Poème:Glace
Le Poème
Ton visage illuminé d’un regard facétieux
Mais mon corps tel un arbre
Ne cède pas et reste de marbre
Tu m’entoures de tes bras, de tes caresses
Me murmurant ces mots remplis de tendresse
Mais mon corps tremble de froid
Et ma carapace ne se brise pas
Tu cris, tu trembles, tu pleures
Impuissante face à tant de froideur
Mais aucune larme ne vient border mes yeux
Tandis que ton cœur se replie encore un peu
Alors tu m’abandonnes, désespérée
Tournant ton regard vers d’autres contrées
Et moi, immobile, je reste là
Accompagnant de mes yeux tes pas
Et mon cœur seul et emprisonné
Se brise alors en mille morceaux
Mes yeux, mes mains, se languissant de ta peau
Car si je t’ai blessé, toi tu m’as tué.
PostScriptum
Et voilà le dernier de la série. Et pour moi le plus sombre sans aucun doute. Car pour moi la mort énoncée dans Au revoir semble plus douce que cette torture de n’être pas capable de dire ce qu’on ressent et de rester seul enfermé dans tout ses doutes, ses remords. Au final, ces trois poèmes je les aime et je les déteste. Je trouve encore et toujours l’écriture imparfaite. On voit qu’après avoir tenter les vers libres, je suis revenue à la forme « classique » et ça ne me réussit pas. Je suis obnubilée par les rimes et j’en oublie presque mon poème. Cependant les sentiments exprimés me touchent toujours et dans ce sens, je pense qu’ils sont réussis. Donc bilan mitigé.
Poète Aria
Aria a publié sur le site 8 écrits. Aria est membre du site depuis l'année 2005.Lire le profil du poète AriaSyllabation De L'Écrit
Syllabes Hyphénique: Glace
tu=me=joues=mil=leet=un=tours=au=da=cieux 10ton=vi=sage=illu=mi=né=dun=re=gard=fa=cé=tieux 12
mais=mon=corps=tel=un=a=rbre 7
ne=cè=de=pas=et=res=te=de=ma=rbre 10
tu=men=toures=de=tes=bras=de=tes=ca=resses 10
me=mur=mu=rant=ces=mots=rem=plis=de=ten=dresse 11
mais=mon=corps=trem=ble=de=froid 7
et=ma=ca=ra=pace=ne=se=bri=se=pas 10
tu=cris=tu=trem=bles=tu=pleu=res 8
im=puis=san=te=face=à=tant=de=froi=deur 10
mais=au=cune=lar=me=ne=vient=bor=der=mes=yeux 11
tan=dis=que=ton=cœur=se=re=plieen=core=un=peu 11
a=lors=tu=ma=ban=donnes=dé=ses=pé=rée 10
tour=nant=ton=re=gard=vers=dau=tres=con=trées 10
et=moi=im=mo=bi=le=je=res=te=là 10
ac=com=pa=gnant=de=mes=y=eux=tes=pas 10
et=mon=cœur=seul=et=em=pri=son=né 9
se=bri=se=a=lors=en=mil=le=mor=ceaux 10
mes=yeux=mes=mains=se=lan=guis=sant=de=ta=peau 11
car=si=je=tai=bles=sé=toi=tu=mas=tué 10
Phonétique : Glace
ty mə ʒu milə e œ̃ tuʁz- odasjøtɔ̃ vizaʒə ilymine dœ̃ ʁəɡaʁ fasetjø
mε mɔ̃ kɔʁ tεl œ̃n- aʁbʁə
nə sεdə pa e ʁεstə də maʁbʁə
ty mɑ̃tuʁə də tε bʁa, də tε kaʁesə
mə myʁmyʁɑ̃ sε mo ʁɑ̃pli də tɑ̃dʁεsə
mε mɔ̃ kɔʁ tʁɑ̃blə də fʁwa
e ma kaʁapasə nə sə bʁizə pa
ty kʁi, ty tʁɑ̃blə, ty plœʁə
ɛ̃pɥisɑ̃tə fasə a tɑ̃ də fʁwadœʁ
mεz- okynə laʁmə nə vjɛ̃ bɔʁde mεz- iø
tɑ̃di kə tɔ̃ kœʁ sə ʁəpli ɑ̃kɔʁə œ̃ pø
alɔʁ ty mabɑ̃dɔnə, dezεspeʁe
tuʁnɑ̃ tɔ̃ ʁəɡaʁ vεʁ dotʁə- kɔ̃tʁe
e mwa, imɔbilə, ʒə ʁεstə la
akɔ̃paɲɑ̃ də mεz- iø tε pa
e mɔ̃ kœʁ səl e ɑ̃pʁizɔne
sə bʁizə alɔʁz- ɑ̃ milə mɔʁso
mεz- iø, mε mɛ̃, sə lɑ̃ɡisɑ̃ də ta po
kaʁ si ʒə tε blese, twa ty ma tye.
