Prose:Quand La Musique Est Bonne
A Propos de cette Prose
Il est de ces voix qui ne vieillissent pas, de ces présences discrètes qui continuent d’habiter nos vies, même dans le silence. Jean-Jacques Goldman n’a jamais eu besoin de cris ni de lumières aveuglantes pour exister. Sa lumière à lui vient de l’intérieur, d’un mot juste, d’un accord sincère, d’un regard tourné vers les autres.
La Prose
Né un 11 octobre 1951 à Paris, il a grandi dans une maison où la musique était un souffle quotidien, une prière sans religion. Fils d’exilés, il a appris très tôt la valeur du travail, de la pudeur, et cette conviction que l’émotion vaut plus que le prestige. À travers les touches du piano et les cordes de sa guitare, il a trouvé un langage universel, celui du coeur.
Dans les années 1970, il a fait ses armes avec le groupe Taï Phong, et déjà, dans Sister Jane, on devinait cette sensibilité rare, ce timbre fraternel qui allait marquer une génération. Puis vint le temps des années 1980, décennie d’élan et de clarté. Là, l’artiste s’est révélé pleinement. Il suffira d’un signe, Quand la musique est bonne, Envole-moi, Je te donne… autant de chansons devenues des repères, des balises lumineuses dans le brouillard des jours. Chacune de ses paroles était simple, directe, mais toujours capable de toucher une corde intime chez l’auditeur.
Goldman ne s’est pas contenté d’être une voix. C’est un artisan des âmes, un orfèvre des émotions. Il écrit pour les autres comme il respire. Pour Céline Dion, Johnny Hallyday, Patricia Kaas, il a su offrir des mots qui résonnent encore, des mélodies qui ont franchi les frontières. Avec « Pour que tu m’aimes encore », il touche la fragilité humaine ; avec « Je te donne », il célèbre l’amitié et le partage. Sa musique, c’est celle d’un homme qui écoute avant de parler, qui comprend avant d’écrire.
Je me souviens encore de ce soir au Galaxie d’Amnéville, au début des années 1990. La salle vibrait, les coeurs battaient à l’unisson. Goldman, accompagné de Michael Jones et de Fredericks, simple et lumineux, habitait la scène comme un ami de toujours. Les harmonies de Fredericks, la guitare de Jones et la voix de Goldman se mêlaient parfaitement, créant une atmosphère où chacun pouvait ressentir la musique dans ses tripes. Ce n’était pas un concert, c’était une rencontre. Une communion silencieuse où chacun se retrouvait un peu en lui. Ce soir-là, on pouvait sentir sa générosité, son énergie discrète mais puissante, et cette manière unique qu’il avait de faire chanter toute la salle comme si nous étions tous complices d’une même histoire.
La scène pour Goldman n’a jamais été un lieu de démonstration ou de spectacle tape-à-l’oeil. Elle était un espace d’échange, une invitation à ressentir la musique et ses messages. Même lorsqu’il jouait « Encore un matin » ou « Puisque tu pars », il n’avait pas besoin de gesticulations ou d’effets pour émouvoir. Un simple sourire, un regard vers le public, et chaque note prenait vie. Il savait que la sincérité et l’humanité surpassent toujours le spectaculaire.
Depuis, les années ont passé, les modes ont changé, mais sa musique demeure. Elle accompagne les matins gris et les soirs de doute. Elle réchauffe les mémoires. Dans chaque refrain, il y a une part de nous, nos rêves d’hier, nos espoirs d’aujourd’hui. Chaque concert, chaque enregistrement est un témoignage de cette capacité à rassembler, à faire réfléchir, à consoler et à inspirer. Sa musique traverse les générations, et ceux qui ont grandi avec ses chansons trouvent encore dans ses accords un refuge, une main tendue dans les moments de doute.
Jean-Jacques Goldman n’est pas seulement une légende vivante. Il est une voix intérieure, celle qu’on entend quand on cherche la vérité, la tendresse ou la force d’avancer. Son héritage n’est pas fait de trophées ni de records, mais d’humanité pure, de pudeur, de respect, de lumière douce. Il est le pont entre les générations, le fil invisible qui relie les émotions et les souvenirs.
