Prose:Isabelle Morizet, La Grâce De Durer
A Propos de cette Prose
À soixante-dix ans, Isabelle Morizet avance dans la vie sans artifice, portée par la lumière intérieure de celles qui ont cessé de jouer un rôle. Après un demi-siècle de carrière, celle que le public a d’abord connue sous le nom de Karen Cheryl raconte sa nouvelle vie avec franchise, douceur et humour. Un portrait d’une femme libre, lucide et profondément vivante.
La Prose
Une voix apaisée, un regard clair
Elle parle doucement, mais chaque mot semble pesé. Isabelle Morizet ne cherche plus à séduire, elle cherche à dire vrai. Invitée le 24 octobre dernier dans l’émission Mesdames de Maïtena Biraben, elle s’est confiée avec simplicité sur cette période de sa vie où tout se réinvente. « Je ne touche pas la retraite, je ne l’ai même pas demandée. Pour l’instant, je vis de mes petites économies », a-t-elle déclaré, sans amertume ni inquiétude. Elle sourit, presque malicieuse, et ajoute : « Je ne sais pas encore où je vais… mais je me suis battue toute ma vie, alors ce n’est pas grave. » Ces phrases calmes résonnent comme un manifeste discret : celui d’une femme qui a appris à marcher seule, sans peur du vide, confiante en sa propre force.
De Karen Cheryl à Isabelle Morizet, la métamorphose
Avant d’être la voix singulière de la radio, elle fut l’un des visages les plus familiers de la chanson française. Sous le nom de Karen Cheryl, elle incarne la fraîcheur et la légèreté des années 70 et 80. Des titres comme Les Nouveaux Romantiques ou Garde-moi avec toi rythment une époque insouciante, où la télévision faisait naître les idoles. Mais derrière la jeune femme rieuse se cache déjà une âme curieuse, avide d’autre chose. Un jour, elle décide de se défaire du personnage. Elle range les paillettes, reprend son vrai nom et devient Isabelle Morizet. Ce n’est pas un renoncement, mais une renaissance.
La voix d’Europe 1, entre écoute et élégance
Sur Europe 1, elle trouve un autre ton, une autre place. Pendant vingt-sept ans, elle anime des entretiens avec les plus grandes figures de la culture. Sa voix, reconnaissable entre toutes, devient celle de la bienveillance et de la curiosité sincère. Elle n’interroge pas pour briller, mais pour comprendre. Elle écoute vraiment. Dans un monde médiatique souvent pressé, sa lenteur est un luxe. Ses invités s’y confient comme on parle à une amie.
Cette fidélité à la nuance, cette élégance sans vanité, ont fait d’elle une figure respectée du paysage radiophonique.
Mais la radio, si familière soit-elle, ne garantit pas la sécurité matérielle. Les carrières passent, les grilles changent. Isabelle Morizet l’a accepté sans colère. Elle avance avec cette dignité tranquille qui la caractérise.
Le hasard du destin
Et puis, la vie a ses clins d’oeil. En mars dernier, sa maison de disques a ressorti un best of, Étonnamment romantique, sans même la prévenir. Contre toute attente, le disque rencontre un succès fulgurant, se hissant jusqu’à la quatrième place des ventes, juste derrière Lady Gaga. « Ils m’ont appelée, ils étaient sans arrêt en rupture », raconte-t-elle en riant. Ce retour inattendu, elle le reçoit comme un cadeau, pas comme une revanche. « La vieille dame que je suis se réjouit de cette aventure inattendue », glisse-t-elle, espiègle. Une manière de dire merci à la vie, sans se retourner trop longtemps.
La liberté avant tout
Aujourd’hui, Isabelle Morizet vit simplement. Elle lit, elle se promène, elle médite sur le temps. Elle ne cherche plus à briller, mais à respirer. Sa décision de ne pas demander sa retraite surprend, mais elle en parle comme d’une évidence. Elle n’a jamais aimé les cadres ni les dépendances. Vivre de ses économies, c’est pour elle une forme de liberté : le choix de ne pas appartenir, de ne pas se laisser réduire à une case.
Il y a chez elle une élégance rare, celle de ne rien forcer. Elle ne s’accroche pas au passé, ne se défend pas d’avoir vieilli, ne cherche pas à plaire. Elle se contente d’être, et c’est peut-être là le plus grand luxe.
Une leçon de sincérité
Son parcours n’est pas une succession de réussites, mais une traversée, une exploration de soi à travers le temps. Karen Cheryl chantait la jeunesse et l’enthousiasme ; Isabelle Morizet incarne la maturité et la clarté. Les deux se répondent, se complètent, comme deux visages d’une même vérité. Elle nous rappelle que la réussite ne se mesure pas à la lumière qu’on reçoit, mais à celle qu’on continue de porter en soi, longtemps après que les projecteurs se sont éteints.
À travers son regard, on comprend que vieillir n’est pas s’éteindre, mais changer de feu. Son chemin, empreint de pudeur et de courage, touche par sa simplicité. Elle ne chante plus, mais sa voix résonne encore dans le souvenir de ceux qui l’ont aimée. Une voix d’or devenue voix d’âme.
