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Poeme : Le Vieux Cimetiere.



Le Vieux Cimetiere.

Le vieux cimetière et ses tombeaux,
Vaincus par l’âge usant les caveaux,
Ont oubliés les noms de ces personnes
Qu’ils contiennent et que l’on abandonne.

Par pluies et vents, épitaphes trahies,
Du temps, gommées par ses avanies,
Tout comme les habitants de ces lieux
Étant mémoires d’esprits oublieux.

Folie de se croire irremplaçable,
Insensés s’estimant inoubliables,
Pauvres et fiers jusque dans la pleine terre,
Ou bien orgueilleux, même sous la pierre.

Esseulés dans l’oubli, tombes sculptures,
Ces monuments, formant des sépultures,
Ou ces mausolées choquants d’antan,
Ou croix de bois vermoulus sans argent !

Qu’ils soient pauvres gens, ou gens très riches,
Délaissés en terre sacrée en friche,
De la nature devenus gardiens,
Veilleurs saugrenus d’amours bienvenus.
Loup Gris

PostScriptum

Non loin de chez moi existe un vieux cimetière ou plus personne ne va sur les tombes tellement il date, sauf de rares promeneurs ou des amoureux en quête de calme et de solitude.


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Poème en Phonétique

lə vjø simətjεʁə e sε tɔ̃bo,
vɛ̃kys paʁ laʒə yzɑ̃ lε kavo,
ɔ̃ ublje lε nɔ̃ də sε pεʁsɔnə
kil kɔ̃tjεne e kə lɔ̃n- abɑ̃dɔnə.

paʁ plɥiz- e vɑ̃, epitafə tʁai,
dy tɑ̃, ɡɔme paʁ sεz- avani,
tu kɔmə lεz- abitɑ̃ də sε ljø
etɑ̃ memwaʁə dεspʁiz- ubljø.

fɔli də sə kʁwaʁə iʁɑ̃plasablə,
ɛ̃sɑ̃se sεstimɑ̃ inubljablə,
povʁəz- e fje ʒyskə dɑ̃ la plεnə teʁə,
u bjɛ̃ ɔʁɡœjø, mεmə su la pjeʁə.

esəle dɑ̃ lubli, tɔ̃bə skylptyʁə,
sε mɔnymɑ̃, fɔʁmɑ̃ dε sepyltyʁə,
u sε mozɔle ʃɔkɑ̃ dɑ̃tɑ̃,
u kʁwa də bwa vεʁmulys sɑ̃z- aʁʒe !

kil swae povʁə- ʒɑ̃, u ʒɑ̃ tʁε ʁiʃə,
delεsez- ɑ̃ teʁə sakʁe ɑ̃ fʁiʃə,
də la natyʁə dəvənys ɡaʁdjɛ̃,
vεjœʁ soɡʁənys damuʁ bjɛ̃vənys.