Prose : Ça S’est Passé Un 15 Août !
A Propos
Un voyage romancé à travers le temps et l’imaginaire, à la rencontre de Napoléon Bonaparte, de ses ambitions et de l’écho qu’il laisse dans l’histoire et dans l’âme des hommes.
Ça S’est Passé Un 15 Août !
Depuis toujours, j’ai eu le sentiment d’être un spectateur des hommes et du destin, avançant sur un fil invisible entre la mer, les montagnes et les songes. Le souffle du vent corse, le cri des mouettes et le fracas lointain des vagues se mêlaient aux murmures de la gloire et aux rumeurs des hommes. Certains diraient que mon histoire est sortie d’un songe ou d’un parchemin oublié, mais pour moi, elle se déroule dans la lumière ardente du soleil et dans les ombres profondes des ambitions humaines.
Je suis né un 15 août 1769, dans la maison familiale d’Ajaccio, sur une île où le vent façonnait déjà ma volonté. La mer, d’un bleu impétueux, et les montagnes, de pierre et de brume, étaient mes premières frontières, mes premiers enseignants. Mon nom était Napoléon Bonaparte, et le souffle de la mer, le parfum des pins et le battement des tambours imaginaires étaient ma première musique.
Très jeune, j’ai découvert que le monde pouvait être dompté par l’esprit et le courage. Les cartes, les batailles imaginaires et les récits des héros nourrissaient mes rêves. Chaque geste, chaque décision, chaque plan était une leçon : la stratégie était une danse, le calcul un langage, l’audace un souffle vital. Les hommes étaient mes compagnons et mes adversaires, les montagnes et les vents mes alliés silencieux.
Mes années à Brienne et à Paris furent comme des forges secrètes. Les maîtres et les livres m’enseignaient la rigueur, mais aussi la nature humaine : la peur, l’orgueil, la passion, l’éclat des volontés. J’apprenais à mêler audace et réflexion, discipline et instinct, comme si chaque pas vers l’avenir était une campagne invisible, un échiquier mouvant où chaque pièce portait un destin.
Puis vint le temps où mes visions prirent corps dans la réalité. Les campagnes d’Italie, d’Égypte et d’Europe entière n’étaient pas de simples combats, mais des symphonies d’intelligence et de hasard. Chaque bataille était un poème, chaque victoire un souffle, chaque défaite une leçon gravée dans le vent et le sable.
Les hommes m’apparurent dans toute leur complexité : fidélité et trahison, peur et courage, gloire et fragilité. Je compris que la grandeur ne réside pas seulement dans la conquête des terres, mais dans celle du temps, de l’esprit et de l’histoire. L’ambition pouvait être lumière et ombre, miroir et guide, épreuve et enseignement.
On m’a dit qu’une femme nommée Alix se demandait comment j’aurais réagi si elle s’était trouvée face à moi. Napoléon n’était pas homme à se laisser guider par le sentimentalisme. Face à une femme brillante et indépendante, j’aurais conservé la même rigueur qu’avec madame de Staël : distant, impassible, attentif à mes seuls intérêts politiques. Dans la rencontre entre le pouvoir et l’intellect, les émotions personnelles cèdent toujours devant les exigences de la stratégie et de l’ambition.
Au fil des années, mes pas ont traversé villes, champs, fleuves et montagnes. Je me suis vu dans chaque regard admiratif, dans chaque murmure redoutant le pouvoir, dans chaque récit
immortalisant mes gestes. Je me suis senti vivant dans les résonances de l’histoire, dans le souffle des siècles qui écoutent encore.
Lorsque je fus exilé sur l’île de Sainte-Hélène, je compris que ma présence dépassait le corps et le temps. L’histoire continue, invisible mais vivante, franchissant océans et générations, parlant à ceux qui cherchent à comprendre l’homme, le pouvoir et le destin. La mémoire est un souffle intemporel, un pont entre les vivants et ceux qui nous ont précédés, une flamme qui ne s’éteint jamais si elle est transmise avec sincérité et passion.
