Prose:Johnny, Le Dernier Souffle Du Rock
A Propos de cette Prose
Il y a des voix qui traversent le temps, des regards qui restent gravés dans la mémoire, et des hommes dont la présence dépasse la scène. Johnny Hallyday n’était pas seulement un chanteur : il était une force, un feu, une route parcourue mille fois mais toujours prête à recommencer. Ce texte est un hommage à celui qui a fait vibrer des milliers de cœurs, à celui qui a donné son âme à chaque note, à chaque cri, à chaque silence.
La Prose
Johnny ne chantait pas pour séduire, il chantait pour survivre. Sa voix, rauque et brûlante, traversait la salle comme un cri venu de loin. Il chantait « Que je t’aime », et l’air se remplissait d’une tendresse presque sauvage. Puis venait « Le Pénitencier », et l’on sentait la révolte, la solitude, la douleur des routes. Chaque mot devenait vérité, chaque refrain confession. On n’écoutait pas seulement un chanteur, on écoutait un homme debout face à tout ce qui l’avait façonné.
Les guitares ouvraient la route devant lui, puissantes et rugueuses, et la batterie cognait comme un coeur affolé. Le public se mouvait comme une mer, respirant à l’unisson. Le cri de « Retiens la nuit » traversait la salle, suivi de « Tes tendres années », sa première incursion dans la country, et chaque note rallumait les coeurs endormis. L’élan de « Ça n’finira jamais » et le souffle de « La musique que j’aime » emportaient tout le monde dans un tourbillon d’émotions.
J’ai eu le privilège de l’entendre sur scène un soir d’octobre 2012, au Luxembourg, dans la petite salle de la Rockhal à Esch-sur-Alzette. Tout vibrait ce soir-là : le sol tremblait sous les pas du public, les guitares fendaient l’air, la lumière sculptait son visage comme un feu vivant. Puis il est monté sur une main télescopique qui avançait vers le public et s’est retrouvé à seulement deux mètres de moi. Mon coeur battait si fort que j’avais l’impression qu’il allait exploser. Chaque regard échangé était un cadeau rare, un instant unique que rien ni personne ne pourrait jamais reproduire.
Quand il a commencé à chanter, les premières notes de « Allumer le feu » jaillissaient comme un appel à la vie. Le temps s’est arrêté. Chaque mot portait le poids de sa vie entière. Ce n’était plus un spectacle, c’était une confession à coeur ouvert, une offrande. J’ai vu un homme se donner sans réserve, brûler jusqu’à la dernière note. Et quand il a quitté la scène, il a laissé derrière lui un silence si dense qu’on aurait pu le toucher.
Johnny, c’était le bruit du monde qui s’effondre et qui se relève. Une voix marquée par trop de nuits, trop de routes, trop d’amour, mais qui restait fière et vulnérable à la fois. Il n’a jamais triché. Même dans la démesure, il restait vrai. Il avait ce mélange rare de force et de fragilité. Il pouvait hurler sa douleur ou murmurer un pardon dans la même chanson. La douceur de « Je te promets », la révolte de « Gabrielle », le désespoir de « Diego libre dans sa tête », la nostalgie de « Marie », tout s’entremêlait en un seul corps, une seule voix.
Il connaissait les routes sans fin, les hôtels impersonnels, les soirs de solitude après les cris du public. Il savait chercher le calme dans le vacarme, l’amour au milieu du bruit. Il en parlait sans mots, juste par son regard, sa posture, un peu fatigué mais toujours prêt à remonter sur scène, comme si c’était son seul refuge. Ses mains sur la guitare, ses pas sur la scène, racontaient les épreuves de « La musique que j’aime », les voyages de « Hey Joe », les blessures de « Sang pour sang », l’énergie de « Le bon temps du rock’n’roll ».
Derrière le cuir et la légende, il y avait un homme simple, presque timide, qui aimait profondément. Il chantait l’amour comme on parle d’un miracle fragile, la liberté comme on défend sa vie. Il parlait à chacun sans juger, et c’est pour cela qu’on l’aimait : parce qu’il parlait vrai, parce qu’il chantait pour ceux qui doutent, qui espèrent, qui tombent et se relèvent. Ses chansons étaient des miroirs, des fenêtres ouvertes sur nos vies. On y voyait nos blessures dans « Marie », nos folies dans « Noir c’est noir », nos désespoirs dans « Requiem pour un fou », nos envies de fuite dans « Quelque chose de Tennessee », nos amours dans « Que je t’aime ».
