Poeme : La Musique

La musique, cet art sublime, qui fait chavirer tous les cœurs,
Ses corps enlacés qui ne cessent de danser, peu importe l’heure.
Et ils tournent tournent encore et encore,
Les yeux fixés chacun sur un accord.

Ils en oublient le temps, les problèmes, et les promesses,
Qu’importe du moment que cela ne cesse.
Ils sont transportés dans cet ailleurs,
Cet endroit ou tout est bien meilleur.

Aucune fatigue, aucun désarrois,
Ils sont eux même les rois.
Ceux qui n’ont aucune lois,
Seulement celle de danser chez soi.

La musique, cet art subtil, qui fait des gens heureux,
Qui les emporte là-haut dans d’autres cieux.
Ils dansent alors comme des Dieux,
En se donnant du tout au mieux.

la myzikə, sεt aʁ syblimə, ki fε ʃaviʁe tus lε kœʁ,
sε kɔʁz- ɑ̃lase ki nə sese də dɑ̃se, pø ɛ̃pɔʁtə lœʁ.
e il tuʁne tuʁne ɑ̃kɔʁə e ɑ̃kɔʁə,
lεz- iø fikse ʃakœ̃ syʁ œ̃n- akɔʁ.

ilz- ɑ̃n- ublje lə tɑ̃, lε pʁɔblεmə, e lε pʁɔmesə,
kɛ̃pɔʁtə dy mɔmɑ̃ kə səla nə sεsə.
il sɔ̃ tʁɑ̃spɔʁte dɑ̃ sεt ajœʁ,
sεt ɑ̃dʁwa u tut- ε bjɛ̃ mεjœʁ.

okynə fatiɡ, okœ̃ dezaʁwa,
il sɔ̃t- ø mεmə lε ʁwa.
sø ki nɔ̃ okynə lwa,
sələmɑ̃ sεllə də dɑ̃se ʃe swa.

la myzikə, sεt aʁ sybtil, ki fε dε ʒɑ̃z- œʁø,
ki lεz- ɑ̃pɔʁtə la-o dɑ̃ dotʁə- sjø.
il dɑ̃se alɔʁ kɔmə dε djø,
ɑ̃ sə dɔnɑ̃ dy tut- o mjø.