Et dans ses silences, dans cette humilité tendre, il reste cette même promesse : celle d’une femme qui, après avoir tout connu, a trouvé la plus belle des richesses, la paix.
Elle parle doucement, mais chaque mot semble pesé. Isabelle Morizet ne cherche plus à séduire, elle cherche à dire vrai. Invitée le 24 octobre dernier dans l’émission Mesdames de Maïtena Biraben, elle s’est confiée avec simplicité sur cette période de sa vie où tout se réinvente. « Je ne touche pas la retraite, je ne l’ai même pas demandée. Pour l’instant, je vis de mes petites économies », a-t-elle déclaré, sans amertume ni inquiétude. Elle sourit, presque malicieuse, et ajoute : « Je ne sais pas encore où je vais… mais je me suis battue toute ma vie, alors ce n’est pas grave. » Ces phrases calmes résonnent comme un manifeste discret : celui d’une femme qui a appris à marcher seule, sans peur du vide, confiante en sa propre force.
De Karen Cheryl à Isabelle Morizet, la métamorphose
Avant d’être la voix singulière de la radio, elle fut l’un des visages les plus familiers de la chanson française. Sous le nom de Karen Cheryl, elle incarne la fraîcheur et la légèreté des années 70 et 80. Des titres comme Les Nouveaux Romantiques ou Garde-moi avec toi rythment une époque insouciante, où la télévision faisait naître les idoles. Mais derrière la jeune femme rieuse se cache déjà une âme curieuse, avide d’autre chose. Un jour, elle décide de se défaire du personnage. Elle range les paillettes, reprend son vrai nom et devient Isabelle Morizet. Ce n’est pas un renoncement, mais une renaissance.
La voix d’Europe 1, entre écoute et élégance
Sur Europe 1, elle trouve un autre ton, une autre place. Pendant vingt-sept ans, elle anime des entretiens avec les plus grandes figures de la culture. Sa voix, reconnaissable entre toutes, devient celle de la bienveillance et de la curiosité sincère. Elle n’interroge pas pour briller, mais pour comprendre. Elle écoute vraiment. Dans un monde médiatique souvent pressé, sa lenteur est un luxe. Ses invités s’y confient comme on parle à une amie.
Cette fidélité à la nuance, cette élégance sans vanité, ont fait d’elle une figure respectée du paysage radiophonique.
Mais la radio, si familière soit-elle, ne garantit pas la sécurité matérielle. Les carrières passent, les grilles changent. Isabelle Morizet l’a accepté sans colère. Elle avance avec cette dignité tranquille qui la caractérise.
Le hasard du destin
Et puis, la vie a ses clins d’oeil. En mars dernier, sa maison de disques a ressorti un best of, Étonnamment romantique, sans même la prévenir. Contre toute attente, le disque rencontre un succès fulgurant, se hissant jusqu’à la quatrième place des ventes, juste derrière Lady Gaga. « Ils m’ont appelée, ils étaient sans arrêt en rupture », raconte-t-elle en riant. Ce retour inattendu, elle le reçoit comme un cadeau, pas comme une revanche. « La vieille dame que je suis se réjouit de cette aventure inattendue », glisse-t-elle, espiègle. Une manière de dire merci à la vie, sans se retourner trop longtemps.
La liberté avant tout
Aujourd’hui, Isabelle Morizet vit simplement. Elle lit, elle se promène, elle médite sur le temps. Elle ne cherche plus à briller, mais à respirer. Sa décision de ne pas demander sa retraite surprend, mais elle en parle comme d’une évidence. Elle n’a jamais aimé les cadres ni les dépendances. Vivre de ses économies, c’est pour elle une forme de liberté : le choix de ne pas appartenir, de ne pas se laisser réduire à une case.
Il y a chez elle une élégance rare, celle de ne rien forcer. Elle ne s’accroche pas au passé, ne se défend pas d’avoir vieilli, ne cherche pas à plaire. Elle se contente d’être, et c’est peut-être là le plus grand luxe.
Une leçon de sincérité
Son parcours n’est pas une succession de réussites, mais une traversée, une exploration de soi à travers le temps. Karen Cheryl chantait la jeunesse et l’enthousiasme ; Isabelle Morizet incarne la maturité et la clarté. Les deux se répondent, se complètent, comme deux visages d’une même vérité. Elle nous rappelle que la réussite ne se mesure pas à la lumière qu’on reçoit, mais à celle qu’on continue de porter en soi, longtemps après que les projecteurs se sont éteints.
À travers son regard, on comprend que vieillir n’est pas s’éteindre, mais changer de feu. Son chemin, empreint de pudeur et de courage, touche par sa simplicité. Elle ne chante plus, mais sa voix résonne encore dans le souvenir de ceux qui l’ont aimée. Une voix d’or devenue voix d’âme.
Et dans ses silences, dans cette humilité tendre, il reste cette même promesse : celle d’une femme qui, après avoir tout connu, a trouvé la plus belle des richesses, la paix.
