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Prose:Sur Le Banc De L’aube

A Propos de cette Prose

Cette prose est une invitation à la contemplation des instants simples et précieux de la vie. Assis sur un banc au lever du jour, l’observation du monde, des autres et de soi-même devient un moment de réflexion et de connexion intime avec la beauté fragile de l’existence.

La Prose

Le soleil venait à peine de se lever derrière les collines, traçant des lueurs roses et dorées sur le monde encore endormi. Assis sur le rebord d’un vieux banc de bois, je regardais le fleuve s’étirer devant moi, serpentant lentement à travers la ville. Chaque vague reflétait les teintes changeantes du ciel, mêlant l’azur, le cuivre et le gris, comme si la nature elle-même peignait ses émotions sur la surface de l’eau.

Le vent caressait mon visage, frais et léger, portant avec lui le parfum d’herbes mouillées et de fleurs que le jardin public laissait s’épanouir sans contrainte. Je respirais profondément, sentant dans mes poumons l’oxygène pur, et pourtant, une étrange mélancolie m’enveloppait, sourde, presque imperceptible, comme une chanson lointaine qui résonne dans une pièce vide.

Tout semblait paisible, et pourtant, chaque élément de ce décor avait quelque chose à me raconter. Les feuilles qui tremblaient sous la brise, le clapotis régulier de l’eau, le cri d’un oiseau solitaire perchée sur une branche dénudée… tout parlait un langage que seuls les coeurs attentifs pouvaient comprendre. Je sentais la vie couler autour de moi, silencieuse mais insistante, me rappelant à chaque instant que je faisais partie de cette vaste chorégraphie, malgré moi, malgré mes réticences et mes doutes.

J’avais toujours cru que la solitude était une punition, un espace froid et douloureux où l’âme se perd. Mais là, sur ce banc, enveloppé par le souffle léger de l’aube, je comprenais qu’elle pouvait être douce, presque sacrée. Elle n’était plus l’absence de compagnie, mais le lieu où mes pensées pouvaient se déployer, où mes souvenirs et mes espoirs pouvaient se mêler sans crainte de jugement.

Je repensais à ceux que j’avais aimés, aux visages qui avaient marqué mon existence, aux paroles échangées et à celles qui n’avaient jamais été dites. Certaines blessures s’étaient refermées, laissant derrière elles une cicatrice délicate, presque invisible. D’autres, plus profondes, persistaient, comme des pierres sous la surface de l’eau, qu’on devine sans jamais vraiment les atteindre.

Les passants défilaient lentement, certains pressés, d’autres marchant au hasard. Chacun portait son fardeau, ses secrets, ses petites joies et ses désespoirs. Je me surprenais à imaginer leurs histoires, à deviner les rires qui avaient illuminé leurs journées et les larmes qui avaient creusé leurs nuits. Et je réalisais que chacun, dans cette grande ville, était comme une étoile perdue, fragile, mais lumineuse à sa manière. Nous étions tous des fragments d’un univers que nous ne pouvions entièrement comprendre, mais que nous pouvions effleurer, ne serait-ce qu’un instant, en observant l’autre.

Je laissai mes mains courir sur le bois du banc, rugueux et chaud sous mes doigts, sentant la texture comme si elle contenait des mémoires invisibles. Chaque crevasse, chaque fissure me rappelait le passage du temps, le poids des souvenirs et la force de la vie qui persiste malgré tout. Et moi, assis là, je me sentais à la fois infiniment petit et infiniment grand : petit face à l’immensité du monde, grand parce que capable de percevoir sa beauté et sa douleur en même temps.

Le temps semblait s’étirer, comme s’il voulait me retenir, me forcer à contempler, à écouter, à ressentir. Les ombres s’allongeaient, les reflets changeaient sur l’eau, et un nuage isolé passa, lent et silencieux, obscurcissant un instant la lumière. Ce bref voile me fit réfléchir à la fragilité des instants heureux, à l’éphémère qui nous accompagne à chaque pas. Mais il me rappela aussi que même derrière l’ombre, la lumière persiste toujours, prête à revenir.

Je me levai enfin, laissant derrière moi le banc et ses secrets, sentant mes pas résonner sur les pavés humides. Chaque mouvement, chaque souffle, chaque regard échangé avec le monde autour de moi m’ancraient davantage dans cette réalité fragile et précieuse. J’avançai sans but précis, mais avec la conscience profonde que ce chemin, aussi banal ou sinueux soit-il, était le mien. Chaque pierre, chaque goutte de pluie, chaque souffle de vent portait une part de vérité, une part de moi-même.