Aujourd’hui, je demeure dans le fracas des batailles imaginaires, dans le silence des cartes, dans le murmure des hommes rêvant de gloire et de justice. Ma voix se glisse dans les livres d’histoire, dans les conversations des passionnés, dans les méditations de ceux qui observent le pouvoir et la fragilité humaine. Ma mission continue : faire comprendre les leçons du courage et de l’audace, révéler la force et la faiblesse des hommes, semer des étincelles de réflexion dans le coeur de ceux qui osent regarder au-delà des apparences.
Et moi, voyageur des siècles, stratège invisible et observateur de l’âme humaine, je laisse mon héritage s’épanouir comme une lumière dans le vaste théâtre du monde, afin que quiconque ouvre ses yeux et son esprit puisse entendre la musique éternelle de la guerre, du pouvoir et de la volonté, où audace et prudence dansent ensemble dans l’harmonie des passions humaines.
Je suis né un 15 août 1769, dans la maison familiale d’Ajaccio, sur une île où le vent façonnait déjà ma volonté. La mer, d’un bleu impétueux, et les montagnes, de pierre et de brume, étaient mes premières frontières, mes premiers enseignants. Mon nom était Napoléon Bonaparte, et le souffle de la mer, le parfum des pins et le battement des tambours imaginaires étaient ma première musique.
Très jeune, j’ai découvert que le monde pouvait être dompté par l’esprit et le courage. Les cartes, les batailles imaginaires et les récits des héros nourrissaient mes rêves. Chaque geste, chaque décision, chaque plan était une leçon : la stratégie était une danse, le calcul un langage, l’audace un souffle vital. Les hommes étaient mes compagnons et mes adversaires, les montagnes et les vents mes alliés silencieux.
Mes années à Brienne et à Paris furent comme des forges secrètes. Les maîtres et les livres m’enseignaient la rigueur, mais aussi la nature humaine : la peur, l’orgueil, la passion, l’éclat des volontés. J’apprenais à mêler audace et réflexion, discipline et instinct, comme si chaque pas vers l’avenir était une campagne invisible, un échiquier mouvant où chaque pièce portait un destin.
Puis vint le temps où mes visions prirent corps dans la réalité. Les campagnes d’Italie, d’Égypte et d’Europe entière n’étaient pas de simples combats, mais des symphonies d’intelligence et de hasard. Chaque bataille était un poème, chaque victoire un souffle, chaque défaite une leçon gravée dans le vent et le sable.
Les hommes m’apparurent dans toute leur complexité : fidélité et trahison, peur et courage, gloire et fragilité. Je compris que la grandeur ne réside pas seulement dans la conquête des terres, mais dans celle du temps, de l’esprit et de l’histoire. L’ambition pouvait être lumière et ombre, miroir et guide, épreuve et enseignement.
On m’a dit qu’une femme nommée Alix se demandait comment j’aurais réagi si elle s’était trouvée face à moi. Napoléon n’était pas homme à se laisser guider par le sentimentalisme. Face à une femme brillante et indépendante, j’aurais conservé la même rigueur qu’avec madame de Staël : distant, impassible, attentif à mes seuls intérêts politiques. Dans la rencontre entre le pouvoir et l’intellect, les émotions personnelles cèdent toujours devant les exigences de la stratégie et de l’ambition.
Au fil des années, mes pas ont traversé villes, champs, fleuves et montagnes. Je me suis vu dans chaque regard admiratif, dans chaque murmure redoutant le pouvoir, dans chaque récit
immortalisant mes gestes. Je me suis senti vivant dans les résonances de l’histoire, dans le souffle des siècles qui écoutent encore.