Et quand la musique s’arrêtait, il restait ce vide étrange, ce silence peuplé d’échos. Mais ce silence ne disait pas la fin, il disait la trace, l’empreinte. Johnny ne quittait jamais vraiment la scène. Il restait dans les coeurs, dans les mots, dans la vibration d’une corde qui résonne encore. Il restait dans la route, dans les regards, dans cette manière qu’on a de se battre un peu plus quand tout semble perdu.
Johnny, c’est la route encore chaude après le passage d’un orage. C’est le cuir et la poussière, la tendresse et la fureur. C’est un coeur qui bat à contretemps, mais qui bat encore. Un cri d’homme lancé à la face du monde, un cri qui ne demande rien sinon de vivre. Tant qu’une voix s’élèvera pour dire « Je t’aime », tant qu’une guitare fera trembler le silence, tant qu’on écoutera « L’idole des jeunes », « Allumer le feu », « Le bon temps du rock’n’roll », Johnny sera là. Non pas comme un souvenir, mais comme une présence vivante, rugueuse, indomptable. Le dernier souffle du rock, et peut-être aussi, le premier souffle de vérité.
PostScriptum

Poète Albertb
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Syllabes Hyphénique: Johnny, Le Dernier Souffle Du Rock
il=a=van=çait=tel=un=fau=ve=ap=pri=voi=sé=par=la=s=cène=la=lu=miè=re=s=culp=tait=son=ombre=et=le=pu=blic=re=te=nait=son=souffle=cha=que=pas=por=tait=la=mar=que=du=ne=vie=en=tiè=re=dun=hom=me=qui=a=vait=tout=don=né=tout=per=du=et=tout=re=pris=dans=ses=y=eux=brillait=en=co=re=le=feu=de=len=vie=ce=dé=sir=de=vi=vre=qui=ne=la=vait=ja=mais=quit=té=cha=que=res=pi=ra=ti=on=ra=con=tait=ses=ba=tail=les=cha=que=ges=te=é=vo=quait=ses=bles=su=res=il=na=vait=plus=rien=à=prou=ver=seu=le=ment=à=of=frir 130john=ny=ne=chan=tait=pas=pour=sé=duire=il=chan=tait=pour=sur=vivre=sa=voix=rau=queet=brû=lante=tra=ver=sait=la=sal=le=com=me=un=cri=ve=nu=de=loin=il=chan=tait=que=je=tai=me=et=lair=se=rem=plis=sait=du=ne=ten=dres=se=pres=que=sau=vage=puis=ve=nait=le=pé=ni=ten=cier=et=lon=sen=tait=la=ré=vol=te=la=so=li=tu=de=la=dou=leur=des=routes=cha=que=mot=de=ve=nait=vé=ri=té=cha=que=re=frain=con=fes=sion=on=né=cou=tait=pas=seu=le=ment=un=chan=teur=on=é=cou=tait=un=hom=me=de=bout=fa=ce=à=tout=ce=qui=la=vait=fa=çon=né 130
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Phonétique : Johnny, Le Dernier Souffle Du Rock
il avɑ̃sε tεl œ̃ fovə, apʁivwaze paʁ la sεnə. la lymjεʁə skylptε sɔ̃n- ɔ̃bʁə, e lə pyblik ʁətənε sɔ̃ suflə. ʃakə pa pɔʁtε la maʁkə dynə vi ɑ̃tjεʁə, dœ̃n- ɔmə ki avε tu dɔne, tu pεʁdy e tu ʁəpʁi. dɑ̃ sεz- iø bʁijε ɑ̃kɔʁə lə fø də « lɑ̃vjə », sə deziʁ də vivʁə ki nə lavε ʒamε kite. ʃakə ʁεspiʁasjɔ̃ ʁakɔ̃tε sε batajə, ʃakə ʒεstə evɔkε sε blesyʁə. il navε plys ʁjɛ̃ a pʁuve, sələmɑ̃ a ɔfʁiʁ.ʒɔni nə ʃɑ̃tε pa puʁ sedɥiʁə, il ʃɑ̃tε puʁ syʁvivʁə. sa vwa, ʁokə e bʁylɑ̃tə, tʁavεʁsε la salə kɔmə œ̃ kʁi vəny də lwɛ̃. il ʃɑ̃tεt « kə ʒə tεmə », e lεʁ sə ʁɑ̃plisε dynə tɑ̃dʁεsə pʁεskə sovaʒə. pɥi vənεt « lə penitɑ̃sjəʁ », e lɔ̃ sɑ̃tε la ʁevɔltə, la sɔlitydə, la dulœʁ dε ʁutə. ʃakə mo dəvənε veʁite, ʃakə ʁəfʁɛ̃ kɔ̃fesjɔ̃. ɔ̃ nekutε pa sələmɑ̃ œ̃ ʃɑ̃tœʁ, ɔ̃n- ekutε œ̃n- ɔmə dəbu fasə a tu sə ki lavε fasɔne.
