- eʁœʁ detaje dœ̃ sɑ̃timɑ̃ ki tɥ.
ʒətez- ɑ̃tʁə la mɔʁ e lε liɲə sude.
dε mo mal ɛ̃tεʁpʁete dœ̃ diskuʁ futy.
ʃεʁʃɑ̃ lə sɔʁ dynə stasjɔ̃ evade.
tɑ̃ pasaʒe eʃape dε ɡʁifə də lœʁ.
vεnə nwaʁsi, kɔmə lε vwa feʁɔvjεʁə.
mɛ̃ fʁwadə malɡʁe sεtə enɔʁmə tjedœʁ.
vɑ̃ suflɑ̃ a tʁavεʁ lə vidə dεz- aʁtεʁə.
ʒezitə ɑ̃kɔʁə, mε lə tʁɛ̃ fu ε paʁti,
pʁənɑ̃ mε suvəniʁz- e ʁjɛ̃ puʁ lavəniʁ.
lasteni e lε moz- ɔkype mε paʁti.
e lε mo nys sə deʃεne dɑ̃ mε supiʁ.