Poeme : Rumeurs Populacières (Dédié À Tourterelle)

Rumeurs populacières
Dédié à Tourterelle
Mille ennuis de la langue sifflés
Cent rumeurs à l’oreille soufflées
Dix risées à la fois de l’oeil épiées
Neuf bûches bois du doigt touchées
Huit beaux paradis au fin nez flairés
Sept enfers par les pécheurs arborés
Six sens par la populace élaborées
Cinq vérités hélas fort ignorées
Quatre vieux clous rouillés à la lie rivés
Trois quidams au chaud au lit allongés
Deux pauvres bougres au sort partagé
Un cœur prisé qui saigne esseulé privé
La montagne en gestation
A d’une souris accouché
Tels mes vers couchés
Je ris de la souris
Je riote et souris
Mes félicitations
Bonne récitation
Sans incitation
Fin de citation
Couic !
Zalhoud

ʁymœʁ pɔpylasjεʁə
dedje a tuʁtəʁεllə
milə ɑ̃nɥi də la lɑ̃ɡ sifle
sɑ̃ ʁymœʁz- a lɔʁεjə sufle
di- ʁizez- a la fwa də lɔεj epje
nəf byʃə bwa dy dwa tuʃe
ɥi bo paʁadiz- o fɛ̃ ne flεʁe
sεt ɑ̃fe paʁ lε peʃœʁz- aʁbɔʁe
si- sɑ̃s paʁ la pɔpylasə elabɔʁe
sɛ̃k veʁitez- ela fɔʁ iɲɔʁe
katʁə vjø klus ʁujez- a la li ʁive
tʁwa kidamz- o ʃo o li alɔ̃ʒe
dø povʁə- buɡʁəz- o sɔʁ paʁtaʒe
œ̃ kœʁ pʁize ki sεɲə esəle pʁive
la mɔ̃taɲə ɑ̃ ʒεstasjɔ̃
a dynə suʁiz- akuʃe
tεl mε vεʁ kuʃe
ʒə ʁis də la suʁi
ʒə ʁjɔtə e suʁi
mε felisitasjɔ̃
bɔnə ʁesitasjɔ̃
sɑ̃z- ɛ̃sitasjɔ̃
fɛ̃ də sitasjɔ̃
kuik !
zalud