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Poeme : Poème À La Orange Mécanique (Du Pur Nadsat, Je L’assure Form



Poème À La Orange Mécanique (Du Pur Nadsat, Je L’assure Form

Des exquis cucuses usées,
Qui m’firent devenir bolnoi,
Je pouvais enfin craster,
Ô mes frères, enfin !
Et c’était d’une extase, ô mes frères,
De voir tous ces kroumirs par terre
Affalés, poicreux et puants
Bouches ouvertes face au vent.

De les tolchtok un ptit bon coup,
Ô mes frères, plein de radostie.
La pauvre gloupide pousse un cri
Et un maltchick lui saute au cou.

Dorogoï droug grassou,
Fait critchier la tchina,
Sa vonn odeur de fromage,
Lui fit monter les kishkas.

Et j’écoutais ces golosses,
Mon rassoudok frémissant,
Sous les airs de neuvième symphonie,
Je chantais mes frères, je chantais !

O Gogre, quelle extase cette soirée !
De l’ultraviolence plein le nez !
Ô mes frères, oui, j’étais en vie !
Ô mes frères, oui, j’étais guéri !
Aisling

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Poème en Phonétique

dεz- εkski kykyzəz- yze,
ki mfiʁe dəvəniʁ bɔlnwa,
ʒə puvεz- ɑ̃fɛ̃ kʁaste,
o mε fʁεʁə, ɑ̃fɛ̃ !
e setε dynə εkstazə, o mε fʁεʁə,
də vwaʁ tus sε kʁumiʁ paʁ teʁə
afale, pwakʁøz- e pɥɑ̃
buʃəz- uvεʁtə- fasə o vɑ̃.

də lε tɔlʃtɔk œ̃ pti bɔ̃ ku,
o mε fʁεʁə, plɛ̃ də ʁadɔsti.
la povʁə ɡlupidə pusə œ̃ kʁi
e œ̃ maltʃik lɥi sotə o ku.

dɔʁɔɡɔi dʁuɡ ɡʁasu,
fε kʁitʃje la tʃina,
sa vɔn ɔdœʁ də fʁɔmaʒə,
lɥi fi mɔ̃te lε kiʃka.

e ʒekutε sε ɡɔlɔsə,
mɔ̃ ʁasudɔk fʁemisɑ̃,
su lεz- εʁ də nəvjεmə sɛ̃fɔni,
ʒə ʃɑ̃tε mε fʁεʁə, ʒə ʃɑ̃tε !

o ɡɔɡʁə, kεllə εkstazə sεtə swaʁe !
də lyltʁavjɔlɑ̃sə plɛ̃ lə ne !
o mε fʁεʁə, ui, ʒetεz- ɑ̃ vi !
o mε fʁεʁə, ui, ʒetε ɡeʁi !