Syllabes Phonétique : Glace
ty=mə=ʒu=milə=e=œ̃=tuʁ=zo=da=sjø 10tɔ̃=vi=zaʒə=i=ly=mi=ne=dœ̃=ʁə=ɡaʁ=fa=se=tjø 13
mε=mɔ̃=kɔʁ=tεl=œ̃=naʁ=bʁə 7
nə=sε=də=pa=e=ʁεs=tə=də=maʁ=bʁə 10
ty=mɑ̃=tuʁə=də=tε=bʁa=də=tε=ka=ʁe=sə 11
mə=myʁ=my=ʁɑ̃=sε=mo=ʁɑ̃=plidə=tɑ̃=dʁεsə 10
mε=mɔ̃=kɔʁ=tʁɑ̃=blə=də=fʁwa 7
e=ma=ka=ʁa=pasə=nə=sə=bʁi=zə=pa 10
ty=kʁi=ty=tʁɑ̃=blə=ty=plœ=ʁə 8
ɛ̃p=ɥi=sɑ̃=tə=fasə=a=tɑ̃=də=fʁwa=dœʁ 10
mε=zo=kynə=laʁ=mə=nə=vjɛ̃=bɔʁ=de=mε=ziø 11
tɑ̃=dikə=tɔ̃=kœʁ=sə=ʁə=pli=ɑ̃=kɔ=ʁəœ̃=pø 11
a=lɔʁ=ty=ma=bɑ̃=dɔnə=de=zεs=pe=ʁe 10
tuʁ=nɑ̃=tɔ̃=ʁə=ɡaʁ=vεʁ=do=tʁə=kɔ̃=tʁe 10
e=mwa=i=mɔ=bi=lə=ʒə=ʁεs=tə=la 10
a=kɔ̃=pa=ɲɑ̃=də=mε=zi=ø=tε=pa 10
e=mɔ̃=kœ=ʁə=səl=e=ɑ̃=pʁi=zɔ=ne 10
sə=bʁi=zə=a=lɔʁ=zɑ̃=mi=lə=mɔʁ=so 10
mε=ziø=mε=mɛ̃=sə=lɑ̃=ɡi=sɑ̃də=ta=po 10
kaʁ=siʒə=tε=ble=se=twa=ty=ma=ty=e 10
Récompense
Commentaire Sur La Poesie
Ce que tu perçois en tant qu’auteur peut-être très différent de ce qu’un lecteur perçois. Il est vrai que la forme pèse souvent lourd par rapport à l’idée de départ et le résultat obtenu. En tout état de cause, un poème n’est jamais fini. Fancis Ponge le montre au travers de " La fabrique du pré ". il y fait part de ces hésitations ses ratures, ses doutes et ce qu’il aurait voulu dire par rapport à son poème " Le pré". C’est cette porte ouverte sur - d’autres possibles - qui fait le charme de la poésie et laisse le lecteur libre de son interprétation.
Poème Souffrance
Du 16/07/2010 16:40