lε ɡitaʁəz- uvʁε la ʁutə dəvɑ̃ lɥi, pɥisɑ̃təz- e ʁyɡøzə, e la batəʁi kɔɲε kɔmə œ̃ kœʁ afɔle. lə pyblik sə muvε kɔmə ynə mεʁ, ʁεspiʁɑ̃ a lynisɔ̃. lə kʁi də « ʁətjɛ̃ la nɥit » tʁavεʁsε la salə, sɥivi də « təs tɑ̃dʁəz- aneəs », sa pʁəmjεʁə ɛ̃kyʁsjɔ̃ dɑ̃ la kuntʁi, e ʃakə nɔtə ʁalymε lε kœʁz- ɑ̃dɔʁmi. lelɑ̃ də « sa nfiniʁa ʒamεs » εt lə suflə də « la myzikə kə ʒεmə » ɑ̃pɔʁtε tu lə mɔ̃də dɑ̃z- œ̃ tuʁbijɔ̃ demɔsjɔ̃.
ʒε y lə pʁivilεʒə də lɑ̃tɑ̃dʁə syʁ sεnə œ̃ swaʁ dɔktɔbʁə dø milə duzə, o lyksɑ̃buʁɡ, dɑ̃ la pətitə salə də la ʁɔkal a εʃ syʁ alzεtə. tu vibʁε sə swaʁ la : lə sɔl tʁɑ̃blε su lε pa dy pyblik, lε ɡitaʁə fɑ̃dε lεʁ, la lymjεʁə skylptε sɔ̃ vizaʒə kɔmə œ̃ fø vivɑ̃. pɥiz- il ε mɔ̃te syʁ ynə mɛ̃ telεskɔpikə ki avɑ̃sε vεʁ lə pyblik e sε ʁətʁuve a sələmɑ̃ dø mεtʁə- də mwa. mɔ̃ kœʁ batε si fɔʁ kə ʒavε lɛ̃pʁesjɔ̃ kil alε εksploze. ʃakə ʁəɡaʁ eʃɑ̃ʒe etε œ̃ kado ʁaʁə, œ̃n- ɛ̃stɑ̃ ynikə kə ʁjɛ̃ ni pεʁsɔnə nə puʁʁε ʒamε ʁəpʁɔdɥiʁə.
kɑ̃t- il a kɔmɑ̃se a ʃɑ̃te, lε pʁəmjεʁə nɔtə də « alyme lə fø » ʒajisε kɔmə œ̃n- apεl a la vi. lə tɑ̃ sεt- aʁεte. ʃakə mo pɔʁtε lə pwa də sa vi ɑ̃tjεʁə. sə netε plysz- œ̃ spεktaklə, setε ynə kɔ̃fesjɔ̃ a kœʁ uvεʁ, ynə ɔfʁɑ̃də. ʒε vy œ̃n- ɔmə sə dɔne sɑ̃ ʁezεʁvə, bʁyle ʒyska la dεʁnjεʁə nɔtə. e kɑ̃t- il a kite la sεnə, il a lεse dəʁjεʁə lɥi œ̃ silɑ̃sə si dɑ̃sə kɔ̃n- oʁε py lə tuʃe.
