Poeme : Lueur Sauvage

Ils s’avancent,
Pour vengeance
Réclamer, obsédés
Par les douleurs et coups
Encaissés.

Dans leurs yeux,
On peut voir la mort.
Ils la portent en eux,
Et cela les rend plus forts,
Et pour un temps, aux fous
Ils résistent.

Mais il y a un prix,
Pour cette force accumulée,
Ils vont devoir abandonner,
Toute once d’humanité.
Ils se mêleront à la nuit,
Fous à leur tour.

La mort les consummera,
Ils brûleront et deviendront
Des monstres sans noms,
De ceux que l’on croise en bas,
Dans les gouffres immondes
Creusés par nos actes.

Et dans l’autre monde,
Qu’il existe ou non,
Peut être les attend le repos.
A moins qu’il n’y ait que le noir,
Qui suive la lumière du soir.

il savɑ̃se,
puʁ vɑ̃ʒɑ̃sə
ʁeklame, ɔpsede
paʁ lε dulœʁz- e ku
ɑ̃kεse.

dɑ̃ lœʁz- iø,
ɔ̃ pø vwaʁ la mɔʁ.
il la pɔʁte ɑ̃n- ø,
e səla lε ʁɑ̃ plys fɔʁ,
e puʁ œ̃ tɑ̃, o fus
il ʁeziste.

mεz- il i a œ̃ pʁi,
puʁ sεtə fɔʁsə akymyle,
il vɔ̃ dəvwaʁ abɑ̃dɔne,
tutə ɔ̃sə dymanite.
il sə mεləʁɔ̃ a la nɥi,
fusz- a lœʁ tuʁ.

la mɔʁ lε kɔ̃syməʁa,
il bʁyləʁɔ̃ e dəvjɛ̃dʁɔ̃
dε mɔ̃stʁə- sɑ̃ nɔ̃,
də sø kə lɔ̃ kʁwazə ɑ̃ ba,
dɑ̃ lε ɡufʁəz- imɔ̃də
kʁøze paʁ noz- aktə.

e dɑ̃ lotʁə mɔ̃də,
kil εɡzistə u nɔ̃,
pø εtʁə lεz- atɑ̃ lə ʁəpo.
a mwɛ̃ kil ni ε kə lə nwaʁ,
ki sɥivə la lymjεʁə dy swaʁ.