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Poeme : Portes Automatiques



Portes Automatiques

D un automatisme sans surprise,
Jouant leur fatale partition.
Telle la guillotine intègre et précise
Choyant avec justesse et délectation.

Les portes à nouveau coulissent
Pour s embrasser de concert,
Au son d’un amour complice
À la mélodie éphémère.

Au dessein accablant et casanier,
Car de nouveau, elles se quittent ;
Bien que vouées a se retrouver
Gouttent à la solitude émérite.

Dans un bonheur en intermittence,
Des retrouvailles mécaniques,
Faisant de la vertu qu’est la patience
Un choix forcé, une éthique ! !

Un amour tendre en pointillé
Qui s’écrit à l’encre fragile.
Juste, sincère et passionné
Palpable, solide ou volatile…
Sami.san

PostScriptum

Ou l’analogie de l’Amour à distance…


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Poème en Phonétique

de œ̃n- otɔmatismə sɑ̃ syʁpʁizə,
ʒuɑ̃ lœʁ fatalə paʁtisjɔ̃.
tεllə la ɡjɔtinə ɛ̃tεɡʁə e pʁesizə
ʃwajɑ̃ avεk ʒystεsə e delεktasjɔ̃.

lε pɔʁtəz- a nuvo kulise
puʁ εs ɑ̃bʁase də kɔ̃sεʁ,
o sɔ̃ dœ̃n- amuʁ kɔ̃plisə
a la melɔdi efemεʁə.

o desɛ̃ akablɑ̃ e kazanje,
kaʁ də nuvo, εllə sə kite,
bjɛ̃ kə vuez- a sə ʁətʁuve
ɡute a la sɔlitydə emeʁitə.

dɑ̃z- œ̃ bɔnœʁ ɑ̃n- ɛ̃tεʁmitɑ̃sə,
dε ʁətʁuvajə mekanik,
fəzɑ̃ də la vεʁty kε la pasjɑ̃sə
œ̃ ʃwa fɔʁse, ynə etikə ! !

œ̃n- amuʁ tɑ̃dʁə ɑ̃ pwɛ̃tije
ki sekʁi a lɑ̃kʁə fʁaʒilə.
ʒystə, sɛ̃sεʁə e pasjɔne
palpablə, sɔlidə u vɔlatilə…