Et tandis que je marchais, je comprenais que la vie, avec ses douleurs, ses joies, ses silences et ses éclats, n’était pas faite pour être comprise totalement. Elle était faite pour être vécue, ressentie, touchée, et parfois même simplement contemplée. Et dans cette acceptation, je trouvai un étrange apaisement, une forme de paix qui n’exigeait rien d’autre que mon attention, mon regard et mon coeur ouverts. La ville, le fleuve, le vent et moi… nous étions liés par cette simple vérité : que tout est fragile, mais que dans cette fragilité réside une beauté infinie.
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Poeme de Albertb

Poète Albertb

Albertb a publié sur le site 119 écrits. Albertb est membre du site depuis l'année 2024.

Syllabation De L'Écrit

Syllabes Hyphénique: Sur Le Banc De L’aubele=so=leil=ve=nait=à=pei=ne=de=se=le=ver=der=riè=re=les=col=li=nes=tra=çant=des=lueurs=ro=ses=et=do=rées=sur=le=mon=de=en=co=re=en=dor=mi=as=sis=sur=le=re=bord=dun=vieux=banc=de=bois=je=re=gar=dais=le=fleu=ve=sé=ti=rer=de=vant=moi=ser=pen=tant=len=te=ment=à=tra=vers=la=ville=cha=que=va=gue=re=flé=tait=les=tein=tes=chan=gean=tes=du=ciel=mê=lant=la=zur=le=cui=vre=et=le=gris=com=me=si=la=na=tu=re=el=le=mê=me=pei=gnait=ses=é=mo=tions=sur=la=sur=fa=ce=de=leau 122

le=vent=ca=res=sait=mon=vi=sa=ge=frais=et=lé=ger=por=tant=a=vec=lui=le=par=fum=d=her=bes=mouil=lées=et=de=fleurs=que=le=jar=din=pu=blic=lais=sait=sé=pa=nouir=sans=con=trai=nte=je=res=pi=rais=pro=fon=dé=ment=sen=tant=dans=mes=pou=mons=loxy=gè=ne=pur=et=pour=tant=u=ne=é=tran=ge=mé=lan=co=lie=men=ve=lop=pait=sour=de=pres=que=im=per=cep=ti=ble=com=me=u=ne=chan=son=loin=tai=ne=qui=ré=son=ne=dans=u=ne=pi=è=ce=vi=de 108

tout=sem=blait=pai=si=ble=et=pour=tant=cha=queélé=ment=de=ce=dé=cor=a=vait=quel=que=cho=se=à=me=ra=con=ter=les=feu=il=les=qui=trem=blaient=sous=la=bri=se=le=cla=po=tis=ré=gu=li=er=de=leau=le=cri=dun=oi=seau=so=li=tai=re=per=chée=sur=u=ne=bran=che=dé=nu=dée=tout=par=lait=un=lan=ga=ge=que=seuls=les=coeurs=at=ten=tifs=pou=vaient=com=pren=dre=je=sen=tais=la=vie=cou=ler=au=tour=de=moi=si=len=cieu=se=mais=in=sis=tan=te=me=rap=pe=lant=à=cha=que=ins=tant=que=je=fai=sais=par=tie=de=cet=te=vas=te=cho=ré=gra=phie=mal=gré=moi=mal=gré=mes=ré=ti=cen=ces=et=mes=dou=tes 144

ja=vais=tou=jours=cru=que=la=so=li=tu=de=é=tait=u=ne=pu=ni=ti=on=un=es=pa=ce=froid=et=dou=lou=reux=où=lâ=me=se=perd=mais=là=sur=ce=banc=en=ve=lop=pé=par=le=souf=fle=lé=ger=de=lau=be=je=com=pre=nais=quel=le=pou=vait=ê=tre=dou=ce=pres=que=sa=crée=el=le=né=tait=plus=lab=sen=ce=de=com=pa=gnie=mais=le=lieu=où=mes=pen=sées=pou=vaient=se=dé=ploy=er=où=mes=sou=ve=nirs=et=mes=es=poirs=pou=vaient=se=mê=ler=sans=crain=te=de=ju=ge=ment 113