Il reste ce chanteur du vrai, ce poète du quotidien, ce frère de l’ombre qui murmure ce que tant d’autres hurlent sans parvenir à le dire. Et tant que quelqu’un fredonnera ses chansons, Jean-Jacques Goldman continuera de vivre, non pas dans la gloire, mais dans le coeur battant de ceux qu’il a touchés, dans le souffle de chaque mélodie qui fait vibrer nos souvenirs et nos émotions les plus profondes.
Dans les années 1970, il a fait ses armes avec le groupe Taï Phong, et déjà, dans Sister Jane, on devinait cette sensibilité rare, ce timbre fraternel qui allait marquer une génération. Puis vint le temps des années 1980, décennie d’élan et de clarté. Là, l’artiste s’est révélé pleinement. Il suffira d’un signe, Quand la musique est bonne, Envole-moi, Je te donne… autant de chansons devenues des repères, des balises lumineuses dans le brouillard des jours. Chacune de ses paroles était simple, directe, mais toujours capable de toucher une corde intime chez l’auditeur.
Goldman ne s’est pas contenté d’être une voix. C’est un artisan des âmes, un orfèvre des émotions. Il écrit pour les autres comme il respire. Pour Céline Dion, Johnny Hallyday, Patricia Kaas, il a su offrir des mots qui résonnent encore, des mélodies qui ont franchi les frontières. Avec « Pour que tu m’aimes encore », il touche la fragilité humaine ; avec « Je te donne », il célèbre l’amitié et le partage. Sa musique, c’est celle d’un homme qui écoute avant de parler, qui comprend avant d’écrire.
Je me souviens encore de ce soir au Galaxie d’Amnéville, au début des années 1990. La salle vibrait, les coeurs battaient à l’unisson. Goldman, accompagné de Michael Jones et de Fredericks, simple et lumineux, habitait la scène comme un ami de toujours. Les harmonies de Fredericks, la guitare de Jones et la voix de Goldman se mêlaient parfaitement, créant une atmosphère où chacun pouvait ressentir la musique dans ses tripes. Ce n’était pas un concert, c’était une rencontre. Une communion silencieuse où chacun se retrouvait un peu en lui. Ce soir-là, on pouvait sentir sa générosité, son énergie discrète mais puissante, et cette manière unique qu’il avait de faire chanter toute la salle comme si nous étions tous complices d’une même histoire.
La scène pour Goldman n’a jamais été un lieu de démonstration ou de spectacle tape-à-l’oeil. Elle était un espace d’échange, une invitation à ressentir la musique et ses messages. Même lorsqu’il jouait « Encore un matin » ou « Puisque tu pars », il n’avait pas besoin de gesticulations ou d’effets pour émouvoir. Un simple sourire, un regard vers le public, et chaque note prenait vie. Il savait que la sincérité et l’humanité surpassent toujours le spectaculaire.
Depuis, les années ont passé, les modes ont changé, mais sa musique demeure. Elle accompagne les matins gris et les soirs de doute. Elle réchauffe les mémoires. Dans chaque refrain, il y a une part de nous, nos rêves d’hier, nos espoirs d’aujourd’hui. Chaque concert, chaque enregistrement est un témoignage de cette capacité à rassembler, à faire réfléchir, à consoler et à inspirer. Sa musique traverse les générations, et ceux qui ont grandi avec ses chansons trouvent encore dans ses accords un refuge, une main tendue dans les moments de doute.
Jean-Jacques Goldman n’est pas seulement une légende vivante. Il est une voix intérieure, celle qu’on entend quand on cherche la vérité, la tendresse ou la force d’avancer. Son héritage n’est pas fait de trophées ni de records, mais d’humanité pure, de pudeur, de respect, de lumière douce. Il est le pont entre les générations, le fil invisible qui relie les émotions et les souvenirs.
Il reste ce chanteur du vrai, ce poète du quotidien, ce frère de l’ombre qui murmure ce que tant d’autres hurlent sans parvenir à le dire. Et tant que quelqu’un fredonnera ses chansons, Jean-Jacques Goldman continuera de vivre, non pas dans la gloire, mais dans le coeur battant de ceux qu’il a touchés, dans le souffle de chaque mélodie qui fait vibrer nos souvenirs et nos émotions les plus profondes.