PostScriptum
Sur Youtube...
Référence :
Poète Albertb
Albertb a publié sur le site 148 écrits. Albertb est membre du site depuis l'année 2024.Lire le profil du poète AlbertbSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Isabelle Morizet, La Grâce De Durer
u=ne=voix=a=pai=sée=un=re=gard=clair 10elle=par=le=douce=ment=mais=cha=que=mot=sem=ble=pe=sé=isa=bel=le=mo=rizet=ne=cherche=plus=à=sé=dui=re=el=le=cher=cheà=di=re=vrai=in=vi=tée=le=vingt=qua=treoc=to=bre=der=nier=dans=lé=mis=sion=mes=da=mes=de=maï=te=na=bi=ra=ben=el=le=sest=con=fi=ée=a=vec=sim=pli=ci=té=sur=cet=te=pé=rio=de=de=sa=vieoù=tout=se=réin=vente=je=ne=tou=che=pas=la=re=trai=te=je=ne=lai=mê=me=pas=de=man=dée=pour=lins=tant=je=vis=de=mes=pe=ti=tes=é=co=no=mies=a=tel=le=dé=cla=ré=sans=a=mer=tu=me=ni=in=quié=tude=el=le=sou=rit=pres=que=ma=li=cieu=se=et=a=jou=te=je=ne=sais=pas=en=co=re=où=je=vais=mais=je=me=suis=bat=tue=tou=te=ma=vie=a=lors=ce=nest=pas=grave=ces=phra=ses=cal=mes=ré=son=nent=com=me=un=ma=ni=fes=te=dis=cret=ce=lui=du=ne=fem=me=qui=a=ap=pris=à=mar=cher=seu=le=sans=peur=du=vi=de=con=fian=te=en=sa=pro=pre=force 214
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cette=fi=dé=li=té=à=la=nuance=cet=teé=lé=gance=sans=va=ni=té=ont=fait=del=leu=ne=fi=gu=re=res=pec=tée=du=pa=y=sa=ge=ra=dio=pho=nique 36
mais=la=ra=dio=si=fa=mi=lière=soit=tel=le=ne=ga=ran=tit=pas=la=sé=cu=ri=té=ma=té=rielle=les=car=rières=passent=les=grilles=changent=isa=bel=le=mo=ri=zet=la=ac=cep=té=sans=co=lère=el=lea=van=cea=vec=cet=te=di=gni=té=tran=quille=qui=la=ca=rac=té=rise 62
le=ha=sard=du=des=tin 6
et=puis=la=viea=ses=clins=doeil=en=mars=der=nier=sa=mai=son=de=dis=ques=a=res=sor=ti=un=best=of=é=ton=namment=ro=man=ti=que=sans=même=la=préve=nir=contre=tou=teat=ten=te=le=dis=que=ren=con=treun=suc=cès=ful=gu=rant=se=his=sant=jus=quà=la=qua=triè=me=pla=ce=des=ven=tes=jus=te=der=riè=re=la=dy=ga=ga=ils=mont=ap=pe=lée=ils=é=taient=sans=ar=rêt=en=rup=tu=re=ra=con=te=tel=le=en=riant=ce=re=tour=i=nat=ten=du=el=le=le=re=çoit=com=me=un=ca=deau=pas=com=me=u=ne=re=vanche=la=viei=lle=da=me=que=je=suis=se=ré=jouit=de=cet=te=a=ven=tu=re=i=nat=ten=due=glis=se=tel=le=es=piègle=une=ma=niè=re=de=di=re=mer=ci=à=la=vie=sans=se=re=tour=ner=trop=long=temps 169
la=li=ber=té=a=vant=tout 7
au=jourdhui=i=sa=bel=le=mo=rizet=vit=simple=ment=el=le=lit=el=le=se=pro=mène=el=le=mé=di=te=sur=le=temps=el=le=ne=cher=che=plus=à=briller=mais=à=res=pi=rer=sa=dé=ci=sion=de=ne=pas=de=man=der=sa=re=trai=te=sur=prend=mais=elleen=par=le=com=me=du=neé=vi=dence=el=le=na=ja=mais=ai=mé=les=ca=dres=ni=les=dé=pen=dances=vi=vre=de=ses=é=co=no=mies=cest=pour=elleu=ne=for=me=de=li=ber=té=le=choix=de=ne=pas=ap=par=te=nir=de=ne=pas=se=lais=ser=ré=dui=re=à=u=ne=case 121