je=re=pen=sais=à=ceux=que=ja=vais=ai=més=aux=vi=sa=ges=qui=a=vaient=mar=qué=mon=exis=ten=ce=aux=pa=ro=les=é=chan=gées=et=à=cel=les=qui=na=vaient=ja=mais=é=té=di=tes=cer=tai=nes=bles=su=res=sé=taient=re=fer=mées=lais=sant=der=ri=è=re=el=les=u=ne=ci=ca=tri=ce=dé=li=ca=te=pres=que=in=vi=si=ble=dau=tres=plus=pro=fon=des=per=sis=taient=com=me=des=pi=er=res=sous=la=sur=fa=ce=de=leau=quon=de=vi=ne=sans=ja=mais=vrai=ment=les=at=tein=dre 114

les=pas=sants=dé=fi=laient=lente=ment=cer=tains=pres=sés=dau=tres=mar=chant=au=ha=sard=cha=cun=por=tait=son=far=deau=ses=se=crets=ses=pe=ti=tes=joies=et=ses=dé=ses=poirs=je=me=sur=pre=nais=à=i=ma=gi=ner=leurs=his=toi=res=à=de=vi=ner=les=ri=res=qui=a=vaient=illu=mi=né=leurs=jour=nées=et=les=lar=mes=qui=a=vaient=creu=sé=leurs=nuits=et=je=ré=a=li=sais=que=cha=cun=dans=cet=te=gran=de=ville=é=tait=com=meu=ne=é=toi=le=per=due=fra=gi=le=mais=lu=mi=neu=se=à=sa=ma=nière=nous=é=tions=tous=des=frag=ments=dun=u=ni=vers=que=nous=ne=pou=vions=en=tiè=re=ment=com=pren=dre=mais=que=nous=pou=vions=ef=fleu=rer=ne=se=rait=ce=quun=ins=tant=en=ob=ser=vant=lautre 160

je=lais=sai=mes=mains=cou=rir=sur=le=bois=du=banc=ru=gu=eux=et=chaud=sous=mes=doigts=sen=tant=la=tex=tu=re=com=me=si=elle=con=te=nait=des=mé=moi=res=in=vi=si=bles=cha=que=cre=vas=se=cha=que=fis=su=re=me=rap=pe=lait=le=pas=sa=ge=du=temps=le=poids=des=sou=ve=nirs=et=la=for=ce=de=la=vie=qui=per=sis=te=mal=gré=tout=et=moi=as=sis=là=je=me=sen=tais=à=la=fois=in=fi=ni=ment=pe=tit=et=in=fi=ni=ment=grand=pe=tit=fa=ceà=lim=men=si=té=du=mon=de=grand=par=ce=que=ca=pa=ble=de=per=ce=voir=sa=beau=té=et=sa=dou=leur=en=mê=me=temps 138

le=temps=sem=blait=sé=ti=rer=com=me=sil=vou=lait=me=re=te=nir=me=for=cer=à=con=tem=pler=à=é=cou=ter=à=res=sen=tir=les=om=bres=sal=lon=geaient=les=re=flets=chan=geaient=sur=leau=et=un=nu=a=ge=i=so=lé=pas=sa=lent=et=si=len=cieux=obs=cur=cis=sant=un=ins=tant=la=lu=mi=è=re=ce=bref=voi=le=me=fit=ré=flé=chir=à=la=fra=gi=li=té=des=ins=tants=heu=reux=à=lé=phé=mè=re=qui=nous=ac=com=pa=gneà=cha=que=pas=mais=il=me=rap=pe=la=aus=si=que=mê=me=der=ri=è=re=lombre=la=lu=miè=re=per=sis=te=tou=jours=prê=te=à=re=ve=nir 136

je=me=le=vai=en=fin=lais=sant=der=ri=è=re=moi=le=banc=et=ses=se=crets=sen=tant=mes=pas=ré=son=ner=sur=les=pa=vés=hu=mi=des=cha=que=mou=ve=ment=cha=que=souf=fle=cha=que=re=gard=é=chan=gé=a=vec=le=mon=deau=tour=de=moi=man=craient=da=van=ta=ge=dans=cet=te=ré=a=li=té=fra=gi=le=et=pré=cieuse=ja=van=çai=sans=but=pré=cis=mais=a=vec=la=cons=cien=ce=pro=fon=de=que=ce=che=min=aus=si=ba=nal=ou=si=nu=eux=soit=til=é=tait=le=mien=cha=que=pi=er=re=cha=que=gout=te=de=pluie=cha=que=souf=fle=de=vent=por=tait=u=ne=part=de=vé=ri=té=u=ne=part=de=moi=mê=me 144

