Poeme : Deux Anges

Deux anges auprès d’un lit jouaient comme des fous.
Aux cow-boys, aux voleurs, sous un air très doux.
L’apocalypse était passée dans leur chambre
Pendant cet hiver doux, c’était un mois de décembre.

Ils attendaient comme tout enfant, de l’amour ;
Et une nuit du 24, après la fin du jour,
Ils se couchèrent tôt et attendent sagement
Sous leurs couvertures, bien chaudement.

Mais ce matin là, ils ne virent rien !
Pas de cadeaux, ils ne comprenaient pas bien.
Pourquoi l’homme en rouge n’avait point
Posés des cadeaux ; pour eux qui étaient loin.

Alors, en pleurant, ils partirent dans un Noël glacé
Voir leur mère, et se mettaient à se lamenter
Que personnes ne pensaient plus à eux, il trouvaient ça immonde !
Et enfin, ils virent leur mère, et pleuraient devant sa tombe ! !

døz- ɑ̃ʒəz- opʁε dœ̃ li ʒuε kɔmə dε fus.
o kɔw bwa, o vɔlœʁ, suz- œ̃n- εʁ tʁε du.
lapɔkalipsə etε pase dɑ̃ lœʁ ʃɑ̃bʁə
pɑ̃dɑ̃ sεt ivεʁ du, setε œ̃ mwa də desɑ̃bʁə.

ilz- atɑ̃dε kɔmə tut- ɑ̃fɑ̃, də lamuʁ,
e ynə nɥi dy vɛ̃t- katʁə, apʁε la fɛ̃ dy ʒuʁ,
il sə kuʃεʁe to e atɑ̃de saʒəmɑ̃
su lœʁ kuvεʁtyʁə, bjɛ̃ ʃodəmɑ̃.

mε sə matɛ̃ la, il nə viʁe ʁjɛ̃ !
pa də kado, il nə kɔ̃pʁənε pa bjɛ̃.
puʁkwa lɔmə ɑ̃ ʁuʒə navε pwɛ̃
poze dε kado, puʁ ø ki etε lwɛ̃.

alɔʁ, ɑ̃ pləʁɑ̃, il paʁtiʁe dɑ̃z- œ̃ nɔεl ɡlase
vwaʁ lœʁ mεʁə, e sə mεtε a sə lamɑ̃te
kə pεʁsɔnə nə pɑ̃sε plysz- a ø, il tʁuvε sa imɔ̃də !
e ɑ̃fɛ̃, il viʁe lœʁ mεʁə, e pləʁε dəvɑ̃ sa tɔ̃bə ! !