ʒɔni, setε lə bʁɥi dy mɔ̃də ki sefɔ̃dʁə e ki sə ʁəlεvə. ynə vwa maʁke paʁ tʁo də nɥi, tʁo də ʁutə, tʁo damuʁ, mε ki ʁεstε fjεʁə e vylneʁablə a la fwa. il na ʒamε tʁiʃe. mεmə dɑ̃ la deməzyʁə, il ʁεstε vʁε. il avε sə melɑ̃ʒə ʁaʁə də fɔʁsə e də fʁaʒilite. il puvε yʁle sa dulœʁ u myʁmyʁe œ̃ paʁdɔ̃ dɑ̃ la mεmə ʃɑ̃sɔ̃. la dusœʁ də « ʒə tə pʁɔmεts », la ʁevɔltə də « ɡabʁjεllə », lə dezεspwaʁ də « djəɡo libʁə dɑ̃ sa tεtə », la nɔstalʒi də « maʁjə », tu sɑ̃tʁəmεlε ɑ̃n- œ̃ səl kɔʁ, ynə sələ vwa.
il kɔnεsε lε ʁutə sɑ̃ fɛ̃, lεz- otεlz- ɛ̃pεʁsɔnεl, lε swaʁ də sɔlitydə apʁε lε kʁi dy pyblik. il savε ʃεʁʃe lə kalmə dɑ̃ lə vakaʁmə, lamuʁ o miljø dy bʁɥi. il ɑ̃ paʁlε sɑ̃ mo, ʒystə paʁ sɔ̃ ʁəɡaʁ, sa pɔstyʁə, œ̃ pø fatiɡe mε tuʒuʁ pʁε a ʁəmɔ̃te syʁ sεnə, kɔmə si setε sɔ̃ səl ʁəfyʒə. sε mɛ̃ syʁ la ɡitaʁə, sε pa syʁ la sεnə, ʁakɔ̃tε lεz- epʁəvə də « la myzikə kə ʒεmə », lε vwajaʒə də « e ʒɔə », lε blesyʁə də « sɑ̃ɡ puʁ sɑ̃ʒ », lenεʁʒi də « lə bɔ̃ tɑ̃ dy ʁɔknʁɔl ».
dəʁjεʁə lə kɥiʁ e la leʒɑ̃də, il i avε œ̃n- ɔmə sɛ̃plə, pʁεskə timidə, ki εmε pʁɔfɔ̃demɑ̃. il ʃɑ̃tε lamuʁ kɔmə ɔ̃ paʁlə dœ̃ miʁaklə fʁaʒilə, la libεʁte kɔmə ɔ̃ defɑ̃ sa vi. il paʁlε a ʃakœ̃ sɑ̃ ʒyʒe, e sε puʁ səla kɔ̃ lεmε : paʁsə kil paʁlε vʁε, paʁsə kil ʃɑ̃tε puʁ sø ki dute, ki εspεʁe, ki tɔ̃be e sə ʁəlεve. sε ʃɑ̃sɔ̃z- etε dε miʁwaʁ, dε fənεtʁəz- uvεʁtə- syʁ no vi. ɔ̃n- i vwajε no blesyʁə dɑ̃s « maʁjə », no fɔli dɑ̃s « nwaʁ sε nwaʁ », no dezεspwaʁ dɑ̃s « ʁəkjεm puʁ œ̃ fu », noz- ɑ̃vi də fɥitə dɑ̃s « kεlkə ʃozə də tεnesi », noz- amuʁ dɑ̃s « kə ʒə tεmə ».
e kɑ̃ la myzikə saʁεtε, il ʁεstε sə vidə etʁɑ̃ʒə, sə silɑ̃sə pəple deʃo. mε sə silɑ̃sə nə dizε pa la fɛ̃, il dizε la tʁasə, lɑ̃pʁɛ̃tə. ʒɔni nə kitε ʒamε vʁεmɑ̃ la sεnə. il ʁεstε dɑ̃ lε kœʁ, dɑ̃ lε mo, dɑ̃ la vibʁasjɔ̃ dynə kɔʁdə ki ʁezɔnə ɑ̃kɔʁə. il ʁεstε dɑ̃ la ʁutə, dɑ̃ lε ʁəɡaʁd, dɑ̃ sεtə manjεʁə kɔ̃n- a də sə batʁə œ̃ pø plys kɑ̃ tu sɑ̃blə pεʁdy.