et=tan=dis=que=je=mar=chais=je=compre=nais=que=la=vie=a=vec=ses=dou=leurs=ses=joies=ses=silences=et=ses=é=clats=né=tait=pas=fai=te=pour=ê=tre=com=pri=se=to=ta=le=ment=el=leé=tait=fai=te=pour=ê=tre=vé=cue=res=sen=tie=tou=chée=et=par=fois=mê=me=sim=ple=ment=con=tem=plée=et=dans=cet=teac=cep=ta=tion=je=trou=vai=un=é=tran=gea=pai=se=ment=u=ne=for=me=de=paix=qui=nexi=geait=rien=dau=tre=que=mon=at=ten=tion=mon=re=gard=et=mon=coeur=ou=verts=la=ville=le=fleu=ve=le=vent=et=moi=nous=é=tions=liés=par=cet=te=sim=ple=vé=ri=té=que=tout=est=fra=gi=le=mais=que=dans=cet=te=fra=gi=li=té=ré=si=de=u=ne=beau=té=in=fi=nie 155
Phonétique : Sur Le Banc De L’aubelə sɔlεj vənε a pεnə də sə ləve dəʁjεʁə lε kɔlinə, tʁasɑ̃ dε lɥœʁ ʁozəz- e dɔʁe syʁ lə mɔ̃də ɑ̃kɔʁə ɑ̃dɔʁmi. asi syʁ lə ʁəbɔʁ dœ̃ vjø bɑ̃ də bwa, ʒə ʁəɡaʁdε lə fləvə setiʁe dəvɑ̃ mwa, sεʁpɑ̃tɑ̃ lɑ̃təmɑ̃ a tʁavεʁ la vilə. ʃakə vaɡ ʁəfletε lε tɛ̃tə ʃɑ̃ʒɑ̃tə dy sjεl, mεlɑ̃ lazyʁ, lə kɥivʁə e lə ɡʁi, kɔmə si la natyʁə εllə mεmə pεɲε sεz- emɔsjɔ̃ syʁ la syʁfasə də lo.

lə vɑ̃ kaʁesε mɔ̃ vizaʒə, fʁεz- e leʒe, pɔʁtɑ̃ avεk lɥi lə paʁfœ̃ dεʁbə- mujez- e də flœʁ kə lə ʒaʁdɛ̃ pyblik lεsε sepanuiʁ sɑ̃ kɔ̃tʁɛ̃tə. ʒə ʁεspiʁε pʁɔfɔ̃demɑ̃, sɑ̃tɑ̃ dɑ̃ mε pumɔ̃ lɔksiʒεnə pyʁ, e puʁtɑ̃, ynə etʁɑ̃ʒə melɑ̃kɔli mɑ̃vəlɔpε, suʁdə, pʁεskə ɛ̃pεʁsεptiblə, kɔmə ynə ʃɑ̃sɔ̃ lwɛ̃tεnə ki ʁezɔnə dɑ̃z- ynə pjεsə vidə.

tu sɑ̃blε pεziblə, e puʁtɑ̃, ʃakə elemɑ̃ də sə dekɔʁ avε kεlkə ʃozə a mə ʁakɔ̃te. lε fœjə ki tʁɑ̃blε su la bʁizə, lə klapɔti ʁeɡylje də lo, lə kʁi dœ̃n- wazo sɔlitεʁə pεʁʃe syʁ ynə bʁɑ̃ʃə denyde… tu paʁlε œ̃ lɑ̃ɡaʒə kə səl lε kœʁz- atɑ̃tif puvε kɔ̃pʁɑ̃dʁə. ʒə sɑ̃tε la vi kule otuʁ də mwa, silɑ̃sjøzə mεz- ɛ̃sistɑ̃tə, mə ʁapəlɑ̃ a ʃakə ɛ̃stɑ̃ kə ʒə fəzε paʁti də sεtə vastə kɔʁeɡʁafi, malɡʁe mwa, malɡʁe mε ʁetisɑ̃səz- e mε dutə.

