Poeme : Passage Etroit
A Propos
Ici, j’abuse de la parenthèse, qui, pour la Vie (et pour ce poème) constitue la parasynthèse…
Et si j’entre, entre parenthèses, c’est, sans entre-crochets et sans écorcher, pour toucher ceux pour qui la Vie pèse…
Passage Etroit
La Vie est un passage étroit
(T’y crois, toi ? )
On tombe de trou en trou
(Aïe aïe aïe, ouille ouille ouh)
Après la chute… on se relève
(Comme Adam et Eve)
On creuse des sillons
(C’est bon, c’est con ! )
On se contorsionne
(Moi, j’aime bien les Scorpionnes)
On dérape
(Ça lime et ça rape)
On croise et on dérange
(Comme c’est étrange)
On est serré
(Tiens, enfin une rime en « é »)
Dans des galeries sans fin
(Poil à la main)
On dévale des pentes
(Parfois très chiantes… )
Sans effort
(Pour le corps)
On atteint des sommets
(Poil au nez)
Avec ou sans effort
(Encore une rime en « or »)
Au final, bien fatigué,
(Je vous préviens : la suite n’est pas gaie)
On a parcouru un micron…
(Et pourtant, ça a paru long… )
Avant et après,
(Mékestensai ? )
On y sera plus, certes,
(Ici, l’herbe est si verte… )
Il y a encore des kilomètres entiers…
(Ça fait rêver ! )
(T’y crois, toi ? )
On tombe de trou en trou
(Aïe aïe aïe, ouille ouille ouh)
Après la chute… on se relève
(Comme Adam et Eve)
On creuse des sillons
(C’est bon, c’est con ! )
On se contorsionne
(Moi, j’aime bien les Scorpionnes)
On dérape
(Ça lime et ça rape)
On croise et on dérange
(Comme c’est étrange)
On est serré
(Tiens, enfin une rime en « é »)
Dans des galeries sans fin
(Poil à la main)
On dévale des pentes
(Parfois très chiantes… )
Sans effort
(Pour le corps)
On atteint des sommets
(Poil au nez)
Avec ou sans effort
(Encore une rime en « or »)
Au final, bien fatigué,
(Je vous préviens : la suite n’est pas gaie)
On a parcouru un micron…
(Et pourtant, ça a paru long… )
Avant et après,
(Mékestensai ? )
On y sera plus, certes,
(Ici, l’herbe est si verte… )
Il y a encore des kilomètres entiers…
(Ça fait rêver ! )
Amireal
PostScriptum
un petit jeu pour cette année 2021 qui commence : retirez toutes les parenthèses qui, en fait, polluent, même si elle donnent un aspect poétique… le sens profond du poème réside SANS ces foutues parenthèses, que nous mettons sans cesse dans notre VIE…
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Poème en Phonétique
la vi εt- œ̃ pasaʒə etʁwa
(ti kʁwa, twa ? )
ɔ̃ tɔ̃bə də tʁu ɑ̃ tʁu
(aj aj aj, ujə ujə u)
apʁε la ʃytə… ɔ̃ sə ʁəlεvə
(kɔmə adam e əvə)
ɔ̃ kʁøzə dε sijɔ̃
(sε bɔ̃, sε kɔ̃ ! )
ɔ̃ sə kɔ̃tɔʁsjɔnə
(mwa, ʒεmə bjɛ̃ lε skɔʁpjɔnəs)
ɔ̃ deʁapə
(sa limə e sa ʁapə)
ɔ̃ kʁwazə e ɔ̃ deʁɑ̃ʒə
(kɔmə sεt- etʁɑ̃ʒə)
ɔ̃n- ε seʁe
(tjɛ̃, ɑ̃fɛ̃ ynə ʁimə ən « e »)
dɑ̃ dε ɡaləʁi sɑ̃ fɛ̃
(pwal a la mεn)
ɔ̃ devalə dε pɑ̃tə
(paʁfwa tʁε ʃjɑ̃tə… )
sɑ̃z- efɔʁ
(puʁ lə kɔʁps)
ɔ̃n- atɛ̃ dε sɔmε
(pwal o nəz)
avεk u sɑ̃z- efɔʁ
(ɑ̃kɔʁə ynə ʁimə ən « ɔʁ »)
o final, bjɛ̃ fatiɡe,
(ʒə vu pʁevjɛ̃ : la sɥitə nε pa ɡεə)
ɔ̃n- a paʁkuʁy œ̃ mikʁɔ̃…
(εt puʁtɑ̃, sa a paʁy lɔ̃… )
avɑ̃ e apʁε,
(mekεstɑ̃sε ? )
ɔ̃n- i səʁa plys, sεʁtə,
(isi, lεʁbə ε si vεʁtə… )
il i a ɑ̃kɔʁə dε kilɔmεtʁəz- ɑ̃tje…
(sa fε ʁεve ! )
(ti kʁwa, twa ? )
ɔ̃ tɔ̃bə də tʁu ɑ̃ tʁu
(aj aj aj, ujə ujə u)
apʁε la ʃytə… ɔ̃ sə ʁəlεvə
(kɔmə adam e əvə)
ɔ̃ kʁøzə dε sijɔ̃
(sε bɔ̃, sε kɔ̃ ! )
ɔ̃ sə kɔ̃tɔʁsjɔnə
(mwa, ʒεmə bjɛ̃ lε skɔʁpjɔnəs)
ɔ̃ deʁapə
(sa limə e sa ʁapə)
ɔ̃ kʁwazə e ɔ̃ deʁɑ̃ʒə
(kɔmə sεt- etʁɑ̃ʒə)
ɔ̃n- ε seʁe
(tjɛ̃, ɑ̃fɛ̃ ynə ʁimə ən « e »)
dɑ̃ dε ɡaləʁi sɑ̃ fɛ̃
(pwal a la mεn)
ɔ̃ devalə dε pɑ̃tə
(paʁfwa tʁε ʃjɑ̃tə… )
sɑ̃z- efɔʁ
(puʁ lə kɔʁps)
ɔ̃n- atɛ̃ dε sɔmε
(pwal o nəz)
avεk u sɑ̃z- efɔʁ
(ɑ̃kɔʁə ynə ʁimə ən « ɔʁ »)
o final, bjɛ̃ fatiɡe,
(ʒə vu pʁevjɛ̃ : la sɥitə nε pa ɡεə)
ɔ̃n- a paʁkuʁy œ̃ mikʁɔ̃…
(εt puʁtɑ̃, sa a paʁy lɔ̃… )
avɑ̃ e apʁε,
(mekεstɑ̃sε ? )
ɔ̃n- i səʁa plys, sεʁtə,
(isi, lεʁbə ε si vεʁtə… )
il i a ɑ̃kɔʁə dε kilɔmεtʁəz- ɑ̃tje…
(sa fε ʁεve ! )