Poème:Les Mains.

Tes mains

Sous le Soleil ardant sur la plage
Tes mains dessinaient des sarcophages
Face aux chants des mouettes qui s’inclinent
Devant la beauté de ton travail qui les fascine.

Ces mains qui m’avaient un jour retenue
Lorsque l’on s’est croisés au bord d’une rue
Les klaxons hurlaient leur mécontentement
Tandis que nos doigts s’effleuraient bêtement
Sous la pluie ardente qui tombait
Brûlant ses mains qui tremblaient.

Ces mêmes doigts qui tenaient cette tasse de café
Dans ce bar où les sourires s’affaissaient.
Tes mains jouaient sur les traînées de buées,
Sous le rythme de la musique ambiante diffusée.
Les fenêtres brillaient sous le passage de tes délicats
Doigts sans réclamer le moindre trépas.

Le chant de la nature accompagnait les premières tendresses,
Tantôt sur le tronc rugueux, tantôt sur ma peau vermeille,
Tes mains qui m’attrapent, mon sourire qui s’émerveille
Devant la douceur innée qu’offrent tes caresses.