ʒɔni, sε la ʁutə ɑ̃kɔʁə ʃodə apʁε lə pasaʒə dœ̃n- ɔʁaʒə. sε lə kɥiʁ e la pusjεʁə, la tɑ̃dʁεsə e la fyʁœʁ. sεt- œ̃ kœʁ ki ba a kɔ̃tʁətɑ̃, mε ki ba ɑ̃kɔʁə. œ̃ kʁi dɔmə lɑ̃se a la fasə dy mɔ̃də, œ̃ kʁi ki nə dəmɑ̃də ʁjɛ̃ sinɔ̃ də vivʁə. tɑ̃ kynə vwa selεvəʁa puʁ diʁə « ʒə tεmə », tɑ̃ kynə ɡitaʁə fəʁa tʁɑ̃ble lə silɑ̃sə, tɑ̃ kɔ̃n- ekutəʁa « lidɔlə dε ʒənəs », « alyme lə fø », « lə bɔ̃ tɑ̃ dy ʁɔknʁɔl », ʒɔni səʁa la. nɔ̃ pa kɔmə œ̃ suvəniʁ, mε kɔmə ynə pʁezɑ̃sə vivɑ̃tə, ʁyɡøzə, ɛ̃dɔ̃ptablə. lə dεʁnje suflə dy ʁɔk, e pø tεtʁə osi, lə pʁəmje suflə də veʁite.
Syllabes Phonétique : Johnny, Le Dernier Souffle Du Rock
il=a=vɑ̃=sε=tεl=œ̃=fo=və=a=pʁi=vwa=ze=paʁ=la=sε=nə=la=ly=mjε=ʁə=skyl=ptε=sɔ̃=nɔ̃bʁə=e=lə=py=blik=ʁə=tə=nε=sɔ̃=su=flə=ʃa=kə=pa=pɔʁ=tε=la=maʁ=kə=dy=nə=vi=ɑ̃=tjε=ʁə=dœ̃=nɔ=mə=ki=a=vε=tu=dɔ=ne=tu=pεʁ=dy=e=tu=ʁə=pʁi=dɑ̃=sε=zi=ø=bʁi=jε=ɑ̃=kɔ=ʁə=lə=fø=də=lɑ̃=vjə=sə=de=ziʁ=də=vi=vʁə=ki=nə=la=vε=ʒa=mε=ki=te=ʃa=kə=ʁεs=pi=ʁa=sjɔ̃=ʁa=kɔ̃=tε=sε=ba=ta=jə=ʃa=kə=ʒεs=tə=e=vɔ=kε=sε=ble=sy=ʁə=il=na=vε=plys=ʁjɛ̃=a=pʁu=ve=sə=lə=mɑ̃=a=ɔ=fʁiʁ 130ʒɔninə=ʃɑ̃=tε=pa=puʁ=sed=ɥiʁə=il=ʃɑ̃=tε=puʁ=syʁ=vi=vʁə=sa=vwa=ʁo=kəe=bʁy=lɑ̃=tə=tʁa=vεʁ=sε=la=sa=lə=kɔ=məœ̃=kʁi=və=ny=də=lwɛ̃=il=ʃɑ̃=tεt=kə=ʒə=tε=mə=e=lεʁ=sə=ʁɑ̃=pli=sε=dy=nə=tɑ̃=dʁε=sə=pʁεs=kə=so=va=ʒə=pɥi=və=nεt=lə=pe=ni=tɑ̃=sjəʁ=e=lɔ̃=sɑ̃=tε=la=ʁe=vɔl=tə=la=sɔ=li=ty=də=la=du=lœʁ=dε=ʁu=tə=ʃa=kə=mo=də=və=nε=ve=ʁi=te=ʃa=kəʁə=fʁɛ̃=kɔ̃=fe=sjɔ̃=ɔ̃=ne=ku=tε=pa=sə=lə=mɑ̃=œ̃=ʃɑ̃=tœʁ=ɔ̃=ne=ku=tε=œ̃=nɔ=mə=də=bu=fa=sə=a=tu=sə=ki=la=vε=fa=sɔ=ne 130
