Poème:Impuissance
Le Poème
Il reste une lueur
Est ce un stigmate de peur
Ou encore du bonheur ?
Chaque jour je m’émeus
Que ce zeste de vie
S’égare loin d’ci
Dans des brumes infinies
Au fond de mes yeux bleus
Il y a de la douleur
Face au grand malheur
Qu’on nomme Alzheimer
Poète Anya
Anya a publié sur le site 202 écrits. Anya est membre du site depuis l'année 2020.Lire le profil du poète AnyaSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Impuissance
au=fond=de=ses=yeux=bleus 6il=res=te=u=ne=lueur 6
est=ceun=stig=mate=de=peur 6
ou=en=core=du=bon=heur 6
cha=que=jour=je=mé=meus 6
que=ce=zes=te=de=vie 6
sé=ga=re=loin=d=ci 6
dans=des=brumes=in=fi=nies 6
au=fond=de=mes=yeux=bleus 6
il=y=a=de=la=dou=leur 7
fa=ce=au=grand=mal=heur 6
quon=nom=me=alz=hei=mer 6
Phonétique : Impuissance
o fɔ̃ də sεz- iø bløsil ʁεstə ynə lɥœʁ
ε sə œ̃ stiɡmatə də pœʁ
u ɑ̃kɔʁə dy bɔnœʁ ?
ʃakə ʒuʁ ʒə memøs
kə sə zεstə də vi
seɡaʁə lwɛ̃ dsi
dɑ̃ dε bʁyməz- ɛ̃fini
o fɔ̃ də mεz- iø bløs
il i a də la dulœʁ
fasə o ɡʁɑ̃ malœʁ
kɔ̃ nɔmə alzεme
Syllabes Phonétique : Impuissance
o=fɔ̃də=sε=zi=ø=bløs 6il=ʁεs=tə=y=nə=lɥœʁ 6
εsəœ̃=stiɡ=ma=tə=də=pœʁ 6
u=ɑ̃=kɔʁə=dy=bɔ=nœʁ 6
ʃa=kə=ʒuʁ=ʒə=me=møs 6
kə=sə=zεs=tə=də=vi 6
se=ɡa=ʁə=lwɛ̃=dsi 5
dɑ̃=dε=bʁymə=zɛ̃=fi=ni 6
o=fɔ̃də=mε=zi=ø=bløs 6
il=i=adə=la=du=lœʁ 6
fa=sə=o=ɡʁɑ̃=ma=lœʁ 6
kɔ̃=nɔ=mə=al=zε=me 6
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Commentaires Sur La Poesie

c’est aussi tendre que tragique merci Anya
court efficace tragique

Votre poème est très touchant, Anya. Vous exprimez avec simplicité et émotion la douleur et la tristesse liées à la maladie, tout en laissant transparaître une petite lueur d’humanité et de vie. Ce n’est pas évident d’être confronté à cette réalité dans le quotidien.
Bonjour Anya,
Mince alors, est-ce que cela ne s’appliquerait qu’à ceux qui ont les yeux bleus ? Moi aussi, je les ai… Souvent, je me dis que le corps a ses fragilités, et là, je me suis vraiment délectée en constatant que vous partagez les mêmes pensées que moi. Le corps et ses décrépitudes… J’ai remarqué qu’à partir de trente-cinq ans, commencent les premiers signes avant-coureurs. La maladie que vous décrivez pourrait peut-être aussi être un moyen d’évasion, une porte vers une lumière plus étincelante, un ailleurs…

Ce poème m’interpelle particulièrement.
Je souffre d’insomnie chronique depuis plusieurs années.
J’ai 66 ans , en bonne santé (je pratique régulièrement la musculation [1m78/110 k.] ) .
Une récente étude américaine informe que plusieurs nuits blanches peuvent favoriser la maladie d’Alzheimer .
Et Dieu seul sait combien j’en passe , d’où ma tendance à publier beaucoup.
Un grand art que celui d’ inclure la science dans un très beau poème .
Une éternelle belle plume .
Avec mon coup de cœur.