ʒavε tuʒuʁ kʁy kə la sɔlitydə etε ynə pynisjɔ̃, œ̃n- εspasə fʁwa e duluʁøz- u lamə sə pεʁ. mε la, syʁ sə bɑ̃, ɑ̃vəlɔpe paʁ lə suflə leʒe də lobə, ʒə kɔ̃pʁənε kεllə puvε εtʁə dusə, pʁεskə sakʁe. εllə netε plys labsɑ̃sə də kɔ̃paɲi, mε lə ljø u mε pɑ̃se puvε sə deplwaje, u mε suvəniʁz- e mεz- εspwaʁ puvε sə mεle sɑ̃ kʁɛ̃tə də ʒyʒəmɑ̃.

ʒə ʁəpɑ̃sεz- a sø kə ʒavεz- εme, o vizaʒə ki avε maʁke mɔ̃n- εɡzistɑ̃sə, o paʁɔləz- eʃɑ̃ʒez- e a sεllə ki navε ʒamεz- ete ditə. sεʁtεnə blesyʁə setε ʁəfεʁme, lεsɑ̃ dəʁjεʁə εlləz- ynə sikatʁisə delikatə, pʁεskə ɛ̃viziblə. dotʁə, plys pʁɔfɔ̃də, pεʁsistε, kɔmə dε pjeʁə- su la syʁfasə də lo, kɔ̃ dəvinə sɑ̃ ʒamε vʁεmɑ̃ lεz- atɛ̃dʁə.

lε pasɑ̃ defilε lɑ̃təmɑ̃, sεʁtɛ̃ pʁese, dotʁə- maʁʃɑ̃ o-azaʁ. ʃakœ̃ pɔʁtε sɔ̃ faʁdo, sε sεkʁε, sε pətitə ʒwaz- e sε dezεspwaʁ. ʒə mə syʁpʁənεz- a imaʒine lœʁz- istwaʁə, a dəvine lε ʁiʁə ki avε ilymine lœʁ ʒuʁnez- e lε laʁmə- ki avε kʁøze lœʁ nɥi. e ʒə ʁealizε kə ʃakœ̃, dɑ̃ sεtə ɡʁɑ̃də vilə, etε kɔmə ynə etwalə pεʁdɥ, fʁaʒilə, mε lyminøzə a sa manjεʁə. nuz- esjɔ̃ tus dε fʁaɡmɑ̃ dœ̃n- ynive kə nu nə puvjɔ̃z- ɑ̃tjεʁəmɑ̃ kɔ̃pʁɑ̃dʁə, mε kə nu puvjɔ̃z- efləʁe, nə səʁε sə kœ̃n- ɛ̃stɑ̃, ɑ̃n- ɔpsεʁvɑ̃ lotʁə.

ʒə lεsε mε mɛ̃ kuʁiʁ syʁ lə bwa dy bɑ̃, ʁyɡøz- e ʃo su mε dwa, sɑ̃tɑ̃ la tεkstyʁə kɔmə si εllə kɔ̃tənε dε memwaʁəz- ɛ̃viziblə. ʃakə kʁəvasə, ʃakə fisyʁə mə ʁapəlε lə pasaʒə dy tɑ̃, lə pwa dε suvəniʁz- e la fɔʁsə də la vi ki pεʁsistə malɡʁe tu. e mwa, asi la, ʒə mə sɑ̃tεz- a la fwaz- ɛ̃finime pəti e ɛ̃finime ɡʁɑ̃ : pəti fasə a limɑ̃site dy mɔ̃də, ɡʁɑ̃ paʁsə kə kapablə də pεʁsəvwaʁ sa bote e sa dulœʁ ɑ̃ mεmə tɑ̃.

lə tɑ̃ sɑ̃blε setiʁe, kɔmə sil vulε mə ʁətəniʁ, mə fɔʁse a kɔ̃tɑ̃ple, a ekute, a ʁəsɑ̃tiʁ. lεz- ɔ̃bʁə- salɔ̃ʒε, lε ʁəflε ʃɑ̃ʒε syʁ lo, e œ̃ nɥaʒə izɔle pasa, lɑ̃ e silɑ̃sjø, ɔpskyʁsisɑ̃ œ̃n- ɛ̃stɑ̃ la lymjεʁə. sə bʁεf vwalə mə fi ʁefleʃiʁ a la fʁaʒilite dεz- ɛ̃stɑ̃z- œʁø, a lefemεʁə ki nuz- akɔ̃paɲə a ʃakə pa. mεz- il mə ʁapəla osi kə mεmə dəʁjεʁə lɔ̃bʁə, la lymjεʁə pεʁsistə tuʒuʁ, pʁεtə a ʁəvəniʁ.