lε=ɡitaʁə=zu=vʁε=la=ʁu=tə=də=vɑ̃=lɥi=pɥi=sɑ̃=tə=ze=ʁy=ɡø=zə=e=la=ba=tə=ʁi=kɔ=ɲε=kɔ=məœ̃=kœʁ=a=fɔ=le=lə=py=blik=sə=mu=vε=kɔ=mə=y=nə=mεʁ=ʁεs=pi=ʁɑ̃=a=ly=ni=sɔ̃=lə=kʁi=də=ʁə=tjɛ̃=la=nɥit=tʁa=vεʁ=sε=la=sa=lə=sɥi=vi=də=təs=tɑ̃=dʁə=za=ne=əs=sa=pʁə=mjε=ʁə=ɛ̃=kyʁ=sjɔ̃=dɑ̃=la=kun=tʁi=e=ʃa=kə=nɔ=tə=ʁa=ly=mε=lε=kœʁ=zɑ̃=dɔʁ=mi=le=lɑ̃=də=sa=nfi=ni=ʁa=ʒa=mεs=εt=lə=su=flə=də=la=my=zi=kə=kə=ʒε=mə=ɑ̃=pɔʁ=tε=tu=lə=mɔ̃=də=dɑ̃=zœ̃=tuʁ=bi=jɔ̃=de=mɔ=sjɔ̃ 130
ʒεylə=pʁi=vi=lεʒə=də=lɑ̃=tɑ̃=dʁə=syʁ=sε=nəœ̃=swaʁ=dɔk=tɔ=bʁə=dø=mi=lə=du=zə=o=lyk=sɑ̃=buʁɡ=dɑ̃=la=pə=ti=tə=sa=lə=də=la=ʁɔ=kal=a=εʃ=syʁ=al=zε=tə=tu=vi=bʁε=sə=swaʁ=la=lə=sɔl=tʁɑ̃=blε=su=lε=pa=dy=py=blik=lε=ɡi=ta=ʁə=fɑ̃=dε=lεʁ=la=ly=mjε=ʁə=skyl=ptε=sɔ̃=vi=za=ʒə=kɔ=məœ̃=fø=vi=vɑ̃=pɥi=zil=ε=mɔ̃=te=syʁ=y=nə=mɛ̃=te=lεs=kɔ=pi=kə=ki=a=vɑ̃=sε=vεʁ=lə=py=blik=e=sε=ʁə=tʁu=ve=a=sə=lə=mɑ̃=dø=mε=tʁə=də=mwa=mɔ̃=kœʁ=ba=tε=si=fɔʁ=kə=ʒa=vε=lɛ̃=pʁe=sjɔ̃=kil=a=lε=εk=spl=ze=ʃa=kə=ʁə=ɡaʁ=e=ʃɑ̃=ʒe=e=tε=œ̃=ka=do=ʁa=ʁə=œ̃=nɛ̃s=tɑ̃=y=ni=kə=kə=ʁjɛ̃=ni=pεʁ=sɔ=nə=nə=puʁ=ʁε=ʒa=mε=ʁə=pʁɔd=ɥiʁə 167
kɑ̃=til=a=kɔ=mɑ̃=se=a=ʃɑ̃=te=lε=pʁə=mj=ε=ʁə=nɔ=tə=də=a=ly=me=lə=fø=ʒa=ji=sε=kɔ=mə=œ̃=na=pεl=a=la=vi=lə=tɑ̃=sε=ta=ʁε=te=ʃa=kə=mo=pɔʁ=tε=lə=pwa=də=sa=vi=ɑ̃=tj=ε=ʁə=sə=ne=tε=plys=zœ̃=spεk=ta=klə=se=tε=y=nə=kɔ̃=fe=sjɔ̃=a=kœʁ=u=vεʁ=y=nə=ɔ=fʁɑ̃=də=ʒε=vy=œ̃=nɔ=mə=sə=dɔ=ne=sɑ̃=ʁe=zεʁ=və=bʁy=le=ʒys=ka=la=dεʁ=njε=ʁə=nɔ=tə=e=kɑ̃=til=a=ki=te=la=sε=nə=il=a=lε=se=də=ʁjε=ʁə=lɥi=œ̃=si=lɑ̃=sə=si=dɑ̃=sə=kɔ̃=no=ʁε=py=lə=tu=ʃe 130