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Référence :

Poète Albertb
Albertb a publié sur le site 146 écrits. Albertb est membre du site depuis l'année 2024.Lire le profil du poète AlbertbSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Quand La Musique Est Bonne
né=un=on=ze=oc=to=bre=mil=le=neuf=cent=cin=qan=te=et=un=à=pa=ris=il=a=gran=di=dans=u=ne=mai=son=où=la=mu=si=que=é=tait=un=souf=fle=quo=ti=dien=u=ne=priè=re=sans=re=li=gion=fils=dexi=lés=il=a=ap=pris=très=tôt=la=va=leur=du=tra=vail=de=la=pu=deur=et=cet=te=con=vic=ti=on=que=lé=mo=ti=on=vaut=plus=que=le=pres=tige=à=tra=vers=les=tou=ches=du=pia=no=et=les=cor=des=de=sa=gui=ta=re=il=a=trou=vé=un=lan=ga=ge=u=ni=ver=sel=ce=lui=du=coeur 120dans=les=an=nées=mille=neuf=cent=soixante=dix=il=a=fait=ses=ar=mes=a=vec=le=groupe=taï=phong=et=dé=jà=dans=sis=ter=jane=on=de=vi=nait=cet=te=sen=si=bi=li=té=ra=re=ce=tim=bre=fra=ter=nel=qui=al=lait=mar=quer=u=ne=gé=né=ra=tion=puis=vint=le=temps=des=an=nées=mille=neuf=cent=qua=tre=vingts=dé=cen=nie=dé=lan=et=de=clar=té=là=lar=tis=te=sest=ré=vé=lé=plei=ne=ment=il=suf=fi=ra=dun=si=gne=quand=la=mu=si=queest=bon=ne=en=vo=le=moi=je=te=don=ne=au=tant=de=chan=sons=de=ve=nues=des=re=pè=res=des=ba=li=ses=lu=mi=neu=ses=dans=le=brouil=lard=des=jours=cha=cu=ne=de=ses=pa=ro=les=é=tait=sim=ple=di=rec=te=mais=tou=jours=ca=pa=ble=de=tou=cher=u=ne=cor=dein=ti=me=chez=lau=di=teur 173
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jean=jac=ques=gold=man=nest=pas=seu=le=ment=u=ne=lé=gen=de=vi=van=te=il=est=u=ne=voix=in=té=rieu=re=cel=le=quon=en=tend=quand=on=cher=che=la=vé=ri=té=la=ten=dres=se=ou=la=for=ce=da=van=cer=son=hé=ri=ta=ge=nest=pas=fait=de=tro=phées=ni=de=re=cords=mais=d=hu=ma=ni=té=pu=re=de=pu=deur=de=res=pect=de=lu=mi=è=re=dou=ce=il=est=le=pont=en=tre=les=gé=né=ra=ti=ons=le=fil=in=vi=si=ble=qui=re=lie=les=é=mo=ti=ons=et=les=sou=ve=nirs 118
il=res=te=ce=chan=teur=du=vrai=ce=po=è=te=du=quo=ti=dien=ce=frè=re=de=lom=bre=qui=mur=mu=re=ce=que=tant=dau=tres=hur=lent=sans=par=ve=nir=à=le=di=re=et=tant=que=quel=quun=fre=don=ne=ra=ses=chan=sons=jean=jac=ques=gold=man=con=ti=nue=ra=de=vi=vre=non=pas=dans=la=gloi=re=mais=dans=le=coeur=bat=tant=de=ceux=quil=a=tou=chés=dans=le=souf=fle=de=cha=que=mé=lo=die=qui=fait=vi=brer=nos=sou=ve=nirs=et=nos=é=mo=ti=ons=les=plus=pro=fon=des 112
