Poeme : Au Revoir !

La fenêtre s’ouvre sur le jardin ;
Les cimes des arbres ne sont pas loin.
Son lieu de vie donnait sur la nature ;
Les chants d’oiseaux s’échappaient des ramures.

Toutes les pièces sont vides à présent.
Que reste-t-il du passé, des tourments ?
Nos destinées se sont si peu croisées ;
Son quotidien, je dois l’imaginer !

Sur les réseaux nous aimions converser,
En résumé sur sa piètre santé,
Mais aussi, sur nos connaissances anciennes
De ce village aux amitiés pérennes.

Les derniers mots sont restés en suspens.
Plus de réponses à mes questionnements.
Sans préambule, il s’est libéré
De ce corps souffrant, qui le trahissait !

Adieu frère, tu me manques déjà !
J’ai l’espoir que l’on se retrouvera.
Devant l’église, tu me tiens la main ;
Qu’Il est douloureux ce cliché ancien !
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la fənεtʁə suvʁə syʁ lə ʒaʁdɛ̃,
lε simə dεz- aʁbʁə- nə sɔ̃ pa lwɛ̃.
sɔ̃ ljø də vi dɔnε syʁ la natyʁə,
lε ʃɑ̃ dwazo seʃapε dε ʁamyʁə.

tutə lε pjεsə sɔ̃ vidəz- a pʁezɑ̃.
kə ʁεstə til dy pase, dε tuʁmɑ̃ ?
no dεstine sə sɔ̃ si pø kʁwaze,
sɔ̃ kɔtidjɛ̃, ʒə dwa limaʒine !

syʁ lε ʁezo nuz- εmjɔ̃ kɔ̃vεʁse,
ɑ̃ ʁezyme syʁ sa pjεtʁə sɑ̃te,
mεz- osi, syʁ no kɔnεsɑ̃səz- ɑ̃sjεnə
də sə vilaʒə oz- amitje peʁεnə.

lε dεʁnje mo sɔ̃ ʁεstez- ɑ̃ syspɛ̃.
plys də ʁepɔ̃səz- a mε kεstjɔnəmɑ̃.
sɑ̃ pʁeɑ̃bylə, il sε libeʁe
də sə kɔʁ sufʁɑ̃, ki lə tʁaisε !

adjø fʁεʁə, ty mə mɑ̃k deʒa !
ʒε lεspwaʁ kə lɔ̃ sə ʁətʁuvəʁa.
dəvɑ̃ leɡlizə, ty mə tjɛ̃ la mɛ̃,
kil ε duluʁø sə kliʃe ɑ̃sjɛ̃ !
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