ʒɔ=ni=se=tεlə=bʁɥi=dymɔ̃də=ki=se=fɔ̃=dʁəe=ki=sə=ʁə=lε=və=y=nə=vwa=maʁ=ke=paʁ=tʁo=də=nɥi=tʁo=də=ʁu=tə=tʁo=da=muʁ=mε=ki=ʁεs=tε=fjε=ʁəe=vyl=ne=ʁa=bləa=la=fwa=il=na=ʒa=mε=tʁi=ʃe=mε=mə=dɑ̃=la=de=mə=zy=ʁə=il=ʁεs=tε=vʁε=il=a=vε=sə=me=lɑ̃=ʒə=ʁa=ʁə=də=fɔʁ=sə=e=də=fʁa=ʒi=li=te=il=pu=vε=yʁ=le=sa=du=lœʁ=u=myʁ=my=ʁe=œ̃=paʁ=dɔ̃=dɑ̃=la=mε=mə=ʃɑ̃=sɔ̃=la=du=sœʁ=də=ʒə=tə=pʁɔ=mεts=la=ʁe=vɔl=tə=də=ɡa=bʁjεllə=lə=de=zεs=pwaʁ=də=djə=ɡo=li=bʁə=dɑ̃=sa=tε=tə=la=nɔs=tal=ʒi=də=ma=ʁjə=tu=sɑ̃=tʁə=mε=lε=ɑ̃=nœ̃=səl=kɔʁ=y=nə=sə=lə=vwa 149
il=kɔ=nε=sεlεʁutə=sɑ̃=fɛ̃=lε=zo=tεl=zɛ̃=pεʁ=sɔ=nεl=lε=swaʁ=də=sɔ=li=ty=dəa=pʁε=lε=kʁi=dy=py=blik=il=sa=vε=ʃεʁ=ʃe=lə=kal=mə=dɑ̃=lə=va=kaʁ=mə=la=muʁ=o=mi=ljø=dy=bʁɥi=il=ɑ̃=paʁ=lε=sɑ̃=mo=ʒys=tə=paʁ=sɔ̃=ʁə=ɡaʁ=sa=pɔs=ty=ʁə=œ̃=pø=fa=ti=ɡe=mε=tu=ʒuʁ=pʁε=a=ʁə=mɔ̃=te=syʁ=sε=nə=kɔ=mə=si=se=tε=sɔ̃=səl=ʁə=fy=ʒə=sε=mɛ̃=syʁ=la=ɡi=ta=ʁə=sε=pa=syʁ=la=sε=nə=ʁa=kɔ̃=tε=lε=ze=pʁə=və=də=la=my=zi=kə=kə=ʒε=mə=lε=vwa=ja=ʒə=də=e=ʒɔ=ə=lε=ble=sy=ʁə=də=sɑ̃ɡ=puʁ=sɑ̃ʒ=le=nεʁ=ʒi=də=lə=bɔ̃=tɑ̃=dy=ʁɔk=nʁɔl 142
də=ʁjεʁə=lə=kɥiʁ=e=la=le=ʒɑ̃də=il=i=a=vε=œ̃=nɔmə=sɛ̃=plə=pʁεs=kə=ti=mi=də=ki=ε=mε=pʁɔ=fɔ̃=de=mɑ̃=il=ʃɑ̃=tε=la=muʁ=kɔ=məɔ̃=paʁ=lə=dœ̃=mi=ʁa=klə=fʁa=ʒi=lə=la=li=bεʁ=te=kɔ=məɔ̃=de=fɑ̃=sa=vi=il=paʁ=lε=a=ʃa=kœ̃=sɑ̃=ʒy=ʒe=e=sε=puʁ=sə=la=kɔ̃=lε=mε=paʁ=sə=kil=paʁ=lε=vʁε=paʁ=sə=kil=ʃɑ̃=tε=puʁ=sø=ki=du=te=ki=εs=pε=ʁe=ki=tɔ̃=be=e=sə=ʁə=lε=ve=sε=ʃɑ̃=sɔ̃=ze=tε=dε=mi=ʁwaʁ=dε=fə=nε=tʁə=zu=vεʁ=tə=syʁ=no=vi=ɔ̃=ni=vwa=jε=no=ble=sy=ʁə=dɑ̃s=ma=ʁjə=no=fɔ=li=dɑ̃s=nwaʁ=sε=nwaʁ=no=de=zεs=pwaʁ=dɑ̃s=ʁə=kjεm=puʁ=œ̃=fu=no=zɑ̃=vi=də=fɥi=tə=dɑ̃s=kεl=kə=ʃo=zə=də=tε=ne=si=no=za=muʁ=dɑ̃s=kə=ʒə=tε=mə 168
