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Poeme : L’angélus.



L’angélus.

L’Angélus.
Il a éffleuré au creux de sa main
Le néant des improbables.
Ils sont là ! Parmi les grains de sable.
Mais il ne voit rien !
Au-delà, l’angélus sonne.
Dans sa tête, le son du crâne de l’enfant,
Percuté par le pare-chocs, résonne.
Pour celui qui sait écouter,
La note est de la douceur d’un baiser,
Posé sur une joue, par l’amour maternelle.
Sensation folle et irrationnelle !

Au-delà, l’Angélus, en tempo, accompagne
Le va et vient des essuie-glaces nettoyant
Le sang frais de l’enfant.
Loïc ROUSSELOT
Loic Rousselot

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Poème en Phonétique

lɑ̃ʒelys.
il a efləʁe o kʁø də sa mɛ̃
lə neɑ̃ dεz- ɛ̃pʁɔbablə.
il sɔ̃ la ! paʁmi lε ɡʁɛ̃ də sablə.
mεz- il nə vwa ʁjɛ̃ !
o dəla, lɑ̃ʒelys sɔnə.
dɑ̃ sa tεtə, lə sɔ̃ dy kʁanə də lɑ̃fɑ̃,
pεʁkyte paʁ lə paʁə ʃɔk, ʁezɔnə.
puʁ səlɥi ki sε ekute,
la nɔtə ε də la dusœʁ dœ̃ bεze,
poze syʁ ynə ʒu, paʁ lamuʁ matεʁnεllə.
sɑ̃sasjɔ̃ fɔlə e iʁasjɔnεllə !

o dəla, lɑ̃ʒelys, ɑ̃ tɑ̃po, akɔ̃paɲə
lə va e vjɛ̃ dεz- esɥi ɡlasə nεtwajɑ̃
lə sɑ̃ fʁε də lɑ̃fɑ̃.
lɔik ʁusəlo