ʒə mə ləvε ɑ̃fɛ̃, lεsɑ̃ dəʁjεʁə mwa lə bɑ̃ e sε sεkʁε, sɑ̃tɑ̃ mε pa ʁezɔne syʁ lε pavez- ymidə. ʃakə muvəmɑ̃, ʃakə suflə, ʃakə ʁəɡaʁ eʃɑ̃ʒe avεk lə mɔ̃də otuʁ də mwa mɑ̃kʁε davɑ̃taʒə dɑ̃ sεtə ʁealite fʁaʒilə e pʁesjøzə. ʒavɑ̃sε sɑ̃ byt pʁesi, mεz- avεk la kɔ̃sjɑ̃sə pʁɔfɔ̃də kə sə ʃəmɛ̃, osi banal u sinɥø swa til, etε lə mjɛ̃. ʃakə pjeʁə, ʃakə ɡutə də plɥi, ʃakə suflə də vɑ̃ pɔʁtε ynə paʁ də veʁite, ynə paʁ də mwa mεmə.

e tɑ̃di kə ʒə maʁʃε, ʒə kɔ̃pʁənε kə la vi, avεk sε dulœʁ, sε ʒwa, sε silɑ̃səz- e sεz- ekla, netε pa fεtə puʁ εtʁə kɔ̃pʁizə tɔtaləmɑ̃. εllə etε fεtə puʁ εtʁə vekɥ, ʁəsɑ̃ti, tuʃe, e paʁfwa mεmə sɛ̃pləmɑ̃ kɔ̃tɑ̃ple. e dɑ̃ sεtə aksεptasjɔ̃, ʒə tʁuvε œ̃n- etʁɑ̃ʒə apεsəmɑ̃, ynə fɔʁmə də pε ki nεɡziʒε ʁjɛ̃ dotʁə kə mɔ̃n- atɑ̃sjɔ̃, mɔ̃ ʁəɡaʁ e mɔ̃ kœʁ uvεʁ. la vilə, lə fləvə, lə vɑ̃ e mwa… nuz- esjɔ̃ lje paʁ sεtə sɛ̃plə veʁite : kə tut- ε fʁaʒilə, mε kə dɑ̃ sεtə fʁaʒilite ʁezidə ynə bote ɛ̃fini.
Syllabes Phonétique : Sur Le Banc De L’aubelə=sɔ=lεj=və=nε=a=pε=nə=də=sə=lə=ve=də=ʁj=ε=ʁə=lε=kɔ=li=nə=tʁa=sɑ̃=dε=lɥœ=ʁə=ʁo=zə=ze=dɔ=ʁe=syʁ=lə=mɔ̃=də=ɑ̃=kɔ=ʁə=ɑ̃=dɔʁ=mi=a=si=syʁ=lə=ʁə=bɔʁ=dœ̃=vj=ø=bɑ̃=də=bwa=ʒə=ʁə=ɡaʁ=dε=lə=flə=və=se=ti=ʁe=də=vɑ̃=mwa=sεʁ=pɑ̃=tɑ̃=lɑ̃=tə=mɑ̃=a=tʁa=vεʁ=la=vi=lə=ʃa=kə=va=ɡə=ʁə=fle=tε=lε=tɛ̃=tə=ʃɑ̃=ʒɑ̃=tə=dy=sjεl=mε=lɑ̃=la=zyʁ=lə=kɥi=vʁə=e=lə=ɡʁi=kɔ=mə=si=la=na=ty=ʁə=εl=lə=mε=mə=pε=ɲε=sε=ze=mɔ=sj=ɔ̃=syʁ=la=syʁ=fa=sə=də=lo 127

