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Poeme : Sa Mort



Sa Mort

Il était froid ce crépuscule.
Dehors tout comme dedans,
Ils se sentaient minuscules
Comme des larmes d’enfants.

Le vent pleurait
Et les sylphes aussi,
Tous se lamentaient
En disant « c’est finit ».
Et le vent soufflait
Sur la terre noircie,
Pour tous les rassembler
Et pleurer dans la nuit.

En s’assemblant il le brise
En petits morceaux.
Et les fées dans la bise
Dansent entre les quebrachos.

Le vent pleurait
Et les sylphes aussi,
Tous se lamentaient
En disant « c’est finit ».
Et le vent soufflait
Sur la terre noircie,
Pour tous les rassembler
Et pleurer dans la nuit.

Pourquoi ce désespoir
Sous cette pleine lune ?
Pourquoi sur ce drap noir
Peindre toutes ces runes ?

Le vent pleurait
Et les sylphes aussi,
Tous se lamentaient
En disant « c’est finit ».
Et le vent soufflait
Sur la terre noircie,
Pour tous les rassembler
Et pleurer dans la nuit.

Mais… elle a expirée ici
Et nul ne voudrait y croire,
S’il n’était pas inscrit
« Ci-gît la Tulipe Noire ».
Thoniel

PostScriptum

suite et fin de « La Tulipe Noire »


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Poème en Phonétique

il etε fʁwa sə kʁepyskylə.
dəɔʁ tu kɔmə dədɑ̃,
il sə sɑ̃tε minyskylə
kɔmə dε laʁmə- dɑ̃fɑ̃.

lə vɑ̃ pləʁε
e lε silfəz- osi,
tus sə lamɑ̃tε
ɑ̃ dizɑ̃t « sε finit ».
e lə vɑ̃ suflε
syʁ la teʁə nwaʁsi,
puʁ tus lε ʁasɑ̃ble
e pləʁe dɑ̃ la nɥi.

ɑ̃ sasɑ̃blɑ̃ il lə bʁizə
ɑ̃ pəti mɔʁso.
e lε fe dɑ̃ la bizə
dɑ̃se ɑ̃tʁə lε kεbʁaʃo.

lə vɑ̃ pləʁε
e lε silfəz- osi,
tus sə lamɑ̃tε
ɑ̃ dizɑ̃t « sε finit ».
e lə vɑ̃ suflε
syʁ la teʁə nwaʁsi,
puʁ tus lε ʁasɑ̃ble
e pləʁe dɑ̃ la nɥi.

puʁkwa sə dezεspwaʁ
su sεtə plεnə lynə ?
puʁkwa syʁ sə dʁa nwaʁ
pɛ̃dʁə tutə sε ʁynə ?

lə vɑ̃ pləʁε
e lε silfəz- osi,
tus sə lamɑ̃tε
ɑ̃ dizɑ̃t « sε finit ».
e lə vɑ̃ suflε
syʁ la teʁə nwaʁsi,
puʁ tus lε ʁasɑ̃ble
e pləʁe dɑ̃ la nɥi.

mε… εllə a εkspiʁe isi
e nyl nə vudʁε i kʁwaʁə,
sil netε pa ɛ̃skʁi
« si ʒit la tylipə nwaʁə ».