il=y=a=chez=elleuneé=lé=gance=rare=cel=le=de=ne=rien=for=cer=el=le=ne=sac=cro=che=pas=au=pas=sé=ne=se=dé=fend=pas=da=voir=vieilli=ne=cher=che=pas=à=plaire=el=le=se=con=ten=te=dê=tre=et=cest=peut=tê=tre=là=le=plus=grand=luxe 57
u=ne=le=çon=de=sin=cé=ri=té 9
son=par=cours=nest=pas=une=suc=ces=sion=de=réus=sites=mais=une=tra=ver=sée=u=ne=ex=plo=ra=tion=de=soi=à=tra=vers=le=temps=ka=ren=che=ryl=chan=tait=la=jeu=nes=seet=len=thou=sias=me=i=sa=bel=le=mo=ri=zet=in=car=ne=la=ma=tu=ri=té=et=la=clar=té=les=deux=se=ré=pon=dent=se=com=plè=tent=com=me=deux=vi=sa=ges=du=ne=mê=me=vé=ri=té=el=le=nous=rap=pel=le=que=la=réus=si=te=ne=se=me=su=re=pas=à=la=lu=miè=re=quon=re=çoit=mais=à=cel=le=quon=con=ti=nue=de=por=ter=en=soi=long=temps=a=près=que=les=pro=jec=teurs=se=sont=é=teints 137
à=tra=vers=son=re=gard=on=com=prend=que=vieillir=nest=pas=sé=teindre=mais=chan=ger=de=feu=son=che=min=em=preint=de=pu=deur=et=de=cou=rage=touche=par=sa=sim=pli=ci=té=el=le=ne=chan=te=plus=mais=sa=voix=ré=son=neen=co=re=dans=le=sou=ve=nir=de=ceux=qui=lont=ai=mée=une=voix=dor=de=ve=nue=voix=dâme 72
et=dans=ses=silences=dans=cette=hu=mi=li=té=ten=dre=il=res=te=cet=te=mê=me=pro=mes=se=cel=le=du=ne=fem=me=qui=a=près=a=voir=tout=con=nu=a=trou=vé=la=plus=bel=le=des=ri=ches=ses=la=paix 49
Phonétique : Isabelle Morizet, La Grâce De Durer
ynə vwa apεze, œ̃ ʁəɡaʁ klεʁεllə paʁlə dusəmɑ̃, mε ʃakə mo sɑ̃blə pəze. izabεllə mɔʁizε nə ʃεʁʃə plysz- a sedɥiʁə, εllə ʃεʁʃə a diʁə vʁε. ɛ̃vite lə vɛ̃t- katʁə ɔktɔbʁə dεʁnje dɑ̃ lemisjɔ̃ medamə də majtəna biʁabɛ̃, εllə sε kɔ̃fje avεk sɛ̃plisite syʁ sεtə peʁjɔdə də sa vi u tu sə ʁeɛ̃vɑ̃tə. « ʒə nə tuʃə pa la ʁətʁεtə, ʒə nə lε mεmə pa dəmɑ̃de. puʁ lɛ̃stɑ̃, ʒə vis də mε pətitəz- ekɔnɔmjəs », a tεllə deklaʁe, sɑ̃z- amεʁtymə ni ɛ̃kjetydə. εllə suʁi, pʁεskə malisjøzə, e aʒutə : « ʒə nə sε pa ɑ̃kɔʁə u ʒə vε… mε ʒə mə sɥi batɥ tutə ma vi, alɔʁ sə nε pa ɡʁavə. » səs fʁazə kalmə ʁezɔne kɔmə œ̃ manifεstə diskʁε : səlɥi dynə famə ki a apʁiz- a maʁʃe sələ, sɑ̃ pœʁ dy vidə, kɔ̃fjɑ̃tə ɑ̃ sa pʁɔpʁə fɔʁsə.
də kaʁɛ̃ ʃəʁil a izabεllə mɔʁizε, la metamɔʁfozə
avɑ̃ dεtʁə la vwa sɛ̃ɡyljεʁə də la ʁadjo, εllə fy lœ̃ dε vizaʒə lε plys familje də la ʃɑ̃sɔ̃ fʁɑ̃sεzə. su lə nɔ̃ də kaʁɛ̃ ʃəʁil, εllə ɛ̃kaʁnə la fʁεʃœʁ e la leʒεʁəte dεz- ane swasɑ̃tə diz- e katʁə vɛ̃. dε titʁə- kɔmə lε nuvo ʁɔmɑ̃tikz- u ɡaʁdə mwa avεk twa ʁitme ynə epɔkə ɛ̃susjɑ̃tə, u la televizjɔ̃ fəzε nεtʁə lεz- idɔlə. mε dəʁjεʁə la ʒənə famə ʁjøzə sə kaʃə deʒa ynə amə kyʁjøzə, avidə dotʁə ʃozə. œ̃ ʒuʁ, εllə desidə də sə defεʁə dy pεʁsɔnaʒə. εllə ʁɑ̃ʒə lε pajεtə, ʁəpʁɑ̃ sɔ̃ vʁε nɔ̃ e dəvjɛ̃ izabεllə mɔʁizε. sə nε pa œ̃ ʁənɔ̃səmɑ̃, mεz- ynə ʁənεsɑ̃sə.
