Univers de poésie d'un auteur

Texte:L’arbre Qui Parlait Aux Enfants

A Propos du Texte

Découvre le secret que seuls les enfants peuvent entendre…

Le Texte

Dans le cœur profond de la forêt, là où la lumière joue avec les feuilles et où le vent danse
parmi les branches, se dressait un vieil arbre. Son tronc large et noueux portait les cicatrices
de mille saisons, et ses racines s’enfonçaient dans la terre comme des doigts curieux,
explorant le monde silencieusement.

On racontait, dans le village tout proche, que cet arbre n’était pas comme les autres. On disait
qu’il parlait aux enfants qui savaient écouter. Ses mots n’étaient pas audibles comme des voix
humaines, mais comme des frémissements dans le vent, des bruissements qui glissaient dans
le cœur de ceux qui avaient l’âme ouverte.

Un soir, sous la lueur argentée de la lune, un petit garçon nommé Eden s’aventura près du
vieil arbre. Ses yeux brillaient d’une curiosité mêlée de peur, et son cœur battait à l’unisson
avec les secrets de la forêt.

— Bonjour, murmura l’arbre, et ses feuilles frémirent comme pour saluer Eden.

Le garçon sursauta, mais il sentit qu’il n’y avait pas de malice dans cette voix. C’était une
voix douce, ancienne, comme si le vent lui-même avait appris à parler.

— Bonjour… répondit Eden d’une voix tremblante.
— Viens, je vais te montrer des merveilles, dit l’arbre.

Soudain, la terre sous ses pieds s’illumina d’une lumière verte et dorée. Des sentiers secrets
s’ouvrirent entre les racines, formant un labyrinthe lumineux que seuls les cœurs purs
pouvaient voir.

Eden marcha, émerveillé. Des champignons phosphorescents formaient des lanternes, et des
lucioles s’alignaient comme des étoiles tombées sur la terre. Chaque pas résonnait d’une
musique douce, un chant que seuls les enfants pouvaient entendre.

— Où allons-nous ? demanda Eden.
— Là où les rêves prennent vie, répondit l’arbre, et chaque feuille te racontera une histoire.

Alors les branches s’ouvrirent comme des portes. Eden passa sous une arche de lierre et se
retrouva dans une clairière où les fleurs chantaient. Oui, elles chantaient ! Des mélodies
douces et joyeuses qui parlaient d’amitié, de courage et d’aventures incroyables.

Un papillon aux ailes couleur d’arc-en-ciel se posa sur son épaule.
— Je suis Caprice, dit-il d’une voix cristalline. Bienvenue dans le Royaume des Murmures.

Eden rit, émerveillé. Il n’avait jamais vu quelque chose d’aussi beau. Des grenouilles
faisaient des bonds dans des flaques scintillantes, des poissons sautaient hors de petits
ruisseaux lumineux, et un renard roux aux yeux d’or lui fit un clin d’œil comme pour lui dire
« Ici, tout est possible ».

Et là, un petit hérisson violet au pelage étincelant courut à côté de lui, chantonnant une
chanson que même le vent semblait connaître. Puis un nuage de lucioles forma des formes
d’animaux fantastiques : des licornes miniatures, des renards volants et même un petit dragon
de lumière qui tournoyait joyeusement dans l’air.

— Mais… est-ce réel ? demanda Eden.
— Aussi réel que ton courage et ton imagination, répondit l’arbre. Chaque enfant qui croit en
la magie peut entrer ici.

Eden avança encore, et bientôt, il vit un étang aux eaux si claires qu’elles reflétaient les
étoiles. Des poissons-lucioles nageaient en formant des lettres et des mots : « Amitié », «
Rêve », « Aventure ». Des nénuphars lumineux s’ouvrirent pour révéler de minuscules
grenouilles portant des couronnes d’or qui saluaient Eden comme un roi des rêves. Il comprit
que ce lieu pouvait parler à tous ceux qui savaient écouter.

Soudain, une brise plus forte fit frissonner les feuilles. L’arbre parla à nouveau :
— Pour entrer dans le vrai royaume des murmures, tu dois répondre à une énigme.
— Une énigme ? répéta Eden, excité.
— Oui. Écoute bien : « Je suis invisible mais tout le monde me sent, je traverse les cœurs et
fais grandir l’imagination. Qui suis-je ? »

Eden observa le vent, les fleurs, les papillons et la musique des grenouilles. Son esprit
s’illumina. Après un instant de réflexion, il murmura :
— L’imagination !
— Exact ! s’exclama l’arbre. Tu es prêt à voir ce que peu d’enfants ont vu.