Lorsque je fus exilé sur l’île de Sainte-Hélène, je compris que ma présence dépassait le corps et le temps. L’histoire continue, invisible mais vivante, franchissant océans et générations, parlant à ceux qui cherchent à comprendre l’homme, le pouvoir et le destin. La mémoire est un souffle intemporel, un pont entre les vivants et ceux qui nous ont précédés, une flamme qui ne s’éteint jamais si elle est transmise avec sincérité et passion.
Aujourd’hui, je demeure dans le fracas des batailles imaginaires, dans le silence des cartes, dans le murmure des hommes rêvant de gloire et de justice. Ma voix se glisse dans les livres d’histoire, dans les conversations des passionnés, dans les méditations de ceux qui observent le pouvoir et la fragilité humaine. Ma mission continue : faire comprendre les leçons du courage et de l’audace, révéler la force et la faiblesse des hommes, semer des étincelles de réflexion dans le coeur de ceux qui osent regarder au-delà des apparences.
Et moi, voyageur des siècles, stratège invisible et observateur de l’âme humaine, je laisse mon héritage s’épanouir comme une lumière dans le vaste théâtre du monde, afin que quiconque ouvre ses yeux et son esprit puisse entendre la musique éternelle de la guerre, du pouvoir et de la volonté, où audace et prudence dansent ensemble dans l’harmonie des passions humaines.
Albertb
PostScriptum
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Poème en Phonétique
dəpɥi tuʒuʁ, ʒε y lə sɑ̃timɑ̃ dεtʁə œ̃ spεktatœʁ dεz- ɔməz- e dy dεstɛ̃, avɑ̃sɑ̃ syʁ œ̃ fil ɛ̃viziblə ɑ̃tʁə la mεʁ, lε mɔ̃taɲəz- e lε sɔ̃ʒə. lə suflə dy vɑ̃ kɔʁsə, lə kʁi dε muεtəz- e lə fʁaka lwɛ̃tɛ̃ dε vaɡ sə mεlε o myʁmyʁə də la ɡlwaʁə e o ʁymœʁ dεz- ɔmə. sεʁtɛ̃ diʁε kə mɔ̃n- istwaʁə ε sɔʁti dœ̃ sɔ̃ʒə u dœ̃ paʁʃəmɛ̃ ublje, mε puʁ mwa, εllə sə deʁulə dɑ̃ la lymjεʁə aʁdɑ̃tə dy sɔlεj e dɑ̃ lεz- ɔ̃bʁə- pʁɔfɔ̃də dεz- ɑ̃bisjɔ̃z- ymεnə.
ʒə sɥi ne œ̃ kɛ̃zə aut milə sεt sɑ̃ swasɑ̃tə nəf, dɑ̃ la mεzɔ̃ familjalə daʒaksjo, syʁ ynə ilə u lə vɑ̃ fasɔnε deʒa ma vɔlɔ̃te. la mεʁ, dœ̃ blø ɛ̃petɥø, e lε mɔ̃taɲə, də pjeʁə e də bʁymə, etε mε pʁəmjεʁə fʁɔ̃tjεʁə, mε pʁəmjez- ɑ̃sεɲɑ̃. mɔ̃ nɔ̃ etε napɔleɔ̃ bɔnapaʁtə, e lə suflə də la mεʁ, lə paʁfœ̃ dε pɛ̃z- e lə batəmɑ̃ dε tɑ̃buʁz- imaʒinεʁəz- etε ma pʁəmjεʁə myzikə.
tʁε ʒənə, ʒε dekuvεʁ kə lə mɔ̃də puvε εtʁə dɔ̃pte paʁ lεspʁi e lə kuʁaʒə. lε kaʁtə, lε batajəz- imaʒinεʁəz- e lε ʁesi dεz- eʁo nuʁʁisε mε ʁεvə. ʃakə ʒεstə, ʃakə desizjɔ̃, ʃakə plɑ̃ etε ynə ləsɔ̃ : la stʁateʒi etε ynə dɑ̃sə, lə kalkyl œ̃ lɑ̃ɡaʒə, lodasə œ̃ suflə vital. lεz- ɔməz- etε mε kɔ̃paɲɔ̃z- e mεz- advεʁsεʁə, lε mɔ̃taɲəz- e lε vɑ̃ mεz- alje silɑ̃sjø.