la vwa dəʁɔpə œ̃, ɑ̃tʁə ekutə e eleɡɑ̃sə
syʁ əʁɔpə œ̃, εllə tʁuvə œ̃n- otʁə tɔ̃, ynə otʁə plasə. pɑ̃dɑ̃ vɛ̃t- sεt ɑ̃, εllə animə dεz- ɑ̃tʁətjɛ̃z- avεk lε plys ɡʁɑ̃də fiɡyʁə də la kyltyʁə. sa vwa, ʁəkɔnεsablə ɑ̃tʁə tutə, dəvjɛ̃ sεllə də la bjɛ̃vεjɑ̃sə e də la kyʁjozite sɛ̃sεʁə. εllə nɛ̃teʁɔʒə pa puʁ bʁije, mε puʁ kɔ̃pʁɑ̃dʁə. εllə ekutə vʁεmɑ̃. dɑ̃z- œ̃ mɔ̃də medjatikə suvɑ̃ pʁese, sa lɑ̃tœʁ εt- œ̃ lyksə. sεz- ɛ̃vite si kɔ̃fje kɔmə ɔ̃ paʁlə a ynə ami.
sεtə fidelite a la nɥɑ̃sə, sεtə eleɡɑ̃sə sɑ̃ vanite, ɔ̃ fε dεllə ynə fiɡyʁə ʁεspεkte dy pεizaʒə ʁadjɔfɔnikə.
mε la ʁadjo, si familjεʁə swa tεllə, nə ɡaʁɑ̃ti pa la sekyʁite mateʁjεllə. lε kaʁjεʁə pase, lε ɡʁijə ʃɑ̃ʒe. izabεllə mɔʁizε la aksεpte sɑ̃ kɔlεʁə. εllə avɑ̃sə avεk sεtə diɲite tʁɑ̃kjə ki la kaʁakteʁizə.
lə-azaʁ dy dεstɛ̃
e pɥi, la vi a sε klɛ̃ dɔεj. ɑ̃ maʁs dεʁnje, sa mεzɔ̃ də diskz- a ʁəsɔʁti œ̃ bεst ɔf, etɔnamɑ̃ ʁɔmɑ̃tikə, sɑ̃ mεmə la pʁevəniʁ. kɔ̃tʁə tutə atɑ̃tə, lə diskə ʁɑ̃kɔ̃tʁə œ̃ syksε fylɡyʁɑ̃, sə isɑ̃ ʒyska la katʁjεmə plasə dε vɑ̃tə, ʒystə dəʁjεʁə ladi ɡaɡa. « ils mɔ̃ apəle, ilz- etε sɑ̃z- aʁε ɑ̃ ʁyptyʁə », ʁakɔ̃tə tεllə ɑ̃ ʁjɑ̃. sə ʁətuʁ inatɑ̃dy, εllə lə ʁəswa kɔmə œ̃ kado, pa kɔmə ynə ʁəvɑ̃ʃə. « la vjεjə damə kə ʒə sɥi sə ʁeʒui də sεtə avɑ̃tyʁə inatɑ̃dɥə », ɡlisə tεllə, εspjεɡlə. ynə manjεʁə də diʁə mεʁsi a la vi, sɑ̃ sə ʁətuʁne tʁo lɔ̃tɑ̃.
la libεʁte avɑ̃ tu
oʒuʁdɥi, izabεllə mɔʁizε vit sɛ̃pləmɑ̃. εllə li, εllə sə pʁɔmεnə, εllə meditə syʁ lə tɑ̃. εllə nə ʃεʁʃə plysz- a bʁije, mεz- a ʁεspiʁe. sa desizjɔ̃ də nə pa dəmɑ̃de sa ʁətʁεtə syʁpʁɑ̃, mεz- εllə ɑ̃ paʁlə kɔmə dynə evidɑ̃sə. εllə na ʒamεz- εme lε kadʁə- ni lε depɑ̃dɑ̃sə. vivʁə də sεz- ekɔnɔmi, sε puʁ εllə ynə fɔʁmə də libεʁte : lə ʃwa də nə pa apaʁtəniʁ, də nə pa sə lεse ʁedɥiʁə a ynə kazə.
il i a ʃez- εllə ynə eleɡɑ̃sə ʁaʁə, sεllə də nə ʁjɛ̃ fɔʁse. εllə nə sakʁoʃə pa o pase, nə sə defɑ̃ pa davwaʁ vjεji, nə ʃεʁʃə pa a plεʁə. εllə sə kɔ̃tɑ̃tə dεtʁə, e sε pø tεtʁə la lə plys ɡʁɑ̃ lyksə.
ynə ləsɔ̃ də sɛ̃seʁite
sɔ̃ paʁkuʁ nε pa ynə syksesjɔ̃ də ʁeysitə, mεz- ynə tʁavεʁse, ynə εksplɔʁasjɔ̃ də swa a tʁavεʁ lə tɑ̃. kaʁɛ̃ ʃəʁil ʃɑ̃tε la ʒənεsə e lɑ̃tuzjasmə, izabεllə mɔʁizε ɛ̃kaʁnə la matyʁite e la klaʁte. lε dø sə ʁepɔ̃de, sə kɔ̃plεte, kɔmə dø vizaʒə dynə mεmə veʁite. εllə nu ʁapεllə kə la ʁeysitə nə sə məzyʁə pa a la lymjεʁə kɔ̃ ʁəswa, mεz- a sεllə kɔ̃ kɔ̃tinɥ də pɔʁte ɑ̃ swa, lɔ̃tɑ̃z- apʁε kə lε pʁɔʒεktœʁ sə sɔ̃t- etɛ̃.
