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Poeme : La Maladie Qui Oublie



La Maladie Qui Oublie

Elle a perdu ses repères
Jusqu’à ne plus se souvenir
Ni de son père, ni de sa mère.
Un pan de vie, cents sourires

Des fantômes sans visages,
Des visages sans noms,
Des noms sans personnages,
Un toit qui n’est plus sa maison.

La visiste a duré un court moment,
Pour elle s’était un bref instant,
Il n’y a déjà plus d’espace temps,
Hier pour demain, un jour pour un an.

Qui es tu ? toi qui est à mon chevet ?
Un enfant ? un parent, un infirmier ?
Parfois une soudaine reminiscence !
Puis la lumière s’éteint, c’est l’absence.
Tigresse Des Mers

PostScriptum

Triste maladie… plus douloureuse pour la famille que pour celle qui la subit.


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Poème en Phonétique

εllə a pεʁdy sε ʁəpεʁə
ʒyska nə plys sə suvəniʁ
ni də sɔ̃ pεʁə, ni də sa mεʁə.
œ̃ pɑ̃ də vi, sɑ̃ suʁiʁə

dε fɑ̃tomə sɑ̃ vizaʒə,
dε vizaʒə sɑ̃ nɔ̃,
dε nɔ̃ sɑ̃ pεʁsɔnaʒə,
œ̃ twa ki nε plys sa mεzɔ̃.

la vizistə a dyʁe œ̃ kuʁ mɔmɑ̃,
puʁ εllə setε œ̃ bʁεf ɛ̃stɑ̃,
il ni a deʒa plys dεspasə tɑ̃,
jεʁ puʁ dəmɛ̃, œ̃ ʒuʁ puʁ œ̃n- ɑ̃.

ki ε ty ? twa ki εt- a mɔ̃ ʃəvε ?
œ̃n- ɑ̃fɑ̃ ? œ̃ paʁɑ̃, œ̃n- ɛ̃fiʁmje ?
paʁfwaz- ynə sudεnə ʁəminisɑ̃sə !
pɥi la lymjεʁə setɛ̃, sε labsɑ̃sə.