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Poeme : Papillon De Feu



Papillon De Feu

Comme une brise légère
Te voilà à présent réveillé
Toi papillon éphémère
Que chaque soir je puis contempler.

Posé tout près de moi
Tes ailes ont l’éblouissant éclat
Du feu qui te consume.
J’avance un doigt, je me brûle.

Sur le mur du fond dénudé
Ton ombre vacillante y est projetée
Tu bats des ailes, vas tu t’envoler ?
Non car tu es attaché.

Le vent souffle, tu disparais.
Ne reste plus qu’un mince filet de fumée.
Douce illusion que tu étais
Mensonge éphémère, tu me plaisais.
Aria

PostScriptum

Au départ je voulais parler de l’illusion et du mensonge et prendre comme exemple la flamme d’une bougie qui fait penser à un papillon. Au final je n’ai parlé presque que de l’exemple. Mal gré tout, je crois que ça me plaît plus ainsi et même si c’est loin d’être parfait c’est l’un de mes poèmes préférés. Sans doute parce que c’est l’un de mes premiers poèmes « réfléchi », aussi parce que c’est le seul qui n’exprime pas de tristesse.


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Poème en Phonétique

kɔmə ynə bʁizə leʒεʁə
tə vwala a pʁezɑ̃ ʁevεje
twa papijɔ̃ efemεʁə
kə ʃakə swaʁ ʒə pɥi kɔ̃tɑ̃ple.

poze tu pʁε də mwa
tεz- εləz- ɔ̃ lebluisɑ̃ ekla
dy fø ki tə kɔ̃symə.
ʒavɑ̃sə œ̃ dwa, ʒə mə bʁylə.

syʁ lə myʁ dy fɔ̃ denyde
tɔ̃n- ɔ̃bʁə vasijɑ̃tə i ε pʁɔʒəte
ty ba dεz- εlə, va ty tɑ̃vɔle ?
nɔ̃ kaʁ ty ε ataʃe.

lə vɑ̃ suflə, ty dispaʁε.
nə ʁεstə plys kœ̃ mɛ̃sə filε də fyme.
dusə ilyzjɔ̃ kə ty etε
mɑ̃sɔ̃ʒə efemεʁə, ty mə plεzε.