a tʁavεʁ sɔ̃ ʁəɡaʁ, ɔ̃ kɔ̃pʁɑ̃ kə vjεjiʁ nε pa setɛ̃dʁə, mε ʃɑ̃ʒe də fø. sɔ̃ ʃəmɛ̃, ɑ̃pʁɛ̃ də pydœʁ e də kuʁaʒə, tuʃə paʁ sa sɛ̃plisite. εllə nə ʃɑ̃tə plys, mε sa vwa ʁezɔnə ɑ̃kɔʁə dɑ̃ lə suvəniʁ də sø ki lɔ̃ εme. ynə vwa dɔʁ dəvənɥ vwa damə.
e dɑ̃ sε silɑ̃sə, dɑ̃ sεtə ymilite tɑ̃dʁə, il ʁεstə sεtə mεmə pʁɔmεsə : sεllə dynə famə ki, apʁεz- avwaʁ tu kɔny, a tʁuve la plys bεllə dε ʁiʃesə, la pε.
Syllabes Phonétique : Isabelle Morizet, La Grâce De Durer
y=nə=vwa=a=pε=ze=œ̃=ʁə=ɡaʁ=klεʁ 10εllə=paʁlə=dusə=mɑ̃=mε=ʃakə=mo=sɑ̃=blə=pə=ze=i=za=bεllə=mɔ=ʁi=zε=nə=ʃεʁ=ʃə=plys=za=sed=ɥi=ʁə=εl=lə=ʃεʁ=ʃəa=di=ʁə=vʁε=ɛ̃=vi=te=lə=vɛ̃t=ka=tʁəɔk=tɔ=bʁə=dεʁ=nje=dɑ̃=le=mi=sjɔ̃=me=da=mə=də=maj=tə=na=bi=ʁa=bɛ̃=εl=lə=sε=kɔ̃=fje=a=vεk=sɛ̃=pli=si=te=syʁ=sε=tə=pe=ʁjɔ=də=də=sa=vi=u=tu=sə=ʁe=ɛ̃=vɑ̃=tə=ʒə=nə=tu=ʃə=pa=la=ʁə=tʁε=tə=ʒə=nə=lε=mε=mə=pa=də=mɑ̃=de=puʁ=lɛ̃s=tɑ̃=ʒə=vis=də=mε=pə=ti=tə=ze=kɔ=nɔ=mjəs=a=tεllə=de=kla=ʁe=sɑ̃=za=mεʁ=ty=mə=ni=ɛ̃=kje=ty=də=εl=lə=su=ʁi=pʁεs=kə=ma=li=sjø=zə=e=a=ʒu=tə=ʒə=nə=sε=pa=ɑ̃=kɔ=ʁəu=ʒə=vε=mε=ʒə=mə=sɥi=batɥ=tu=tə=ma=vi=a=lɔʁ=sə=nε=pa=ɡʁa=və=səs=fʁa=zə=kal=mə=ʁe=zɔ=ne=kɔ=mə=œ̃=ma=ni=fεs=tə=dis=kʁε=səl=ɥi=dy=nə=fa=mə=ki=a=a=pʁi=za=maʁ=ʃe=sə=lə=sɑ̃=pœʁ=dy=vi=də=kɔ̃=fjɑ̃=tə=ɑ̃=sa=pʁɔ=pʁə=fɔʁsə 215
də=kaʁɛ̃ʃə=ʁil=a=i=za=bεllə=mɔ=ʁi=zε=la=me=ta=mɔʁfozə 14
avɑ̃dεtʁə=la=vwa=sɛ̃=ɡy=ljε=ʁə=də=la=ʁa=djo=εl=lə=fy=lœ̃=dε=vi=za=ʒə=lε=plys=fa=mi=lje=də=la=ʃɑ̃=sɔ̃=fʁɑ̃=sε=zə=su=lə=nɔ̃=də=ka=ʁɛ̃=ʃə=ʁil=εl=ləɛ̃=kaʁ=nə=la=fʁε=ʃœʁ=e=la=le=ʒε=ʁə=te=dε=za=ne=swa=sɑ̃=tə=di=ze=ka=tʁə=vɛ̃=dε=ti=tʁə=kɔ=mə=lε=nu=vo=ʁɔ=mɑ̃=tik=zu=ɡaʁ=də=mwa=a=vεk=twa=ʁit=me=y=nəe=pɔ=kəɛ̃=su=sjɑ̃=tə=u=la=te=le=vi=zjɔ̃=fə=zε=nε=tʁə=lε=zi=dɔ=lə=mε=də=ʁjε=ʁə=la=ʒə=nə=fa=mə=ʁjø=zə=sə=ka=ʃə=de=ʒa=y=nə=a=mə=ky=ʁjø=zə=a=vi=də=do=tʁə=ʃo=zə=œ̃=ʒuʁ=εl=lə=de=si=də=də=sə=de=fε=ʁə=dy=pεʁ=sɔ=na=ʒə=εl=lə=ʁɑ̃=ʒə=lε=pa=jε=tə=ʁə=pʁɑ̃=sɔ̃=vʁε=nɔ̃=e=də=vjɛ̃=i=za=bεllə=mɔ=ʁi=zε=sə=nε=pa=œ̃=ʁə=nɔ̃=sə=mɑ̃=mε=zy=nə=ʁə=nεsɑ̃sə 186
