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Poeme : La Prison Aux Quatre Murs



A Propos

Je souhaite explorer les aspects les plus profonds et souvent méconnus de l'expérience humaine liée à l'incarcération. La prison, symbolisée par ces quatre murs, devient le cadre contraignant de vies aux trajectoires diverses. Ce poème s'efforce de donner voix à l'indicible, d'explorer les émotions, les regrets, et parfois même les éclats de lumière au sein de cet environnement souvent sombre.

Il est une tentative de transcender les limites physiques pour toucher l'essence même de ce que signifie être emprisonné. Les pensées, les rêves, et les remords des individus derrière ces murs prennent forme à travers les mots, cherchant à créer une connexion avec le lecteur au-delà des barrières tangibles.

Il est important de se rappeler que derrière chaque détenu se trouve une histoire complexe et souvent marquée par la tragédie. Cet écrit aspire à susciter la réflexion, à encourager la compréhension, et à ouvrir une fenêtre sur ces vies souvent oubliées mais profondément humaines.

Que ce poème puisse évoquer empathie et réflexion, jetant une lumière sur des réalités souvent obscures et invitant chacun à considérer la question de la justice, de la réhabilitation et de l'humanité derrière les barreaux.

Albert B.

La Prison Aux Quatre Murs

La prison aux quatre murs, un univers clos,
Où le temps s’étire lentement, un destin morose.
Les barreaux comme une toile sur l’horizon,
Emprisonnant les rêves, brisant les illusions.

Les heures s’égrenant dans la monotonie,
Chaque jour ressemble au précédent, une copie.
Les regards vides scrutent l’ombre des remparts,
La prison, une réalité aux contours fardés.

Les murs portent les échos des regrets,
Des histoires brisées, des destins en arrêt.
Les cris étouffés dans l’étau des cellules,
La prison, un chœur de douleurs qui pullulent.

Les visages marqués par l’empreinte du temps,
Les prisonniers cherchent des échappatoires éphémères.
La liberté devient un mirage lointain,
Dans la prison aux quatre murs, tout semble vain.

Les jours s’écoulent, implacables, sans rémission,
La prison, un châtiment, une dure condition.
Les rêves de rédemption, les espoirs en sursis,
Chaque battement de cœur résonne dans le mépris.

Pourtant, derrière les barreaux, des êtres humains,
Avec des histoires, des erreurs, des chagrins.
La prison aux quatre murs, un lieu de réflexion,
Où la société confronte sa propre vision.

Au-delà des murs, une question persiste,
Comment réparer les failles, permettre une suite ?
La prison, reflet d’une justice en question,
Où les réponses se cherchent dans l’obscurité de la sanction.
Albertb

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Poème en Phonétique

la pʁizɔ̃ o katʁə myʁ, œ̃n- ynive klo,
u lə tɑ̃ setiʁə lɑ̃təmɑ̃, œ̃ dεstɛ̃ mɔʁozə.
lε baʁo kɔmə ynə twalə syʁ lɔʁizɔ̃,
ɑ̃pʁizɔnɑ̃ lε ʁεvə, bʁizɑ̃ lεz- ilyzjɔ̃.

lεz- œʁ seɡʁənɑ̃ dɑ̃ la monotɔni,
ʃakə ʒuʁ ʁəsɑ̃blə o pʁesedɑ̃, ynə kɔpi.
lε ʁəɡaʁd vidə skʁyte lɔ̃bʁə dε ʁɑ̃paʁ,
la pʁizɔ̃, ynə ʁealite o kɔ̃tuʁ faʁde.

lε myʁ pɔʁte lεz- eʃo dε ʁəɡʁε,
dεz- istwaʁə bʁize, dε dεstɛ̃z- ɑ̃n- aʁε.
lε kʁiz- etufe dɑ̃ leto dε sεllylə,
la pʁizɔ̃, œ̃ ʃœʁ də dulœʁ ki pylyle.

lε vizaʒə maʁke paʁ lɑ̃pʁɛ̃tə dy tɑ̃,
lε pʁizɔnje ʃεʁʃe dεz- eʃapatwaʁəz- efemεʁə.
la libεʁte dəvjɛ̃ œ̃ miʁaʒə lwɛ̃tɛ̃,
dɑ̃ la pʁizɔ̃ o katʁə myʁ, tu sɑ̃blə vɛ̃.

lε ʒuʁ sekule, ɛ̃plakablə, sɑ̃ ʁemisjɔ̃,
la pʁizɔ̃, œ̃ ʃatime, ynə dyʁə kɔ̃disjɔ̃.
lε ʁεvə də ʁedɑ̃psjɔ̃, lεz- εspwaʁz- ɑ̃ syʁsi,
ʃakə batəmɑ̃ də kœʁ ʁezɔnə dɑ̃ lə mepʁi.

puʁtɑ̃, dəʁjεʁə lε baʁo, dεz- εtʁə- ymɛ̃,
avεk dεz- istwaʁə, dεz- eʁœʁ, dε ʃaɡʁɛ̃.
la pʁizɔ̃ o katʁə myʁ, œ̃ ljø də ʁeflεksjɔ̃,
u la sɔsjete kɔ̃fʁɔ̃tə sa pʁɔpʁə vizjɔ̃.

o dəla dε myʁ, ynə kεstjɔ̃ pεʁsistə,
kɔmɑ̃ ʁepaʁe lε fajə, pεʁmεtʁə ynə sɥitə ?
la pʁizɔ̃, ʁəflε dynə ʒystisə ɑ̃ kεstjɔ̃,
u lε ʁepɔ̃sə sə ʃεʁʃe dɑ̃ lɔpskyʁite də la sɑ̃ksjɔ̃.