lə=vɑ̃=ka=ʁe=sε=mɔ̃=vi=za=ʒə=fʁε=ze=le=ʒe=pɔʁ=tɑ̃=a=vεk=lɥi=lə=paʁ=fœ̃=dεʁ=bə=mu=j=e=ze=də=flœ=ʁə=kə=lə=ʒaʁ=dɛ̃=py=blik=lε=sε=se=pa=nu=iʁ=sɑ̃=kɔ̃=tʁɛ̃=tə=ʒə=ʁεs=pi=ʁε=pʁɔ=fɔ̃=de=mɑ̃=sɑ̃=tɑ̃=dɑ̃=mε=pu=mɔ̃=lɔk=si=ʒε=nə=pyʁ=e=puʁ=tɑ̃=y=nə=e=tʁɑ̃=ʒə=me=lɑ̃=kɔ=li=mɑ̃=və=lɔ=pε=suʁ=də=pʁεs=kə=ɛ̃=pεʁ=sεp=ti=blə=kɔ=mə=y=nə=ʃɑ̃=sɔ̃=lwɛ̃=tε=nə=ki=ʁe=zɔ=nə=dɑ̃=zy=nə=pj=ε=sə=vi=də 111

tu=sɑ̃=blε=pε=ziblə=e=puʁ=tɑ̃=ʃa=kəe=le=mɑ̃=də=sə=de=kɔʁ=a=vε=kεl=kə=ʃo=zə=a=mə=ʁa=kɔ̃=te=lε=fœjə=ki=tʁɑ̃=blε=su=la=bʁi=zə=lə=kla=pɔ=ti=ʁe=ɡy=lje=də=lo=lə=kʁi=dœ̃=nwa=zo=sɔ=li=tε=ʁə=pεʁ=ʃe=syʁ=y=nə=bʁɑ̃=ʃə=de=ny=de=tu=paʁ=lε=œ̃=lɑ̃=ɡa=ʒə=kə=səl=lε=kœʁ=za=tɑ̃=tif=pu=vε=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=ʒə=sɑ̃=tε=la=vi=ku=le=o=tuʁ=də=mwa=si=lɑ̃=sjø=zə=mε=zɛ̃=sis=tɑ̃=tə=mə=ʁa=pə=lɑ̃=a=ʃa=kə=ɛ̃s=tɑ̃=kə=ʒə=fə=zε=paʁ=ti=də=sε=tə=vas=tə=kɔ=ʁe=ɡʁa=fi=mal=ɡʁe=mwa=mal=ɡʁe=mε=ʁe=ti=sɑ̃=sə=ze=mε=dutə 140

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ʒə=ʁə=pɑ̃=sε=za=sø=kə=ʒa=vε=zε=me=o=vi=za=ʒə=ki=a=vε=maʁ=ke=mɔ̃=nεɡ=zis=tɑ̃=sə=o=pa=ʁɔ=lə=ze=ʃɑ̃=ʒe=ze=a=sεl=lə=ki=na=vε=ʒa=mε=ze=te=di=tə=sεʁ=tε=nə=ble=sy=ʁə=se=tε=ʁə=fεʁ=me=lε=sɑ̃=də=ʁj=ε=ʁə=εl=lə=zy=nə=si=ka=tʁi=sə=de=li=ka=tə=pʁεs=kə=ɛ̃=vi=zi=blə=do=tʁə=plys=pʁɔ=fɔ̃=də=pεʁ=sis=tε=kɔ=mə=dε=pj=e=ʁə=su=la=syʁ=fa=sə=də=lo=kɔ̃=də=vi=nə=sɑ̃=ʒa=mε=vʁε=mɑ̃=lε=za=tɛ̃=dʁə 115

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Récompense

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Commentaires Sur La Poesie

Auteur de Poésie
30/08/2025 14:47Oiseau-Lyre

Vos mots m’ont profondément bouleversée, ils abordent un sujet délicat mais si intense

👍
Auteur de Poésie
31/08/2025 12:52Anya

Quelle prose magnifique! j’admire votre sensibilité, votre capacité à ressentir la vie vous autour de vous et à nous transmettre vos émotions avec une telle verve poétique! bravo pour ce bel écrit qui mérite mille coeurs!

👍
Auteur de Poésie
31/08/2025 23:30Printemps

Il est important de savoir vivre chaque bon moment avec éternité et de tirer la leçon de chaque souffrance. Une belle prose, Albertb!

Prose Solitude
Du 30/08/2025 09:44

L'écrit contient 795 mots qui sont répartis dans 10 strophes. Toutes les strophes sont composés de 1 vers.