la=vwa=də=ʁɔ=pə=œ̃=ɑ̃tʁə=e=ku=tə=e=e=le=ɡɑ̃sə 14
syʁ=ə=ʁɔpəœ̃=εl=lə=tʁuvəœ̃=notʁə=tɔ̃=y=nəo=tʁə=pla=sə=pɑ̃=dɑ̃=vɛ̃t=sεt=ɑ̃=εl=lə=a=ni=mə=dε=zɑ̃=tʁə=tjɛ̃=za=vεk=lε=plys=ɡʁɑ̃=də=fi=ɡy=ʁə=də=la=kyl=ty=ʁə=sa=vwa=ʁə=kɔ=nε=sa=blə=ɑ̃=tʁə=tu=tə=də=vjɛ̃=sεllə=də=la=bjɛ̃=vε=jɑ̃=sə=e=də=la=ky=ʁjo=zi=te=sɛ̃=sε=ʁə=εl=lə=nɛ̃=te=ʁɔ=ʒə=pa=puʁ=bʁi=je=mε=puʁ=kɔ̃=pʁɑ̃=dʁə=εl=lə=e=ku=tə=vʁε=mɑ̃=dɑ̃=zœ̃=mɔ̃=də=me=dja=ti=kə=su=vɑ̃=pʁe=se=sa=lɑ̃=tœʁ=ε=tœ̃=lyk=sə=sε=zɛ̃=vi=te=si=kɔ̃=fje=kɔ=mə=ɔ̃=paʁ=lə=a=y=nə=a=mi 129
sεtə=fi=de=li=te=a=la=nɥɑ̃sə=sε=təe=le=ɡɑ̃sə=sɑ̃=va=ni=te=ɔ̃=fε=dεlləy=nə=fi=ɡy=ʁə=ʁεs=pεk=te=dy=pε=i=za=ʒə=ʁa=djɔfɔnikə 33
mε=la=ʁa=djo=si=fa=mi=ljεʁə=swatεllə=nə=ɡa=ʁɑ̃=ti=pa=lase=ky=ʁi=te=ma=te=ʁjεllə=lε=ka=ʁjε=ʁə=pa=se=lε=ɡʁi=jə=ʃɑ̃=ʒe=i=za=bεllə=mɔ=ʁi=zε=la=ak=sεp=te=sɑ̃=kɔ=lε=ʁə=εl=ləa=vɑ̃=səa=vεk=sε=tə=di=ɲi=te=tʁɑ̃=kjə=ki=la=ka=ʁak=te=ʁizə 64
lə-a=zaʁ=dy=dεs=tɛ̃ 6
e=pɥi=la=vi=a=sε=klɛ̃=dɔ=εj=ɑ̃=maʁs=dεʁ=nje=samεzɔ̃də=dis=kza=ʁə=sɔʁ=ti=œ̃=bεst=ɔf=e=tɔ=na=mɑ̃=ʁɔ=mɑ̃=ti=kə=sɑ̃=mε=mə=la=pʁe=və=niʁ=kɔ̃=tʁə=tu=təa=tɑ̃=tə=lə=dis=kə=ʁɑ̃=kɔ̃=tʁəœ̃=syk=sε=fyl=ɡy=ʁɑ̃=sə=i=sɑ̃=ʒys=ka=la=ka=tʁjε=mə=pla=sə=dε=vɑ̃=tə=ʒys=tə=də=ʁjε=ʁə=la=di=ɡa=ɡa=ils=mɔ̃=a=pə=le=il=ze=tε=sɑ̃=za=ʁε=ɑ̃=ʁyp=ty=ʁə=ʁa=kɔ̃=tə=tεlləɑ̃=ʁjɑ̃=sə=ʁə=tuʁ=i=na=tɑ̃=dy=εl=lə=lə=ʁə=swa=kɔ=mə=œ̃=ka=do=pa=kɔ=mə=y=nə=ʁə=vɑ̃=ʃə=la=vjεjə=da=mə=kə=ʒə=sɥi=sə=ʁe=ʒui=də=sε=tə=a=vɑ̃=ty=ʁə=i=na=tɑ̃d=ɥə=ɡli=sə=tεllə=εs=pjε=ɡlə=y=nə=ma=njε=ʁə=də=di=ʁə=mεʁ=si=a=la=vi=sɑ̃=sə=ʁə=tuʁ=ne=tʁo=lɔ̃=tɑ̃ 170
la=li=bεʁ=te=a=vɑ̃=tu 7
