Poème-France.com

Chanson : Meme Et Octavet Chez Les Cures



Meme Et Octavet Chez Les Cures

Mémé et Octavet chez les curés
c’est décidé en ce jour du mois de mai
Mémé plus qu’excédée de vendre des truites sur le marché
et en voyant avec regret l’octavet renfrogné
vont partir en retraite…
chez les curés ! ! ! ! !
là bas pas de cris aigussssss
- qui en veux du poisson, et de la morueeeee ? ? ? ?
plus de déprime grise mine,
au sommaire sont programmés :
calme, pas de luxe et égalité ! ! ! !
et c’est tout pimpants et fin prêts
que les deux comparses partent en mobylette aux sacoches bleutées chez les moines du patelin d’à côté,
si tôt arrivés, si tôt débarassés
de la robe à fleurs sauvages de mémé,
et du futall en velours marron foncé de l’octavet…
à bas les vêtements de la ville ! ! ! ! ! !
ici point de fringues qui scintillent ! ! ! !
robe en jupe raide comme la justice pour mémé
et soutane en feutrine grisée pour l’octavet
et c’est clopin clopan dans leurs sandalettes cirées
que les deux goyots se firent embarquer par les curés ! ! !
obligation tous les jours de bêcher et retourner le jardinet
obligation pour les carottes et les betteraves, tous les jours d’en bouffer…
chez les curés point de constipation occasionnée
car à force dé légumes du potager
les deux finirent par se vider ! ! ! !
et là bas pas le droit de l’a ramener
- Monsieur le curé où sont les cabinets ?
là bas on fait dans la verdure, le derrière en l’air pour éviter les piqures des pissenlits plus en fleur ! ! ! !
et c’est usés, exténués, dégoutés par les légumes du jardin défriché à longueur de journée que les deux devenus athés remontèrent sur la mobylette aux sacoches bleutées,
pour plus jamais…
oh grand jamais ! ! ! !
au monastère des curés jardiniers y retourner ! ! ! ! ! !
Violine

Pour mettre un commentaire

Poème en Phonétique

meme e ɔktavε ʃe lε kyʁe
sε deside ɑ̃ sə ʒuʁ dy mwa də mε
meme plys kεksede də vɑ̃dʁə dε tʁɥitə syʁ lə maʁʃe
e ɑ̃ vwajɑ̃ avεk ʁəɡʁε lɔktavε ʁɑ̃fʁɔɲe
vɔ̃ paʁtiʁ ɑ̃ ʁətʁεtə…
ʃe lε kyʁe ! ! !
la ba pa də kʁiz- εɡy εs εs εs εs
ki ɑ̃ vø dy pwasɔ̃, e də la mɔʁyii ? ? ?
plys də depʁimə ɡʁizə minə,
o sɔmεʁə sɔ̃ pʁɔɡʁame :
kalmə, pa də lyksə e eɡalite ! ! !
e sε tu pɛ̃pɑ̃z- e fɛ̃ pʁε
kə lε dø kɔ̃paʁsə- paʁte ɑ̃ mɔbilεtə o sakoʃə bløte ʃe lε mwanə dy patəlɛ̃ da kote,
si to aʁive, si to debaʁase
də la ʁɔbə a flœʁ sovaʒə də meme,
e dy fytal ɑ̃ vəluʁ maʁɔ̃ fɔ̃se də lɔktavε…
a ba lε vεtəmɑ̃ də la vilə ! ! !
isi pwɛ̃ də fʁɛ̃ɡ ki sɛ̃tije ! ! !
ʁɔbə ɑ̃ ʒypə ʁεdə kɔmə la ʒystisə puʁ meme
e sutanə ɑ̃ føtʁinə ɡʁize puʁ lɔktavε
e sε klɔpɛ̃ klɔpɑ̃ dɑ̃ lœʁ sɑ̃dalεtə siʁe
kə lε dø ɡwajo sə fiʁe ɑ̃baʁke paʁ lε kyʁe ! ! !
ɔbliɡasjɔ̃ tus lε ʒuʁ də bεʃe e ʁətuʁne lə ʒaʁdinε
ɔbliɡasjɔ̃ puʁ lε kaʁɔtəz- e lε bεtəʁavə, tus lε ʒuʁ dɑ̃ bufe…
ʃe lε kyʁe pwɛ̃ də kɔ̃stipasjɔ̃ ɔkazjɔne
kaʁ a fɔʁsə de leɡymə dy pɔtaʒe
lε dø finiʁe paʁ sə vide ! ! !
e la ba pa lə dʁwa də la ʁaməne
məsjø lə kyʁe u sɔ̃ lε kabinε ?
la ba ɔ̃ fε dɑ̃ la vεʁdyʁə, lə dəʁjεʁə ɑ̃ lεʁ puʁ evite lε pikʁə dε pisɑ̃li plysz- ɑ̃ flœʁ ! ! !
e sεt- yze, εkstenye, deɡute paʁ lε leɡymə dy ʒaʁdɛ̃ defʁiʃe a lɔ̃ɡœʁ də ʒuʁne kə lε dø dəvənysz- ate ʁəmɔ̃tεʁe syʁ la mɔbilεtə o sakoʃə bløte,
puʁ plys ʒamε…
ɔ ɡʁɑ̃ ʒamε ! ! !
o mɔnastεʁə dε kyʁe ʒaʁdinjez- i ʁətuʁne ! ! !