mεz- anez- a bʁjεnə e a paʁi fyʁe kɔmə dε fɔʁʒə- sεkʁεtə. lε mεtʁəz- e lε livʁə- mɑ̃sεɲε la ʁiɡœʁ, mεz- osi la natyʁə ymεnə : la pœʁ, lɔʁɡœj, la pasjɔ̃, lekla dε vɔlɔ̃te. ʒapʁənεz- a mεle odasə e ʁeflεksjɔ̃, disiplinə e ɛ̃stɛ̃, kɔmə si ʃakə pa vεʁ lavəniʁ etε ynə kɑ̃paɲə ɛ̃viziblə, œ̃n- eʃikje muvɑ̃ u ʃakə pjεsə pɔʁtε œ̃ dεstɛ̃.
pɥi vɛ̃ lə tɑ̃z- u mε vizjɔ̃ pʁiʁe kɔʁ dɑ̃ la ʁealite. lε kɑ̃paɲə ditali, deʒiptə e dəʁɔpə ɑ̃tjεʁə netε pa də sɛ̃plə kɔ̃ba, mε dε sɛ̃fɔni dɛ̃tεlliʒɑ̃sə e də-azaʁ. ʃakə batajə etε œ̃ pɔεmə, ʃakə viktwaʁə œ̃ suflə, ʃakə defεtə ynə ləsɔ̃ ɡʁave dɑ̃ lə vɑ̃ e lə sablə.
lεz- ɔmə mapaʁyʁe dɑ̃ tutə lœʁ kɔ̃plεksite : fidelite e tʁaizɔ̃, pœʁ e kuʁaʒə, ɡlwaʁə e fʁaʒilite. ʒə kɔ̃pʁi kə la ɡʁɑ̃dœʁ nə ʁezidə pa sələmɑ̃ dɑ̃ la kɔ̃kεtə dε teʁə, mε dɑ̃ sεllə dy tɑ̃, də lεspʁi e də listwaʁə. lɑ̃bisjɔ̃ puvε εtʁə lymjεʁə e ɔ̃bʁə, miʁwaʁ e ɡidə, epʁəvə e ɑ̃sεɲəmɑ̃.
ɔ̃ ma di kynə famə nɔme aliks sə dəmɑ̃dε kɔmɑ̃ ʒoʁε ʁeaʒi si εllə setε tʁuve fasə a mwa. napɔleɔ̃ netε pa ɔmə a sə lεse ɡide paʁ lə sɑ̃timɑ̃alismə. fasə a ynə famə bʁijɑ̃tə e ɛ̃depɑ̃dɑ̃tə, ʒoʁε kɔ̃sεʁve la mεmə ʁiɡœʁ kavεk madamə də staεl : distɑ̃, ɛ̃pasiblə, atɑ̃tif a mε səlz- ɛ̃teʁε pɔlitik. dɑ̃ la ʁɑ̃kɔ̃tʁə ɑ̃tʁə lə puvwaʁ e lɛ̃tεllεkt, lεz- emɔsjɔ̃ pεʁsɔnεllə sεde tuʒuʁ dəvɑ̃ lεz- εɡziʒɑ̃sə də la stʁateʒi e də lɑ̃bisjɔ̃.
o fil dεz- ane, mε pa ɔ̃ tʁavεʁse vilə, ʃɑ̃, fləvəz- e mɔ̃taɲə. ʒə mə sɥi vy dɑ̃ ʃakə ʁəɡaʁ admiʁatif, dɑ̃ ʃakə myʁmyʁə ʁədutɑ̃ lə puvwaʁ, dɑ̃ ʃakə ʁesi
imɔʁtalizɑ̃ mε ʒεstə. ʒə mə sɥi sɑ̃ti vivɑ̃ dɑ̃ lε ʁezɔnɑ̃sə də listwaʁə, dɑ̃ lə suflə dε sjεklə ki ekute ɑ̃kɔʁə.