Alors, les racines s’écartèrent et formèrent un escalier naturel qui descendait vers une caverne
cachée sous l’arbre. À l’intérieur, des milliers de petites lumières flottaient dans l’air comme
des étoiles. Des créatures minuscules, aux ailes transparentes et scintillantes, dansaient entre
elles. C’étaient les Gardiens des Murmures, protecteurs des rêves et des histoires oubliées.

— Bienvenue, Eden, dit le plus vieux des Gardiens. Nous avons attendu quelqu’un comme
toi. Ton cœur est pur, et ton imagination forte.

Eden passa la nuit à découvrir des merveilles qu’il n’aurait jamais cru possibles : des fleurs
qui parlaient, des livres vivants dont les pages racontaient des histoires par elles-mêmes, des
arcs-en-ciel qui apparaissaient à chaque rire, et des mini-lucioles formant des spectacles de
danse féerique à chaque mouvement de ses mains.

Avant l’aube, l’arbre lui parla une dernière fois :
— N’oublie jamais ce que tu as vu ici. Les murmures existent tant que tu crois en eux. Et
chaque fois que tu partageras ton imagination, un peu de ce royaume vivra dans le monde.

Eden repartit chez lui, les yeux brillants, le cœur rempli de magie. Il savait que, même si le
monde semblait parfois gris, il y avait toujours un lieu secret où l’imagination et le courage
pouvaient transformer la vie.

Et chaque fois qu’il entendait le vent frémir dans les branches des arbres de son village, il
savait que l’Arbre qui Parlait aux Enfants veillait toujours sur ceux qui osaient rêver.
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Poeme de Albertb

Écrivain Albertb

Albertb a publié sur le site 119 écrits. Albertb est membre du site depuis l'année 2024.

Syllabation De L'Écrit

Phonétique : L’arbre Qui Parlait Aux Enfantsdɑ̃ lə kœʁ pʁɔfɔ̃ də la fɔʁε, la u la lymjεʁə ʒu avεk lε fœjəz- e u lə vɑ̃ dɑ̃sə
paʁmi lε bʁɑ̃ʃə, sə dʁesε œ̃ vjεj aʁbʁə. sɔ̃ tʁɔ̃k laʁʒə e nuø pɔʁtε lε sikatʁisə
də milə sεzɔ̃, e sε ʁasinə sɑ̃fɔ̃sε dɑ̃ la teʁə kɔmə dε dwa kyʁjø,
εksplɔʁɑ̃ lə mɔ̃də silɑ̃sjøzəmɑ̃.

ɔ̃ ʁakɔ̃tε, dɑ̃ lə vilaʒə tu pʁoʃə, kə sεt aʁbʁə netε pa kɔmə lεz- otʁə. ɔ̃ dizε
kil paʁlε oz- ɑ̃fɑ̃ ki savε ekute. sε mo netε pa odiblə kɔmə dε vwa
ymεnə, mε kɔmə dε fʁemisəmɑ̃ dɑ̃ lə vɑ̃, dε bʁɥisəmɑ̃ ki ɡlisε dɑ̃
lə kœʁ də sø ki avε lamə uvεʁtə.

œ̃ swaʁ, su la lɥœʁ aʁʒɑ̃te də la lynə, œ̃ pəti ɡaʁsɔ̃ nɔme ədɛ̃ savɑ̃tyʁa pʁε dy
vjεj aʁbʁə. sεz- iø bʁijε dynə kyʁjozite mεle də pœʁ, e sɔ̃ kœʁ batε a lynisɔ̃
avεk lε sεkʁε də la fɔʁε.

bɔ̃ʒuʁ, myʁmyʁa laʁbʁə, e sε fœjə fʁemiʁe kɔmə puʁ salɥe ədɛ̃.

lə ɡaʁsɔ̃ syʁsota, mεz- il sɑ̃ti kil ni avε pa də malisə dɑ̃ sεtə vwa. setε ynə
vwa dusə, ɑ̃sjεnə, kɔmə si lə vɑ̃ lɥi mεmə avε apʁiz- a paʁle.

bɔ̃ʒuʁ… ʁepɔ̃di ədɛ̃ dynə vwa tʁɑ̃blɑ̃tə.
vjɛ̃, ʒə vε tə mɔ̃tʁe dε mεʁvεjə, di laʁbʁə.

sudɛ̃, la teʁə su sε pje silymina dynə lymjεʁə vεʁtə e dɔʁe. dε sɑ̃tje sεkʁε
suvʁiʁe ɑ̃tʁə lε ʁasinə, fɔʁmɑ̃ œ̃ labiʁɛ̃tə lyminø kə səl lε kœʁ pyʁ
puvε vwaʁ.