Phonétique : Quand La Musique Est Bonne
ne œ̃n- ɔ̃zə ɔktɔbʁə milə nəf sɑ̃ sɛ̃kɑ̃tə e œ̃n- a paʁi, il a ɡʁɑ̃di dɑ̃z- ynə mεzɔ̃ u la myzikə etε œ̃ suflə kɔtidjɛ̃, ynə pʁjεʁə sɑ̃ ʁəliʒjɔ̃. fis dεɡzile, il a apʁi tʁε to la valœʁ dy tʁavaj, də la pydœʁ, e sεtə kɔ̃viksjɔ̃ kə lemɔsjɔ̃ vo plys kə lə pʁεstiʒə. a tʁavεʁ lε tuʃə dy pjano e lε kɔʁdə- də sa ɡitaʁə, il a tʁuve œ̃ lɑ̃ɡaʒə ynivεʁsεl, səlɥi dy kœʁ.dɑ̃ lεz- ane milə nəf sɑ̃ swasɑ̃tə dis, il a fε sεz- aʁməz- avεk lə ɡʁupə taj fɔ̃ɡ, e deʒa, dɑ̃ siste ʒanə, ɔ̃ dəvinε sεtə sɑ̃sibilite ʁaʁə, sə tɛ̃bʁə fʁatεʁnεl ki alε maʁke ynə ʒeneʁasjɔ̃. pɥi vɛ̃ lə tɑ̃ dεz- ane milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃, desεni delɑ̃ e də klaʁte. la, laʁtistə sε ʁevele plεnəmɑ̃. il syfiʁa dœ̃ siɲə, kɑ̃ la myzikə ε bɔnə, ɑ̃vɔlə mwa, ʒə tə dɔnə… otɑ̃ də ʃɑ̃sɔ̃ dəvənɥ dε ʁəpεʁə, dε balizə lyminøzə dɑ̃ lə bʁujaʁ dε ʒuʁ. ʃakynə də sε paʁɔləz- etε sɛ̃plə, diʁεktə, mε tuʒuʁ kapablə də tuʃe ynə kɔʁdə ɛ̃timə ʃe loditœʁ.
ɡɔldmɑ̃ nə sε pa kɔ̃tɑ̃te dεtʁə ynə vwa. sεt- œ̃n- aʁtizɑ̃ dεz- amə, œ̃n- ɔʁfεvʁə dεz- emɔsjɔ̃. il ekʁi puʁ lεz- otʁə- kɔmə il ʁεspiʁə. puʁ selinə djɔ̃, ʒɔni-alidε, patʁisja kaa, il a sy ɔfʁiʁ dε mo ki ʁezɔne ɑ̃kɔʁə, dε melɔdi ki ɔ̃ fʁɑ̃ʃi lε fʁɔ̃tjεʁə. avək « puʁ kə ty mεməz- ɑ̃kɔʁə », il tuʃə la fʁaʒilite ymεnə, avək « ʒə tə dɔnə », il selεbʁə lamitje e lə paʁtaʒə. sa myzikə, sε sεllə dœ̃n- ɔmə ki ekutə avɑ̃ də paʁle, ki kɔ̃pʁɑ̃t- avɑ̃ dekʁiʁə.
ʒə mə suvjɛ̃z- ɑ̃kɔʁə də sə swaʁ o ɡalaksi damnevilə, o deby dεz- ane milə nəf sɑ̃ katʁə vɛ̃- dis. la salə vibʁε, lε kœʁ batε a lynisɔ̃. ɡɔldmɑ̃, akɔ̃paɲe də miʃael ʒɔnəz- e də fʁədəʁik, sɛ̃plə e lyminø, abitε la sεnə kɔmə œ̃n- ami də tuʒuʁ. lεz- aʁmɔni də fʁədəʁik, la ɡitaʁə də ʒɔnəz- e la vwa də ɡɔldmɑ̃ sə mεlε paʁfεtəmɑ̃, kʁeɑ̃ ynə atmɔsfεʁə u ʃakœ̃ puvε ʁəsɑ̃tiʁ la myzikə dɑ̃ sε tʁipə. sə netε pa œ̃ kɔ̃sεʁ, setε ynə ʁɑ̃kɔ̃tʁə. ynə kɔmynjɔ̃ silɑ̃sjøzə u ʃakœ̃ sə ʁətʁuvε œ̃ pø ɑ̃ lɥi. sə swaʁ la, ɔ̃ puvε sɑ̃tiʁ sa ʒeneʁozite, sɔ̃n- enεʁʒi diskʁεtə mε pɥisɑ̃tə, e sεtə manjεʁə ynikə kil avε də fεʁə ʃɑ̃te tutə la salə kɔmə si nuz- esjɔ̃ tus kɔ̃plisə dynə mεmə istwaʁə.
