Prose : Le Baiser Sans Pudeur
Le Baiser Sans Pudeur
Il ne frappe, il entre.
Sans mot, sans gant, sans armure.
Il est la bouche qui exige,
Le souffle qui s’enflamme, qui fige.
Il est la main qui tient la nuque,
Le regard qui bascule en boucle.
Il est la langue qui cherche l’âme,
Et trouve le feu sous la trame.
Il est moite, il est cru, il est nu,
Il est l’instant où l’on ne joue plus.
Il est le cri dans la gorge avalé,
Le corps qui dit oui sans parler.
Il est l’orage dans la bouche offerte,
Le sel, la fièvre, la porte ouverte.
Il est l’empreinte sur les reins,
Le baiser qui fait trembler les mains.
Il est l’oubli, il est l’ivresse,
Il est l’avant, il est l’après.
Il est le baiser qui déshabille,
Et qui, sans honte, rend fragile.
Il explore les failles, les silences mouillés,
Il mord les soupirs, il fait tout oublier.
Il est l’éclair brut, la fièvre sans loi,
Un baiser qui dit : « Je veux tout de toi ».
Il est l’ultime seuil, l’avant du vertige,
Le souffle qui tremble, le corps qui s’afflige.
Il est l’osé, le nu, le sans retour,
Un baiser qui fait l’amour avant l’amour.
Sans mot, sans gant, sans armure.
Il est la bouche qui exige,
Le souffle qui s’enflamme, qui fige.
Il est la main qui tient la nuque,
Le regard qui bascule en boucle.
Il est la langue qui cherche l’âme,
Et trouve le feu sous la trame.
Il est moite, il est cru, il est nu,
Il est l’instant où l’on ne joue plus.
Il est le cri dans la gorge avalé,
Le corps qui dit oui sans parler.
Il est l’orage dans la bouche offerte,
Le sel, la fièvre, la porte ouverte.
Il est l’empreinte sur les reins,
Le baiser qui fait trembler les mains.
Il est l’oubli, il est l’ivresse,
Il est l’avant, il est l’après.
Il est le baiser qui déshabille,
Et qui, sans honte, rend fragile.
Il explore les failles, les silences mouillés,
Il mord les soupirs, il fait tout oublier.
Il est l’éclair brut, la fièvre sans loi,
Un baiser qui dit : « Je veux tout de toi ».
Il est l’ultime seuil, l’avant du vertige,
Le souffle qui tremble, le corps qui s’afflige.
Il est l’osé, le nu, le sans retour,
Un baiser qui fait l’amour avant l’amour.
Oiseau-Lyre
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Poème en Phonétique
il nə fʁapə, il ɑ̃tʁə.
sɑ̃ mo, sɑ̃ ɡɑ̃, sɑ̃z- aʁmyʁə.
il ε la buʃə ki εɡziʒə,
lə suflə ki sɑ̃flamə, ki fiʒə.
il ε la mɛ̃ ki tjɛ̃ la nykə,
lə ʁəɡaʁ ki baskylə ɑ̃ buklə.
il ε la lɑ̃ɡ ki ʃεʁʃə lamə,
e tʁuvə lə fø su la tʁamə.
il ε mwatə, il ε kʁy, il ε ny,
il ε lɛ̃stɑ̃ u lɔ̃ nə ʒu plys.
il ε lə kʁi dɑ̃ la ɡɔʁʒə avale,
lə kɔʁ ki di ui sɑ̃ paʁle.
il ε lɔʁaʒə dɑ̃ la buʃə ɔfεʁtə,
lə sεl, la fjεvʁə, la pɔʁtə uvεʁtə.
il ε lɑ̃pʁɛ̃tə syʁ lε ʁɛ̃,
lə bεze ki fε tʁɑ̃ble lε mɛ̃.
il ε lubli, il ε livʁεsə,
il ε lavɑ̃, il ε lapʁε.
il ε lə bεze ki dezabijə,
e ki, sɑ̃z- ɔ̃tə, ʁɑ̃ fʁaʒilə.
il εksplɔʁə lε fajə, lε silɑ̃sə muje,
il mɔʁ lε supiʁ, il fε tut- ublje.
il ε leklεʁ bʁyt, la fjεvʁə sɑ̃ lwa,
œ̃ bεze ki di : « ʒə vø tu də twa ».
il ε lyltimə səj, lavɑ̃ dy vεʁtiʒə,
lə suflə ki tʁɑ̃blə, lə kɔʁ ki safliʒə.
il ε loze, lə ny, lə sɑ̃ ʁətuʁ,
œ̃ bεze ki fε lamuʁ avɑ̃ lamuʁ.
sɑ̃ mo, sɑ̃ ɡɑ̃, sɑ̃z- aʁmyʁə.
il ε la buʃə ki εɡziʒə,
lə suflə ki sɑ̃flamə, ki fiʒə.
il ε la mɛ̃ ki tjɛ̃ la nykə,
lə ʁəɡaʁ ki baskylə ɑ̃ buklə.
il ε la lɑ̃ɡ ki ʃεʁʃə lamə,
e tʁuvə lə fø su la tʁamə.
il ε mwatə, il ε kʁy, il ε ny,
il ε lɛ̃stɑ̃ u lɔ̃ nə ʒu plys.
il ε lə kʁi dɑ̃ la ɡɔʁʒə avale,
lə kɔʁ ki di ui sɑ̃ paʁle.
il ε lɔʁaʒə dɑ̃ la buʃə ɔfεʁtə,
lə sεl, la fjεvʁə, la pɔʁtə uvεʁtə.
il ε lɑ̃pʁɛ̃tə syʁ lε ʁɛ̃,
lə bεze ki fε tʁɑ̃ble lε mɛ̃.
il ε lubli, il ε livʁεsə,
il ε lavɑ̃, il ε lapʁε.
il ε lə bεze ki dezabijə,
e ki, sɑ̃z- ɔ̃tə, ʁɑ̃ fʁaʒilə.
il εksplɔʁə lε fajə, lε silɑ̃sə muje,
il mɔʁ lε supiʁ, il fε tut- ublje.
il ε leklεʁ bʁyt, la fjεvʁə sɑ̃ lwa,
œ̃ bεze ki di : « ʒə vø tu də twa ».
il ε lyltimə səj, lavɑ̃ dy vεʁtiʒə,
lə suflə ki tʁɑ̃blə, lə kɔʁ ki safliʒə.
il ε loze, lə ny, lə sɑ̃ ʁətuʁ,
œ̃ bεze ki fε lamuʁ avɑ̃ lamuʁ.