ədɛ̃ maʁʃa, emεʁvεje. dε ʃɑ̃piɲɔ̃ fɔsfɔʁesɑ̃ fɔʁmε dε lɑ̃tεʁnə, e dε
lysjɔlə saliɲε kɔmə dεz- etwalə tɔ̃be syʁ la teʁə. ʃakə pa ʁezɔnε dynə
myzikə dusə, œ̃ ʃɑ̃ kə səl lεz- ɑ̃fɑ̃ puvε ɑ̃tɑ̃dʁə.

u alɔ̃ nu ? dəmɑ̃da ədɛ̃.
la u lε ʁεvə pʁεne vi, ʁepɔ̃di laʁbʁə, e ʃakə fœjə tə ʁakɔ̃təʁa ynə istwaʁə.

alɔʁ lε bʁɑ̃ʃə suvʁiʁe kɔmə dε pɔʁtə. ədɛ̃ pasa suz- ynə aʁʃə də ljeʁə e sə
ʁətʁuva dɑ̃z- ynə klεʁjεʁə u lε flœʁ ʃɑ̃tε. ui, εllə ʃɑ̃tε ! dε melɔdi
dusəz- e ʒwajøzə ki paʁlε damitje, də kuʁaʒə e davɑ̃tyʁəz- ɛ̃kʁwajablə.

œ̃ papijɔ̃ oz- εlə kulœʁ daʁk ɑ̃ sjεl sə poza syʁ sɔ̃n- epolə.
ʒə sɥi kapʁisə, di til dynə vwa kʁistalinə. bjɛ̃vənɥ dɑ̃ lə ʁwajomə dε myʁmyʁə.

ədɛ̃ ʁit, emεʁvεje. il navε ʒamε vy kεlkə ʃozə dosi bo. dε ɡʁənujə
fəzε dε bɔ̃ dɑ̃ dε flak sɛ̃tijɑ̃tə, dε pwasɔ̃ sotε ɔʁ də pəti
ʁɥiso lyminø, e œ̃ ʁənaʁ ʁuz- oz- iø dɔʁ lɥi fi œ̃ klɛ̃ dœj kɔmə puʁ lɥi diʁə
« isi, tut- ε pɔsiblə ».

e la, œ̃ pəti eʁisɔ̃ vjɔlε o pəlaʒə etɛ̃səlɑ̃ kuʁy a kote də lɥi, ʃɑ̃tɔnɑ̃ ynə
ʃɑ̃sɔ̃ kə mεmə lə vɑ̃ sɑ̃blε kɔnεtʁə. pɥiz- œ̃ nɥaʒə də lysjɔlə fɔʁma dε fɔʁmə
danimo fɑ̃tastik : dε likɔʁnə- minjatyʁə, dε ʁənaʁd vɔlɑ̃z- e mεmə œ̃ pəti dʁaɡɔ̃
də lymjεʁə ki tuʁnwajε ʒwajøzəmɑ̃ dɑ̃ lεʁ.

mε… ε sə ʁeεl ? dəmɑ̃da ədɛ̃.
osi ʁeεl kə tɔ̃ kuʁaʒə e tɔ̃n- imaʒinasjɔ̃, ʁepɔ̃di laʁbʁə. ʃakə ɑ̃fɑ̃ ki kʁwa ɑ̃
la maʒi pø ɑ̃tʁe isi.

ədɛ̃ avɑ̃sa ɑ̃kɔʁə, e bjɛ̃to, il vit œ̃n- etɑ̃ɡ oz- o si klεʁə kεllə ʁəfletε lε
etwalə. dε pwasɔ̃ lysjɔlə naʒε ɑ̃ fɔʁmɑ̃ dε lεtʁəz- e dε mo : « amitje », «
ʁεvə », « avɑ̃tyʁə ». dε nenyfaʁ lyminø suvʁiʁe puʁ ʁevele də minyskylə
ɡʁənujə pɔʁtɑ̃ dε kuʁɔnə dɔʁ ki salɥε ədɛ̃ kɔmə œ̃ ʁwa dε ʁεvə. il kɔ̃pʁi
kə sə ljø puvε paʁle a tus sø ki savε ekute.