la sεnə puʁ ɡɔldmɑ̃ na ʒamεz- ete œ̃ ljø də demɔ̃stʁasjɔ̃ u də spεktaklə tapə a lɔεj. εllə etε œ̃n- εspasə deʃɑ̃ʒə, ynə ɛ̃vitasjɔ̃ a ʁəsɑ̃tiʁ la myzikə e sε mesaʒə. mεmə lɔʁskil ʒuεt « ɑ̃kɔʁə œ̃ matin » u « pɥiskə ty paʁs », il navε pa bəzwɛ̃ də ʒεstikylasjɔ̃z- u defε puʁ emuvwaʁ. œ̃ sɛ̃plə suʁiʁə, œ̃ ʁəɡaʁ vεʁ lə pyblik, e ʃakə nɔtə pʁənε vi. il savε kə la sɛ̃seʁite e lymanite syʁpase tuʒuʁ lə spεktakylεʁə.
dəpɥi, lεz- anez- ɔ̃ pase, lε mɔdəz- ɔ̃ ʃɑ̃ʒe, mε sa myzikə dəməʁə. εllə akɔ̃paɲə lε matɛ̃ ɡʁiz- e lε swaʁ də dutə. εllə ʁeʃofə lε memwaʁə. dɑ̃ ʃakə ʁəfʁɛ̃, il i a ynə paʁ də nu, no ʁεvə djεʁ, noz- εspwaʁ doʒuʁdɥi. ʃakə kɔ̃sεʁ, ʃakə ɑ̃ʁəʒistʁəmɑ̃ εt- œ̃ temwaɲaʒə də sεtə kapasite a ʁasɑ̃ble, a fεʁə ʁefleʃiʁ, a kɔ̃sɔle e a ɛ̃spiʁe. sa myzikə tʁavεʁsə lε ʒeneʁasjɔ̃, e sø ki ɔ̃ ɡʁɑ̃di avεk sε ʃɑ̃sɔ̃ tʁuve ɑ̃kɔʁə dɑ̃ sεz- akɔʁdz- œ̃ ʁəfyʒə, ynə mɛ̃ tɑ̃dɥ dɑ̃ lε mɔmɑ̃ də dutə.
ʒɑ̃ ʒak ɡɔldmɑ̃ nε pa sələmɑ̃ ynə leʒɑ̃də vivɑ̃tə. il εt- ynə vwa ɛ̃teʁjəʁə, sεllə kɔ̃n- ɑ̃tɑ̃ kɑ̃t- ɔ̃ ʃεʁʃə la veʁite, la tɑ̃dʁεsə u la fɔʁsə davɑ̃se. sɔ̃n- eʁitaʒə nε pa fε də tʁɔfe ni də ʁəkɔʁd, mε dymanite pyʁə, də pydœʁ, də ʁεspε, də lymjεʁə dusə. il ε lə pɔ̃ ɑ̃tʁə lε ʒeneʁasjɔ̃, lə fil ɛ̃viziblə ki ʁəli lεz- emɔsjɔ̃z- e lε suvəniʁ.
il ʁεstə sə ʃɑ̃tœʁ dy vʁε, sə pɔεtə dy kɔtidjɛ̃, sə fʁεʁə də lɔ̃bʁə ki myʁmyʁə sə kə tɑ̃ dotʁə- yʁle sɑ̃ paʁvəniʁ a lə diʁə. e tɑ̃ kə kεlkœ̃ fʁədɔnəʁa sε ʃɑ̃sɔ̃, ʒɑ̃ ʒak ɡɔldmɑ̃ kɔ̃tinɥəʁa də vivʁə, nɔ̃ pa dɑ̃ la ɡlwaʁə, mε dɑ̃ lə kœʁ batɑ̃ də sø kil a tuʃe, dɑ̃ lə suflə də ʃakə melɔdi ki fε vibʁe no suvəniʁz- e noz- emɔsjɔ̃ lε plys pʁɔfɔ̃də.