lɔʁskə ʒə fy εɡzile syʁ lilə də sɛ̃tə elεnə, ʒə kɔ̃pʁi kə ma pʁezɑ̃sə depasε lə kɔʁz- e lə tɑ̃. listwaʁə kɔ̃tinɥ, ɛ̃viziblə mε vivɑ̃tə, fʁɑ̃ʃisɑ̃ ɔseɑ̃z- e ʒeneʁasjɔ̃, paʁlɑ̃ a sø ki ʃεʁʃe a kɔ̃pʁɑ̃dʁə lɔmə, lə puvwaʁ e lə dεstɛ̃. la memwaʁə εt- œ̃ suflə ɛ̃tɑ̃pɔʁεl, œ̃ pɔ̃ ɑ̃tʁə lε vivɑ̃z- e sø ki nuz- ɔ̃ pʁesede, ynə flamə ki nə setɛ̃ ʒamε si εllə ε tʁɑ̃smizə avεk sɛ̃seʁite e pasjɔ̃.
oʒuʁdɥi, ʒə dəməʁə dɑ̃ lə fʁaka dε batajəz- imaʒinεʁə, dɑ̃ lə silɑ̃sə dε kaʁtə, dɑ̃ lə myʁmyʁə dεz- ɔmə ʁεvɑ̃ də ɡlwaʁə e də ʒystisə. ma vwa sə ɡlisə dɑ̃ lε livʁə- distwaʁə, dɑ̃ lε kɔ̃vεʁsasjɔ̃ dε pasjɔne, dɑ̃ lε meditasjɔ̃ də sø ki ɔpsεʁve lə puvwaʁ e la fʁaʒilite ymεnə. ma misjɔ̃ kɔ̃tinɥ : fεʁə kɔ̃pʁɑ̃dʁə lε ləsɔ̃ dy kuʁaʒə e də lodasə, ʁevele la fɔʁsə e la fεblεsə dεz- ɔmə, səme dεz- etɛ̃sεllə də ʁeflεksjɔ̃ dɑ̃ lə kœʁ də sø ki oze ʁəɡaʁde o dəla dεz- apaʁɑ̃sə.
e mwa, vwajaʒœʁ dε sjεklə, stʁatεʒə ɛ̃viziblə e ɔpsεʁvatœʁ də lamə ymεnə, ʒə lεsə mɔ̃n- eʁitaʒə sepanuiʁ kɔmə ynə lymjεʁə dɑ̃ lə vastə teatʁə dy mɔ̃də, afɛ̃ kə kikɔ̃kə uvʁə sεz- iøz- e sɔ̃n- εspʁi pɥisə ɑ̃tɑ̃dʁə la myzikə etεʁnεllə də la ɡeʁə, dy puvwaʁ e də la vɔlɔ̃te, u odasə e pʁydɑ̃sə dɑ̃se ɑ̃sɑ̃blə dɑ̃ laʁmɔni dε pasjɔ̃z- ymεnə.
ʒə sɥi ne œ̃ kɛ̃zə aut milə sεt sɑ̃ swasɑ̃tə nəf, dɑ̃ la mεzɔ̃ familjalə daʒaksjo, syʁ ynə ilə u lə vɑ̃ fasɔnε deʒa ma vɔlɔ̃te. la mεʁ, dœ̃ blø ɛ̃petɥø, e lε mɔ̃taɲə, də pjeʁə e də bʁymə, etε mε pʁəmjεʁə fʁɔ̃tjεʁə, mε pʁəmjez- ɑ̃sεɲɑ̃. mɔ̃ nɔ̃ etε napɔleɔ̃ bɔnapaʁtə, e lə suflə də la mεʁ, lə paʁfœ̃ dε pɛ̃z- e lə batəmɑ̃ dε tɑ̃buʁz- imaʒinεʁəz- etε ma pʁəmjεʁə myzikə.