o=ʒuʁ=dɥi=izabεllə=mɔ=ʁi=zε=vit=sɛ̃plə=mɑ̃=εl=lə=li=εl=lə=sə=pʁɔ=mε=nə=εl=lə=me=di=tə=syʁ=lə=tɑ̃=εl=lə=nə=ʃεʁ=ʃə=plys=za=bʁi=je=mε=za=ʁεs=pi=ʁe=sa=de=si=zjɔ̃=də=nə=pa=də=mɑ̃=de=sa=ʁə=tʁε=tə=syʁ=pʁɑ̃=mε=zεl=ləɑ̃=paʁ=lə=kɔ=mə=dy=nəe=vi=dɑ̃=sə=εl=lə=na=ʒa=mε=zε=me=lε=ka=dʁə=ni=lε=de=pɑ̃=dɑ̃=sə=vi=vʁə=də=sε=ze=kɔ=nɔ=mi=sε=puʁ=εlləy=nə=fɔʁ=mə=də=li=bεʁ=te=lə=ʃwa=də=nə=pa=a=paʁ=tə=niʁ=də=nə=pa=sə=lε=se=ʁed=ɥi=ʁə=a=y=nə=kazə 125
il=i=a=ʃe=zεlləynəe=le=ɡɑ̃sə=ʁaʁə=sεl=lə=də=nə=ʁjɛ̃=fɔʁ=se=εl=lə=nə=sa=kʁo=ʃə=pa=o=pa=se=nə=sə=de=fɑ̃=pa=da=vwaʁ=vjε=ji=nə=ʃεʁ=ʃə=pa=a=plε=ʁə=εl=lə=sə=kɔ̃=tɑ̃=tə=dε=tʁə=e=sε=pø=tε=tʁə=la=lə=plys=ɡʁɑ̃=lyk=sə 60
y=nə=lə=sɔ̃=də=sɛ̃=se=ʁi=te 9
sɔ̃=paʁ=kuʁ=nεpaynə=syk=se=sjɔ̃=də=ʁe=y=si=tə=mε=zy=nə=tʁa=vεʁ=se=y=nəεk=spl=ʁa=sjɔ̃=də=swa=a=tʁa=vεʁ=lə=tɑ̃=ka=ʁɛ̃=ʃə=ʁil=ʃɑ̃=tε=la=ʒə=nε=səe=lɑ̃=tu=zjas=mə=i=za=bεllə=mɔ=ʁi=zε=ɛ̃=kaʁ=nə=la=ma=ty=ʁi=te=e=la=klaʁ=te=lε=dø=sə=ʁe=pɔ̃=de=sə=kɔ̃=plε=te=kɔ=mə=dø=vi=za=ʒə=dy=nə=mε=mə=ve=ʁi=te=εl=lə=nu=ʁa=pεllə=kə=la=ʁe=y=si=tə=nə=sə=mə=zy=ʁə=pa=a=la=ly=mjε=ʁə=kɔ̃=ʁə=swa=mε=za=sεllə=kɔ̃=kɔ̃=tinɥ=də=pɔʁ=te=ɑ̃=swa=lɔ̃=tɑ̃=za=pʁε=kə=lε=pʁɔ=ʒεk=tœʁ=sə=sɔ̃=te=tɛ̃ 134
a=tʁavεʁsɔ̃ʁə=ɡaʁ=ɔ̃=kɔ̃=pʁɑ̃=kə=vjε=jiʁ=nε=pa=se=tɛ̃=dʁə=mε=ʃɑ̃=ʒe=də=fø=sɔ̃=ʃə=mɛ̃=ɑ̃=pʁɛ̃=də=py=dœʁ=e=də=ku=ʁa=ʒə=tu=ʃə=paʁ=sa=sɛ̃=pli=si=te=εl=lə=nə=ʃɑ̃=tə=plys=mε=sa=vwa=ʁe=zɔ=nəɑ̃=kɔ=ʁə=dɑ̃=lə=su=və=niʁ=də=sø=ki=lɔ̃=ε=me=y=nə=vwa=dɔʁ=də=vənɥ=vwadamə 72
e=dɑ̃=sεsilɑ̃sə=dɑ̃=sε=təy=mi=li=te=tɑ̃=dʁə=il=ʁεs=tə=sε=tə=mε=mə=pʁɔ=mε=sə=sεl=lə=dy=nə=fa=mə=ki=a=pʁε=za=vwaʁ=tu=kɔ=ny=a=tʁu=ve=la=plys=bεllə=dε=ʁi=ʃe=sə=la=pε 47
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
29/10/2025 15:28Anya
Quel bel hommage! J aime beaucoup l’idée que le plus importànt est la lumière que l’on porte en soi et concernant Karén ou Isabelle vous l’avez fort bien fait rayonner Merci pour ce beau portrait de femme avec mon coup de coeur.
Prose Hommage
Du 29/10/2025 11:01
L'écrit contient 807 mots qui sont répartis dans 14 strophes.