Syllabes Phonétique : Quand La Musique Est Bonne
ne=œ̃=nɔ̃=zə=ɔk=tɔ=bʁə=mi=lə=nəf=sɑ̃=sɛ̃=kɑ̃=tə=e=œ̃=na=pa=ʁi=il=a=ɡʁɑ̃=di=dɑ̃=zy=nə=mε=zɔ̃=u=la=my=zi=kə=e=tε=œ̃=su=flə=kɔ=ti=djɛ̃=y=nə=pʁi=jεʁ=sɑ̃=ʁə=li=ʒjɔ̃=fis=dεɡ=zi=le=il=a=a=pʁi=tʁε=to=la=va=lœʁ=dy=tʁa=vaj=də=la=py=dœʁ=e=sε=tə=kɔ̃=vik=sjɔ̃=kə=le=mɔ=sjɔ̃=vo=plys=kə=lə=pʁεs=ti=ʒə=a=tʁa=vεʁ=lε=tu=ʃə=dy=pja=no=e=lε=kɔʁ=də=də=sa=ɡi=ta=ʁə=il=a=tʁu=ve=œ̃=lɑ̃=ɡa=ʒə=y=ni=vεʁ=sεl=səl=ɥi=dy=kœʁ 120dɑ̃=lε=za=ne=milə=nəf=sɑ̃=swasɑ̃tə=dis=il=a=fε=sε=zaʁ=mə=za=vεk=lə=ɡʁu=pə=taj=fɔ̃ɡ=e=de=ʒa=dɑ̃=sis=te=ʒa=nə=ɔ̃=də=vi=nε=sε=tə=sɑ̃=si=bi=li=te=ʁa=ʁə=sə=tɛ̃=bʁə=fʁa=tεʁ=nεl=ki=a=lε=maʁ=ke=y=nə=ʒe=ne=ʁa=sjɔ̃=pɥi=vɛ̃=lə=tɑ̃=dε=za=ne=mi=lə=nəf=sɑ̃=ka=tʁə=vɛ̃=de=sε=ni=de=lɑ̃=e=də=klaʁ=te=la=laʁ=tis=tə=sε=ʁe=ve=le=plε=nə=mɑ̃=il=sy=fi=ʁa=dœ̃=si=ɲə=kɑ̃=la=my=zi=kəε=bɔ=nə=ɑ̃=vɔ=lə=mwa=ʒə=tə=dɔ=nə=o=tɑ̃=də=ʃɑ̃=sɔ̃=də=vənɥ=dε=ʁə=pε=ʁə=dε=ba=li=zə=ly=mi=nø=zə=dɑ̃=lə=bʁu=jaʁ=dε=ʒuʁ=ʃa=ky=nə=də=sε=pa=ʁɔ=lə=ze=tε=sɛ̃=plə=di=ʁεk=tə=mε=tu=ʒuʁ=ka=pa=blə=də=tu=ʃe=y=nə=kɔʁ=dəɛ̃=ti=mə=ʃe=lo=di=tœʁ 175
ɡɔl=dmɑ̃nə=sε=pa=kɔ̃=tɑ̃=te=dεtʁəynə=vwa=sε=tœ̃=naʁ=ti=zɑ̃=dε=za=mə=œ̃=nɔʁ=fε=vʁə=dε=ze=mɔ=sjɔ̃=il=e=kʁi=puʁ=lε=zo=tʁə=kɔ=mə=il=ʁεs=pi=ʁə=puʁ=se=li=nə=djɔ̃=ʒɔ=ni-a=li=dε=pa=tʁi=sja=ka=a=il=a=sy=ɔ=fʁiʁ=dε=mo=ki=ʁe=zɔ=ne=ɑ̃=kɔ=ʁə=dε=me=lɔ=di=ki=ɔ̃=fʁɑ̃=ʃi=lε=fʁɔ̃=tjε=ʁə=a=vək=puʁ=kə=ty=mε=mə=zɑ̃=kɔ=ʁə=il=tu=ʃə=la=fʁa=ʒi=li=te=y=mε=nə=a=vək=ʒə=tə=dɔ=nə=il=se=lε=bʁə=la=mi=tje=e=lə=paʁ=ta=ʒə=sa=my=zi=kə=sε=sεllə=dœ̃=nɔ=mə=ki=e=ku=təa=vɑ̃=də=paʁ=le=ki=kɔ̃=pʁɑ̃=ta=vɑ̃=de=kʁiʁə 142
