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Poeme : Frou-Frou,



Frou-Frou,

Cet hymne est la perversion acceptée, chantée,
Dans des beuveries, les mâles sont hormonalisés, (1)
Et dites à une culture de soulever la jambe,
Suivra de ces écrits, excitant l’encre d’iambes,

Pareil pour la musique accompagnant ces « vers »,
Elle tinte comme il entête le débauché Mozart,
Aux plaisirs des bourgeois qui par ailleurs sévères,
Deviennent « mousse et pampre (2) » quand se tend leur falzar,

Le vélo ? prétexte inutile, s’il en est,
Devient même en ce texte, l’excuse provocante,
De loucher sur le lieu convoité des benêts,
Si eux n’y peuvent rien, tous les autres s’en vantent,

Tel est né le machisme, phalocrato-pépère
À cause de leurs « machins » misogyno-pervers,
D’un côté attirés mais de l’autre se sentant
Prisonniers d’un pouvoir, deviennent exaspérants…
Zeugme

PostScriptum

1 : hormonaliser : transitif ou pronominal 1er groupe (voir la conjugaison)
Faire produire des hormones à.
2 : Mousse et pampre : expression ancienne faisant de la causette galante un reflet des douceurs naturelles.
citation : "genre réservé, tu m'connais, mousse et pampre, voilà tout d'un coup qu'un petit cave est venu me chercher… les gros mots et tout…"
Bernard Blier, "Les Tontons flingueurs" scène où enivré il a proposé à Patricia de participer à la traite des blanches. Dialogue écrit par Michel Audiard 1963

refrain
Frou-frou, frou-frou
Par son jupon la femme
Frou-frou, frou-frou
De l’homme trouble l’âme
Frou-frou, frou-frou
Certainement la femme
Séduit surtout
Par son gentil frou-frou

La femme ayant l’air d’un garçon
Ne fut jamais très attrayante
C’est le frou-frou de son jupon
Qui la rend surtout excitante
Lorsque l’homme entend ce frou-frou
C’est étonnant tout ce qu’il ose
Soudain il voit la vie en rose
Il s’électrise, il devient fou
refrain

En culotte, me direz-vous
On est bien mieux à bicyclette
Mais moi je dis que sans frou-frous
Une femme n’est pas complète
Lorsqu’on la voit se retrousser
Son cotillon vous ensorcelle
Son frou-frou, c’est comme un bruit d’aile
Qui passe et vient vous caresser
refrain


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Poème en Phonétique

sεt imnə ε la pεʁvεʁsjɔ̃ aksεpte, ʃɑ̃te,
dɑ̃ dε bəvəʁi, lε malə sɔ̃ ɔʁmɔnalize, (yn)
e ditəz- a ynə kyltyʁə də suləve la ʒɑ̃bə,
sɥivʁa də sεz- ekʁi, εksitɑ̃ lɑ̃kʁə djɑ̃bə,

paʁεj puʁ la myzikə akɔ̃paɲɑ̃ səs « vεʁs »,
εllə tɛ̃tə kɔmə il ɑ̃tεtə lə deboʃe mɔzaʁ,
o plεziʁ dε buʁʒwa ki paʁ ajœʁ sevεʁə,
dəvjεnεnt « musə e pɑ̃pʁə (døks) » kɑ̃ sə tɑ̃ lœʁ falzaʁ,

lə velo ? pʁetεkstə inytilə, sil ɑ̃n- ε,
dəvjɛ̃ mεmə ɑ̃ sə tεkstə, lεkskyzə pʁɔvɔkɑ̃tə,
də luʃe syʁ lə ljø kɔ̃vwate dε bənε,
si ø ni pəve ʁjɛ̃, tus lεz- otʁə- sɑ̃ vɑ̃te,

tεl ε ne lə maʃismə, falɔkʁato pepεʁə
a kozə də ləʁs « maʃɛ̃s » mizɔʒino pεʁve,
dœ̃ kote atiʁe mε də lotʁə sə sɑ̃tɑ̃
pʁizɔnje dœ̃ puvwaʁ, dəvjεne εɡzaspeʁɑ̃…