tʁε ʒənə, ʒε dekuvεʁ kə lə mɔ̃də puvε εtʁə dɔ̃pte paʁ lεspʁi e lə kuʁaʒə. lε kaʁtə, lε batajəz- imaʒinεʁəz- e lε ʁesi dεz- eʁo nuʁʁisε mε ʁεvə. ʃakə ʒεstə, ʃakə desizjɔ̃, ʃakə plɑ̃ etε ynə ləsɔ̃ : la stʁateʒi etε ynə dɑ̃sə, lə kalkyl œ̃ lɑ̃ɡaʒə, lodasə œ̃ suflə vital. lεz- ɔməz- etε mε kɔ̃paɲɔ̃z- e mεz- advεʁsεʁə, lε mɔ̃taɲəz- e lε vɑ̃ mεz- alje silɑ̃sjø.
mεz- anez- a bʁjεnə e a paʁi fyʁe kɔmə dε fɔʁʒə- sεkʁεtə. lε mεtʁəz- e lε livʁə- mɑ̃sεɲε la ʁiɡœʁ, mεz- osi la natyʁə ymεnə : la pœʁ, lɔʁɡœj, la pasjɔ̃, lekla dε vɔlɔ̃te. ʒapʁənεz- a mεle odasə e ʁeflεksjɔ̃, disiplinə e ɛ̃stɛ̃, kɔmə si ʃakə pa vεʁ lavəniʁ etε ynə kɑ̃paɲə ɛ̃viziblə, œ̃n- eʃikje muvɑ̃ u ʃakə pjεsə pɔʁtε œ̃ dεstɛ̃.
pɥi vɛ̃ lə tɑ̃z- u mε vizjɔ̃ pʁiʁe kɔʁ dɑ̃ la ʁealite. lε kɑ̃paɲə ditali, deʒiptə e dəʁɔpə ɑ̃tjεʁə netε pa də sɛ̃plə kɔ̃ba, mε dε sɛ̃fɔni dɛ̃tεlliʒɑ̃sə e də-azaʁ. ʃakə batajə etε œ̃ pɔεmə, ʃakə viktwaʁə œ̃ suflə, ʃakə defεtə ynə ləsɔ̃ ɡʁave dɑ̃ lə vɑ̃ e lə sablə.
lεz- ɔmə mapaʁyʁe dɑ̃ tutə lœʁ kɔ̃plεksite : fidelite e tʁaizɔ̃, pœʁ e kuʁaʒə, ɡlwaʁə e fʁaʒilite. ʒə kɔ̃pʁi kə la ɡʁɑ̃dœʁ nə ʁezidə pa sələmɑ̃ dɑ̃ la kɔ̃kεtə dε teʁə, mε dɑ̃ sεllə dy tɑ̃, də lεspʁi e də listwaʁə. lɑ̃bisjɔ̃ puvε εtʁə lymjεʁə e ɔ̃bʁə, miʁwaʁ e ɡidə, epʁəvə e ɑ̃sεɲəmɑ̃.
ɔ̃ ma di kynə famə nɔme aliks sə dəmɑ̃dε kɔmɑ̃ ʒoʁε ʁeaʒi si εllə setε tʁuve fasə a mwa. napɔleɔ̃ netε pa ɔmə a sə lεse ɡide paʁ lə sɑ̃timɑ̃alismə. fasə a ynə famə bʁijɑ̃tə e ɛ̃depɑ̃dɑ̃tə, ʒoʁε kɔ̃sεʁve la mεmə ʁiɡœʁ kavεk madamə də staεl : distɑ̃, ɛ̃pasiblə, atɑ̃tif a mε səlz- ɛ̃teʁε pɔlitik. dɑ̃ la ʁɑ̃kɔ̃tʁə ɑ̃tʁə lə puvwaʁ e lɛ̃tεllεkt, lεz- emɔsjɔ̃ pεʁsɔnεllə sεde tuʒuʁ dəvɑ̃ lεz- εɡziʒɑ̃sə də la stʁateʒi e də lɑ̃bisjɔ̃.