ʒə=mə=su=vjɛ̃zɑ̃kɔʁə=də=sə=swaʁ=o=ɡa=lak=si=dam=ne=vi=lə=o=de=by=dε=za=ne=mi=lə=nəf=sɑ̃=ka=tʁə=vɛ̃=dis=la=sa=lə=vi=bʁε=lε=kœʁ=ba=tε=a=ly=ni=sɔ̃=ɡɔl=dmɑ̃=a=kɔ̃=pa=ɲe=də=mi=ʃa=el=ʒɔ=nə=ze=də=fʁə=də=ʁik=sɛ̃=pləe=ly=mi=nø=a=bi=tε=la=sε=nə=kɔ=məœ̃=na=mi=də=tu=ʒuʁ=lε=zaʁ=mɔ=ni=də=fʁə=də=ʁik=la=ɡi=ta=ʁə=də=ʒɔ=nə=ze=la=vwa=də=ɡɔl=dmɑ̃=sə=mε=lε=paʁ=fε=tə=mɑ̃=kʁe=ɑ̃=y=nəat=mɔs=fε=ʁə=u=ʃa=kœ̃=pu=vε=ʁə=sɑ̃=tiʁ=la=my=zi=kə=dɑ̃=sε=tʁi=pə=sə=ne=tε=pa=œ̃=kɔ̃=sεʁ=se=tε=y=nə=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁə=y=nə=kɔ=my=njɔ̃=si=lɑ̃=sjø=zə=u=ʃa=kœ̃=sə=ʁə=tʁu=vε=œ̃=pø=ɑ̃=lɥi=sə=swaʁ=la=ɔ̃=pu=vε=sɑ̃=tiʁ=sa=ʒe=ne=ʁo=zi=te=sɔ̃=ne=nεʁ=ʒi=dis=kʁε=tə=mε=pɥi=sɑ̃=tə=e=sε=tə=ma=njε=ʁə=y=ni=kə=kil=a=vε=də=fε=ʁə=ʃɑ̃=te=tu=tə=la=sa=lə=kɔ=mə=si=nu=ze=sjɔ̃=tus=kɔ̃=pli=sə=dy=nə=mε=mə=is=twaʁə 225
lasεnə=puʁ=ɡɔl=dmɑ̃=na=ʒa=mε=ze=te=œ̃=ljødə=de=mɔ̃s=tʁa=sjɔ̃=u=də=spεk=ta=klə=ta=pəa=lɔ=εj=εl=ləe=tε=œ̃=nεs=pa=sə=de=ʃɑ̃=ʒə=y=nəɛ̃=vi=ta=sjɔ̃=a=ʁə=sɑ̃=tiʁ=la=my=zi=kə=e=sε=me=sa=ʒə=mε=mə=lɔʁ=skil=ʒu=εt=ɑ̃=kɔ=ʁə=œ̃=ma=tin=u=pɥis=kə=ty=paʁs=il=na=vε=pa=bə=zwɛ̃=də=ʒεs=ti=ky=la=sjɔ̃=zu=de=fε=puʁ=e=mu=vwaʁ=œ̃=sɛ̃=plə=su=ʁi=ʁə=œ̃=ʁə=ɡaʁ=vεʁ=lə=py=blik=e=ʃa=kə=nɔ=tə=pʁə=nε=vi=il=sa=vε=kə=la=sɛ̃=se=ʁi=te=e=ly=ma=ni=te=syʁ=pa=se=tu=ʒuʁ=lə=spεk=takylεʁə 131
