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Poeme : Le Monde Et L’eau



Le Monde Et L’eau

Ne suis-je donc rien d’autre que le reflet de l’eau,
Chavirant lentement sous les flots infinis ?
Et pourtant c’est un monde qui se voit submerger,
Paisible voie qui calme les esprits.

Patient envers lui même sous cette trombe incessante,
Il en aurait tant fait qu’il s’en étonnera.
Spectateur condamné, perpétuelle puissante,
Il en aurait tant vu qu’il en est encore las.

De ce cercle des idées, penseur enchainé,
Tu admires, ravagé, les chants du monde d’eau.
Shin Yuri

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Poème en Phonétique

nə sɥi ʒə dɔ̃k ʁjɛ̃ dotʁə kə lə ʁəflε də lo,
ʃaviʁɑ̃ lɑ̃təmɑ̃ su lε floz- ɛ̃fini ?
e puʁtɑ̃ sεt- œ̃ mɔ̃də ki sə vwa sybmεʁʒe,
pεziblə vwa ki kalmə lεz- εspʁi.

pasjɑ̃ ɑ̃vεʁ lɥi mεmə su sεtə tʁɔ̃bə ɛ̃sesɑ̃tə,
il ɑ̃n- oʁε tɑ̃ fε kil sɑ̃n- etɔnəʁa.
spεktatœʁ kɔ̃damne, pεʁpetɥεllə pɥisɑ̃tə,
il ɑ̃n- oʁε tɑ̃ vy kil ɑ̃n- εt- ɑ̃kɔʁə las.

də sə sεʁklə dεz- ide, pɑ̃sœʁ ɑ̃ʃεne,
ty admiʁə, ʁavaʒe, lε ʃɑ̃ dy mɔ̃də do.