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Poeme : Le Cajoleur.



Le Cajoleur.

Votre jeune beauté, il sait galantiser,
Et vous étonner par maintes agaceries,
Vous dérider par de subtiles pitreries,
Et vous émouvoir, de voir son cœur panteler.

Point ne faut la belle, pour lui vous capricer !
Il n’est qu’un infâme pourvoyeur de tristesse.
Bien qu’il vous traite comme une antique déesse,
Ne laisser pas ce tombeur vous affriander.

Divin tendron, ne vous en laissez pas compter,
Le charmeur n’aime pas, ce qu’il veut posséder.
Dès le trésor acquis, il sera délaissé.

De ce séducteur, n’entrez pas dans la foucade,
Gaudissez vous donc de ses airs ébouriffés,
N’ayez pas de pitié pour sa désespérade.
Loup Gris

PostScriptum

Un essai de sonnet : Tant de jeunes femmes se font pièger par des amours morts-nés.


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Poème en Phonétique

vɔtʁə ʒənə bote, il sε ɡalɑ̃tize,
e vuz- etɔne paʁ mɛ̃təz- aɡasəʁi,
vu deʁide paʁ də sybtilə pitʁəʁi,
e vuz- emuvwaʁ, də vwaʁ sɔ̃ kœʁ pɑ̃təle.

pwɛ̃ nə fo la bεllə, puʁ lɥi vu kapʁise !
il nε kœ̃n- ɛ̃famə puʁvwajœʁ də tʁistεsə.
bjɛ̃ kil vu tʁεtə kɔmə ynə ɑ̃tikə deεsə,
nə lεse pa sə tɔ̃bœʁ vuz- afʁjɑ̃de.

divɛ̃ tɑ̃dʁɔ̃, nə vuz- ɑ̃ lεse pa kɔ̃te,
lə ʃaʁmœʁ nεmə pa, sə kil vø pɔsede.
dε lə tʁezɔʁ aki, il səʁa delεse.

də sə sedyktœʁ, nɑ̃tʁe pa dɑ̃ la fukadə,
ɡodise vu dɔ̃k də sεz- εʁz- ebuʁife,
nεje pa də pitje puʁ sa dezεspeʁadə.