Poème-France.com

Poeme : L’oisif Veut Té ! … Mais Mon Dieu Que C’est Pénible ! …



L’oisif Veut Té ! … Mais Mon Dieu Que C’est Pénible ! …


Un branleur qui glandait allongé sur sa chaise,
Comptait sans se presser les mouches au plafond,
Cela va m’occuper, se disait-il profond,
Mais voilà que j’ai chaud, je vais me mettre à l’aise.
Alors se dévêtant, sans se presser, peuchère,
Il n’allait pas risquer choper un tour de rein,
Aussi prenant son temps, sans s’énerver, serein,
Il sortit son tricot, protégeant ses viscères.
On le sait, quelquefois, en agissant trop vite,
On peut se déchirer un muscle bêtement,
Ou encor se briser un quelconque ossement.
Peu d’efforts, mesurés et rien à la va-vite
C’est le credo de ceux qui savent se soigner,
Pour faire un travail… ne jamais s’empoigner !

St Just (Joël Gauthier) Octobre 2008
St Just

PostScriptum

Question posée sur yahoo Q/R par un élève en manque d’inspiration, mais surtout pas trop vaillant :
Urgent ! Fable faisant l’éloge de l’oisiveté ?
C’est assez important, je dois faire une fable en vers ou en prose, faisant l’éloge de l’oisiveté. Aidez moi s’il vous plaît ! Merci d’avance.


Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique


œ̃ bʁɑ̃lœʁ ki ɡlɑ̃dε alɔ̃ʒe syʁ sa ʃεzə,
kɔ̃tε sɑ̃ sə pʁese lε muʃəz- o plafɔ̃,
səla va mɔkype, sə dizε til pʁɔfɔ̃,
mε vwala kə ʒε ʃo, ʒə vε mə mεtʁə a lεzə.
alɔʁ sə devεtɑ̃, sɑ̃ sə pʁese, pøʃεʁə,
il nalε pa ʁiske ʃɔpe œ̃ tuʁ də ʁɛ̃,
osi pʁənɑ̃ sɔ̃ tɑ̃, sɑ̃ senεʁve, səʁɛ̃,
il sɔʁti sɔ̃ tʁiko, pʁɔteʒɑ̃ sε visεʁə.
ɔ̃ lə sε, kεlkəfwa, ɑ̃n- aʒisɑ̃ tʁo vitə,
ɔ̃ pø sə deʃiʁe œ̃ mysklə bεtəmɑ̃,
u ɑ̃kɔʁ sə bʁize œ̃ kεlkɔ̃kə ɔsəmɑ̃.
pø defɔʁ, məzyʁez- e ʁjɛ̃ a la va vitə
sε lə kʁədo də sø ki save sə swaɲe,
puʁ fεʁə œ̃ tʁavaj… nə ʒamε sɑ̃pwaɲe !

εs te ʒyst (ʒɔεl ɡotjəʁ) ɔktɔbʁə dø milə ɥit