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Poeme : La Fenêtre



La Fenêtre

Aux plus vieilles demeures, une ouverture,
Le froid et l’air, la fumée, la lumière
Décidèrent seuls de cette architecture,
Du lieu parfait dans l’art et la manière ;

Peaux en rideaux ou tendus et huilées
Faisaient au trou béant, habillements
Les grands vitraux au vent, savent osciller
Mais au cachot barreaux tiennent fixement ;

Aujourd’hui l’on triple le vitrage,
Pour certains, des murs entiers disparaissent !
Toujours par des conflits, des outrages
D’autres aux fonds de caves noires s’abaissent ;

On peut sourire de tous les symbolismes
Et même rire quand s’allume windows
Mais rappelle-toi dans le machinisme
Tu peux crier, la fenêtre est close…
Zeugme

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Poème en Phonétique

o plys vjεjə dəməʁə, ynə uvεʁtyʁə,
lə fʁwa e lεʁ, la fyme, la lymjεʁə
desidεʁe səl də sεtə aʁʃitεktyʁə,
dy ljø paʁfε dɑ̃ laʁ e la manjεʁə,

poz- ɑ̃ ʁidoz- u tɑ̃dysz- e ɥile
fəzε o tʁu beɑ̃, abijmɑ̃
lε ɡʁɑ̃ vitʁoz- o vɑ̃, save ɔsije
mεz- o kaʃo baʁo tjεne fiksəmɑ̃,

oʒuʁdɥi lɔ̃ tʁiplə lə vitʁaʒə,
puʁ sεʁtɛ̃, dε myʁz- ɑ̃tje dispaʁεse !
tuʒuʁ paʁ dε kɔ̃fli, dεz- utʁaʒə
dotʁəz- o fɔ̃ də kavə nwaʁə sabεse,

ɔ̃ pø suʁiʁə də tus lε sɛ̃bɔlismə
e mεmə ʁiʁə kɑ̃ salymə wɛ̃dɔw
mε ʁapεllə twa dɑ̃ lə maʃinismə
ty pø kʁje, la fənεtʁə ε klozə…