o fil dεz- ane, mε pa ɔ̃ tʁavεʁse vilə, ʃɑ̃, fləvəz- e mɔ̃taɲə. ʒə mə sɥi vy dɑ̃ ʃakə ʁəɡaʁ admiʁatif, dɑ̃ ʃakə myʁmyʁə ʁədutɑ̃ lə puvwaʁ, dɑ̃ ʃakə ʁesi
imɔʁtalizɑ̃ mε ʒεstə. ʒə mə sɥi sɑ̃ti vivɑ̃ dɑ̃ lε ʁezɔnɑ̃sə də listwaʁə, dɑ̃ lə suflə dε sjεklə ki ekute ɑ̃kɔʁə.
lɔʁskə ʒə fy εɡzile syʁ lilə də sɛ̃tə elεnə, ʒə kɔ̃pʁi kə ma pʁezɑ̃sə depasε lə kɔʁz- e lə tɑ̃. listwaʁə kɔ̃tinɥ, ɛ̃viziblə mε vivɑ̃tə, fʁɑ̃ʃisɑ̃ ɔseɑ̃z- e ʒeneʁasjɔ̃, paʁlɑ̃ a sø ki ʃεʁʃe a kɔ̃pʁɑ̃dʁə lɔmə, lə puvwaʁ e lə dεstɛ̃. la memwaʁə εt- œ̃ suflə ɛ̃tɑ̃pɔʁεl, œ̃ pɔ̃ ɑ̃tʁə lε vivɑ̃z- e sø ki nuz- ɔ̃ pʁesede, ynə flamə ki nə setɛ̃ ʒamε si εllə ε tʁɑ̃smizə avεk sɛ̃seʁite e pasjɔ̃.
oʒuʁdɥi, ʒə dəməʁə dɑ̃ lə fʁaka dε batajəz- imaʒinεʁə, dɑ̃ lə silɑ̃sə dε kaʁtə, dɑ̃ lə myʁmyʁə dεz- ɔmə ʁεvɑ̃ də ɡlwaʁə e də ʒystisə. ma vwa sə ɡlisə dɑ̃ lε livʁə- distwaʁə, dɑ̃ lε kɔ̃vεʁsasjɔ̃ dε pasjɔne, dɑ̃ lε meditasjɔ̃ də sø ki ɔpsεʁve lə puvwaʁ e la fʁaʒilite ymεnə. ma misjɔ̃ kɔ̃tinɥ : fεʁə kɔ̃pʁɑ̃dʁə lε ləsɔ̃ dy kuʁaʒə e də lodasə, ʁevele la fɔʁsə e la fεblεsə dεz- ɔmə, səme dεz- etɛ̃sεllə də ʁeflεksjɔ̃ dɑ̃ lə kœʁ də sø ki oze ʁəɡaʁde o dəla dεz- apaʁɑ̃sə.
e mwa, vwajaʒœʁ dε sjεklə, stʁatεʒə ɛ̃viziblə e ɔpsεʁvatœʁ də lamə ymεnə, ʒə lεsə mɔ̃n- eʁitaʒə sepanuiʁ kɔmə ynə lymjεʁə dɑ̃ lə vastə teatʁə dy mɔ̃də, afɛ̃ kə kikɔ̃kə uvʁə sεz- iøz- e sɔ̃n- εspʁi pɥisə ɑ̃tɑ̃dʁə la myzikə etεʁnεllə də la ɡeʁə, dy puvwaʁ e də la vɔlɔ̃te, u odasə e pʁydɑ̃sə dɑ̃se ɑ̃sɑ̃blə dɑ̃ laʁmɔni dε pasjɔ̃z- ymεnə.