sudɛ̃, ynə bʁizə plys fɔʁtə fi fʁisɔne lε fœjə. laʁbʁə paʁla a nuvo :
puʁ ɑ̃tʁe dɑ̃ lə vʁε ʁwajomə dε myʁmyʁə, ty dwa ʁepɔ̃dʁə a ynə eniɡmə.
ynə eniɡmə ? ʁepeta ədɛ̃, εksite.
ui. ekutə bjɛ̃ : « ʒə sɥiz- ɛ̃viziblə mε tu lə mɔ̃də mə sɑ̃, ʒə tʁavεʁsə lε kœʁz- e
fε ɡʁɑ̃diʁ limaʒinasjɔ̃. ki sɥi ʒə ? »

ədɛ̃ ɔpsεʁva lə vɑ̃, lε flœʁ, lε papijɔ̃z- e la myzikə dε ɡʁənujə. sɔ̃n- εspʁi
silymina. apʁεz- œ̃n- ɛ̃stɑ̃ də ʁeflεksjɔ̃, il myʁmyʁa :
limaʒinasjɔ̃ !
εɡzakt ! sεksklama laʁbʁə. ty ε pʁε a vwaʁ sə kə pø dɑ̃fɑ̃z- ɔ̃ vy.

alɔʁ, lε ʁasinə sekaʁtεʁe e fɔʁmεʁe œ̃n- εskalje natyʁεl ki desɑ̃dε vεʁz- ynə kavεʁnə
kaʃe su laʁbʁə. a lɛ̃teʁjœʁ, dε milje də pətitə lymjεʁə flɔtε dɑ̃ lεʁ kɔmə
dεz- etwalə. dε kʁeatyʁə minyskylə, oz- εlə tʁɑ̃spaʁɑ̃təz- e sɛ̃tijɑ̃tə, dɑ̃sε ɑ̃tʁə
εllə. setε lε ɡaʁdjɛ̃ dε myʁmyʁə, pʁɔtεktœʁ dε ʁεvəz- e dεz- istwaʁəz- ublje.

bjɛ̃vənɥ, ədɛ̃, di lə plys vjø dε ɡaʁdjɛ̃. nuz- avɔ̃z- atɑ̃dy kεlkœ̃ kɔmə
twa. tɔ̃ kœʁ ε pyʁ, e tɔ̃n- imaʒinasjɔ̃ fɔʁtə.

ədɛ̃ pasa la nɥi a dekuvʁiʁ dε mεʁvεjə kil noʁε ʒamε kʁy pɔsiblə : dε flœʁ
ki paʁlε, dε livʁə- vivɑ̃ dɔ̃ lε paʒə ʁakɔ̃tε dεz- istwaʁə paʁ εllə mεmə, dε
aʁkz- ɑ̃ sjεl ki apaʁεsε a ʃakə ʁiʁə, e dε mini lysjɔlə fɔʁmɑ̃ dε spεktaklə də
dɑ̃sə feəʁikə a ʃakə muvəmɑ̃ də sε mɛ̃.

avɑ̃ lobə, laʁbʁə lɥi paʁla ynə dεʁnjεʁə fwa :
nubli ʒamε sə kə ty a vy isi. lε myʁmyʁəz- εɡziste tɑ̃ kə ty kʁwaz- ɑ̃n- ø. e
ʃakə fwa kə ty paʁtaʒəʁa tɔ̃n- imaʒinasjɔ̃, œ̃ pø də sə ʁwajomə vivʁa dɑ̃ lə mɔ̃də.

ədɛ̃ ʁəpaʁti ʃe lɥi, lεz- iø bʁijɑ̃, lə kœʁ ʁɑ̃pli də maʒi. il savε kə, mεmə si lə
mɔ̃də sɑ̃blε paʁfwa ɡʁi, il i avε tuʒuʁz- œ̃ ljø sεkʁε u limaʒinasjɔ̃ e lə kuʁaʒə
puvε tʁɑ̃sfɔʁme la vi.

e ʃakə fwa kil ɑ̃tɑ̃dε lə vɑ̃ fʁemiʁ dɑ̃ lε bʁɑ̃ʃə dεz- aʁbʁə- də sɔ̃ vilaʒə, il
savε kə laʁbʁə ki paʁlε oz- ɑ̃fɑ̃ vεjε tuʒuʁ syʁ sø ki ozε ʁεve.

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
28/08/2025 21:52Oiseau-Lyre

Bonjour Albertb,
Je viens de découvrir cette merveille et vous m’avez offert un beau rêve d’enfant que je ne suis, hélas, plus. Mais la magie fonctionne toujours.

👍
Auteur de Poésie
30/08/2025 07:37Lacolombe

Bonjour
Je trouve que vous ecrivez bien vs texte

👍

Texte Fantastique
Du 28/08/2025 08:01

L'écrit contient 932 mots qui sont répartis dans 23 strophes.