e=kɑ̃=la=my=zi=kə=sa=ʁε=tε=il=ʁεs=tε=sə=vi=də=e=tʁɑ̃=ʒə=sə=si=lɑ̃=sə=pə=ple=de=ʃo=mε=sə=si=lɑ̃=sə=nə=di=zε=pa=la=fɛ̃=il=di=zε=la=tʁa=sə=lɑ̃=pʁɛ̃=tə=ʒɔ=ni=nə=ki=tε=ʒa=mε=vʁε=mɑ̃=la=sε=nə=il=ʁεs=tε=dɑ̃=lε=kœ=ʁə=dɑ̃=lε=mo=dɑ̃=la=vi=bʁa=sj=ɔ̃=dy=nə=kɔʁ=də=ki=ʁe=zɔ=nə=ɑ̃=kɔ=ʁə=il=ʁεs=tε=dɑ̃=la=ʁu=tə=dɑ̃=lε=ʁə=ɡaʁd=dɑ̃=sε=tə=ma=nj=ε=ʁə=kɔ̃=na=də=sə=ba=tʁə=œ̃=pø=plys=kɑ̃=tu=sɑ̃=blə=pεʁ=dy 118
ʒɔ=ni=sε=la=ʁutəɑ̃kɔʁə=ʃo=dəa=pʁε=lə=pa=sa=ʒə=dœ̃=nɔ=ʁa=ʒə=sε=lə=kɥiʁ=e=la=pu=sjε=ʁə=la=tɑ̃=dʁε=səe=la=fy=ʁœʁ=sε=tœ̃=kœʁ=ki=ba=a=kɔ̃=tʁə=tɑ̃=mε=ki=ba=ɑ̃=kɔ=ʁə=œ̃=kʁi=dɔ=mə=lɑ̃=se=a=la=fa=sə=dy=mɔ̃=də=œ̃=kʁi=ki=nə=də=mɑ̃=də=ʁjɛ̃=si=nɔ̃=də=vi=vʁə=tɑ̃=ky=nə=vwa=se=lε=və=ʁa=puʁ=di=ʁə=ʒə=tε=mə=tɑ̃=ky=nə=ɡi=ta=ʁə=fə=ʁa=tʁɑ̃=ble=lə=si=lɑ̃=sə=tɑ̃=kɔ̃=ne=ku=tə=ʁa=li=dɔ=lə=dε=ʒə=nəs=a=ly=me=lə=fø=lə=bɔ̃=tɑ̃=dy=ʁɔk=nʁɔl=ʒɔ=ni=sə=ʁa=la=nɔ̃=pa=kɔ=mə=œ̃=su=və=niʁ=mε=kɔ=mə=y=nə=pʁe=zɑ̃=sə=vi=vɑ̃=tə=ʁy=ɡø=zə=ɛ̃=dɔ̃p=ta=blə=lə=dεʁ=nje=su=flə=dy=ʁɔk=e=pø=tε=tʁə=o=si=lə=pʁə=mje=su=flə=də=ve=ʁi=te 176
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Commentaires Sur La Poesie

oui que l’on apprécie ou pas son œuvre,
humain, il a fait vibrer sa voix en preuve!
Quel magnifique hommage! Je l ́’ai vu aussi sur scène, un 14 juillet a Paris,devàt une foule én délire Il donnait tout à son public son amour, sa passion du rock, ses souffrances, son envie de la route et de l’aventure.Et comme vous le dites si bien Rien de fabriqué chez lui, Il était vrai c’est pour cela qu’on l’aimait Merci de ́le faire revivre, et découvrir par les jeunes générations, Johnny, c’était quelqu’un!