Poeme : L’atelier Des Mots Perdus
A Propos
Ce poème naît d’une image : celle d’un petit atelier caché, où les mots oubliés reviennent à la
vie.
On y sent l’odeur du papier ancien, le froissement des pages, le murmure des phrases
inachevées.
C’est un lieu où le temps s’arrête, où les paroles perdues sont patiemment restaurées,
comme des objets précieux que l’on polit avant de les rendre à la lumière.
L’atelier Des Mots Perdus
Dans un recoin secret, à l’abri des regards,
Se dresse un atelier aux volets toujours entrebâillés.
Là, sur des étagères de bois patiné,
Reposent des mots brisés, fanés par les années.
Des mains invisibles les recousent de lumière,
Raboutent les voyelles, rapiècent les prières,
Font briller les consonnes usées par l’oubli,
Et rallument les accents ternis par la nuit.
Chaque mot retrouve sa couleur d’origine,
Comme un vieux tableau nettoyé de sa poussière,
Puis il s’envole, libre, par la fenêtre ouverte,
Porté par le vent vers une bouche prête à l’accueillir.
Dans l’atelier des mots perdus,
Il n’y a ni montre, ni salut,
Car le temps s’y oublie,
Et rend aux mots, l’éclat de leur vie.
Se dresse un atelier aux volets toujours entrebâillés.
Là, sur des étagères de bois patiné,
Reposent des mots brisés, fanés par les années.
Des mains invisibles les recousent de lumière,
Raboutent les voyelles, rapiècent les prières,
Font briller les consonnes usées par l’oubli,
Et rallument les accents ternis par la nuit.
Chaque mot retrouve sa couleur d’origine,
Comme un vieux tableau nettoyé de sa poussière,
Puis il s’envole, libre, par la fenêtre ouverte,
Porté par le vent vers une bouche prête à l’accueillir.
Dans l’atelier des mots perdus,
Il n’y a ni montre, ni salut,
Car le temps s’y oublie,
Et rend aux mots, l’éclat de leur vie.
Albertb
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Poème en Phonétique
dɑ̃z- œ̃ ʁəkwɛ̃ sεkʁε, a labʁi dε ʁəɡaʁd,
sə dʁεsə œ̃n- atəlje o vɔlε tuʒuʁz- ɑ̃tʁəbaje.
la, syʁ dεz- etaʒεʁə də bwa patine,
ʁəpoze dε mo bʁize, fane paʁ lεz- ane.
dε mɛ̃z- ɛ̃viziblə lε ʁəkuze də lymjεʁə,
ʁabute lε vwajεllə, ʁapjεse lε pʁjεʁə,
fɔ̃ bʁije lε kɔ̃sɔnəz- yze paʁ lubli,
e ʁalymɑ̃ lεz- aksɑ̃ tεʁni paʁ la nɥi.
ʃakə mo ʁətʁuvə sa kulœʁ dɔʁiʒinə,
kɔmə œ̃ vjø tablo nεtwaje də sa pusjεʁə,
pɥiz- il sɑ̃vɔlə, libʁə, paʁ la fənεtʁə uvεʁtə,
pɔʁte paʁ lə vɑ̃ vεʁz- ynə buʃə pʁεtə a lakœjiʁ.
dɑ̃ latəlje dε mo pεʁdys,
il ni a ni mɔ̃tʁə, ni saly,
kaʁ lə tɑ̃ si ubli,
e ʁɑ̃t- o mo, lekla də lœʁ vi.
sə dʁεsə œ̃n- atəlje o vɔlε tuʒuʁz- ɑ̃tʁəbaje.
la, syʁ dεz- etaʒεʁə də bwa patine,
ʁəpoze dε mo bʁize, fane paʁ lεz- ane.
dε mɛ̃z- ɛ̃viziblə lε ʁəkuze də lymjεʁə,
ʁabute lε vwajεllə, ʁapjεse lε pʁjεʁə,
fɔ̃ bʁije lε kɔ̃sɔnəz- yze paʁ lubli,
e ʁalymɑ̃ lεz- aksɑ̃ tεʁni paʁ la nɥi.
ʃakə mo ʁətʁuvə sa kulœʁ dɔʁiʒinə,
kɔmə œ̃ vjø tablo nεtwaje də sa pusjεʁə,
pɥiz- il sɑ̃vɔlə, libʁə, paʁ la fənεtʁə uvεʁtə,
pɔʁte paʁ lə vɑ̃ vεʁz- ynə buʃə pʁεtə a lakœjiʁ.
dɑ̃ latəlje dε mo pεʁdys,
il ni a ni mɔ̃tʁə, ni saly,
kaʁ lə tɑ̃ si ubli,
e ʁɑ̃t- o mo, lekla də lœʁ vi.