dəp=ɥi=lε=za=ne=zɔ̃=pase=lεmɔdə=zɔ̃=ʃɑ̃=ʒe=mε=sa=my=zi=kə=də=mə=ʁə=εl=ləa=kɔ̃=pa=ɲə=lε=ma=tɛ̃=ɡʁi=ze=lε=swaʁ=də=du=tə=εl=lə=ʁe=ʃo=fə=lε=me=mwa=ʁə=dɑ̃=ʃa=kə=ʁə=fʁɛ̃=il=i=a=y=nə=paʁ=də=nu=no=ʁε=və=djεʁ=no=zεs=pwaʁ=do=ʒuʁ=dɥi=ʃa=kə=kɔ̃=sεʁ=ʃa=kəɑ̃=ʁə=ʒis=tʁə=mɑ̃=ε=tœ̃=te=mwa=ɲa=ʒə=də=sε=tə=ka=pa=si=te=a=ʁa=sɑ̃=ble=a=fε=ʁə=ʁe=fle=ʃiʁ=a=kɔ̃=sɔ=le=e=a=ɛ̃s=pi=ʁe=sa=my=zi=kə=tʁa=vεʁ=sə=lε=ʒe=ne=ʁa=sjɔ̃=e=sø=ki=ɔ̃=ɡʁɑ̃=di=a=vεk=sε=ʃɑ̃=sɔ̃=tʁu=ve=ɑ̃=kɔ=ʁə=dɑ̃=sε=za=kɔʁ=dzœ̃=ʁə=fy=ʒə=y=nə=mɛ̃=tɑ̃dɥ=dɑ̃=lε=mɔ=mɑ̃=də=dutə 154
ʒɑ̃=ʒak=ɡɔl=dmɑ̃=nε=pa=sə=lə=mɑ̃=y=nə=le=ʒɑ̃=də=vi=vɑ̃=tə=il=ε=ty=nə=vwa=ɛ̃=te=ʁj=ə=ʁə=sεl=lə=kɔ̃=nɑ̃=tɑ̃=kɑ̃=tɔ̃=ʃεʁ=ʃə=la=ve=ʁi=te=la=tɑ̃=dʁε=sə=u=la=fɔʁ=sə=da=vɑ̃=se=sɔ̃=ne=ʁi=ta=ʒə=nε=pa=fε=də=tʁɔ=fe=ni=də=ʁə=kɔʁd=mε=dy=ma=ni=te=py=ʁə=də=py=dœ=ʁə=də=ʁεs=pε=də=ly=mj=ε=ʁə=du=sə=il=ε=lə=pɔ̃=ɑ̃=tʁə=lε=ʒe=ne=ʁa=sj=ɔ̃=lə=fil=ɛ̃=vi=zi=blə=ki=ʁə=li=lε=ze=mɔ=sj=ɔ̃=ze=lε=su=və=niʁ 118
il=ʁεs=tə=sə=ʃɑ̃=tœ=ʁə=dy=vʁε=sə=pɔ=ε=tə=dy=kɔ=ti=dj=ɛ̃=sə=fʁε=ʁə=də=lɔ̃=bʁə=ki=myʁ=my=ʁə=sə=kə=tɑ̃=do=tʁə=yʁ=le=sɑ̃=paʁ=və=niʁ=a=lə=di=ʁə=e=tɑ̃=kə=kεl=kœ̃=fʁə=dɔ=nə=ʁa=sε=ʃɑ̃=sɔ̃=ʒɑ̃=ʒak=ɡɔl=dmɑ̃=kɔ̃=tin=ɥə=ʁa=də=vi=vʁə=nɔ̃=pa=dɑ̃=la=ɡlwa=ʁə=mε=dɑ̃=lə=kœ=ʁə=ba=tɑ̃=də=sø=kil=a=tu=ʃe=dɑ̃=lə=su=flə=də=ʃa=kə=me=lɔ=di=ki=fε=vi=bʁe=no=su=və=niʁ=ze=no=ze=mɔ=sj=ɔ̃=lε=plys=pʁɔ=fɔ̃=də 114
Historique des Modifications
21/10/2025 08:47
21/10/2025 08:44
Récompense
Commentaire Sur La Poesie

21/10/2025 18:51Zeugme
superbe exposition !
Prose Hommage
Du 21/10/2025 08:40
L'écrit contient 712 mots qui sont répartis dans 8 strophes. Toutes les strophes sont composés de 1 vers.